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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 00:45

grasse-01.jpgGrasse-La Paoute : une station d’épuration exemplaire pour igepac

L’ultrafiltration pour une réelle retenue de produits chimiques, certes une filtration-passoire pour les petites molécules polluantes mais c’est mieux que rien ( 99,.. % de nos step ). C’est la génération des futures stations d’épuration. Ensuite, les boues déshydratées servent de combustibles à une cimenterie. La pollution des terres agricoles est ainsi évitée.

Mise en service en 1998, la station d’épuration de la Paoute traite 70 % des eaux usées domestiques des habitants de Grasse, et depuis 2003, tous les effluents industriels du bassin grassois.

La ville de Grasse, en 2007, a profité du renouvellement de son contrat de délégation de service public de l’assainissement pour confier à la Lyonnaise des Eaux, la réalisation de sa filière de traitement des eaux usées industrielles.

Filière pour réutiliser les eaux industrielles

« Réguler, conditionner et sécuriser », voici les maitres mots du sénateur-maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux, avec deux objectifs, « renforcer la sécurité du traitement biologique de la filière domestique, et améliorer le traitement de l’usine existante ». La capacité de traitement de l’usine a été augmentée pour passer de 50 000 à 52 000 équivalents/habitants.

Les eaux épurées grâce à des membranes d’ultrafiltration prochainement installées à la Paoute (déjà utilisées aux Roumiguières) reviendront en milieu naturel dans le Grand Vallon. Ces eaux pourraient servir aussi à l’arrosage. Pour la filière comme pour l’atelier de séchage de boues, les travaux termineront en juillet 2010 pour des mises en route en septembre 2010. Les ouvrages sont réalisés par l’architecte, Odile Reboul Mirabeau.

Création d’un atelier de séchage de boues

Parallèlement, un atelier de séchage de boues sera construit sur le site de la Paoute. Ce procédé vient compléter la déshydratation mécanique des boues de la station d’épuration de Grasse. Les bâtiments et ouvrages s’intégreront parfaitement au site.

L’atelier de séchage thermique sera équipé d’une installation spécifique de désodorisation et devra également présenter une atténuation des nuisances sonores. La production des boues est estimée à 5 000 tonnes/an et lorsqu’elles sortiront de l’atelier, les boues n’auront plus que 15 % d’eau. Les boues humides seront stockées dans deux silos de 70 m3, la zone étant couverte et désodorisée. Au final, les boues séchées seront utilisées comme combustible de substitution dans le four de la cimenterie Vicat, situé à la Grave de Peille.

Source le-petit-nicois.PNGhttp://www.lepetitnicois.fr/economie-et-societes/agriculture-environnement/la-paoute-une-station-d-epuration-exemplaire,1520.html

_______________________

  

Voici un noucel exemple du modéle fort répandu de communication :

Les Echos du 10 juin 2010 annonçait que « Digne inaugure l'épuration HQE. La station de traitement des eaux usées dignoises sera la première unité d'épuration Haute Qualité environnementale de France. Elle servira de modèle au référentiel en cours d'élaboration »

Et pour justifier, les normes enfin respectées avec un retard de 5 à 20 ans sur les réglementations nationales et européennes : « ce nouvel ouvrage a été équipé d'un dispositif de traitement poussé des eaux permettant de filtrer non seulement la pollution carbonée des boues, mais également les molécules azotées provenant de l'agriculture (nitrate, ammoniaque…), et les phosphates contenus dans les poudres à laver. »

Un traitement minimum ogligatoire.

logopdf.png

<< Réglementation sur le traitement du phosphore dans les stations d'épuration, contrainte la plus récente qui devait être respectée dès 2005 !!!

 

 

Source logo-les-echos.PNGhttp://www.lesechos.fr/info/metiers/020575391527-digne-inaugure-l-epuration-hqe.htm

 

Les certifications, HQE ou type Iso 14 001 ... , foisonnent dans le seul but de nous faire croire que la qualité de service est au top. Un marketing « bling-bling » inutile et coûteux pour les usagers qui n’ont aucune réelle garantie. Pourquoi ? Que se soit au niveau du traitement des eaux usées et plus encore au niveau de la fourniture d’eau potable, les aléas sont tels que la qualité ne peut pas être constante. Tel est le constat d’igepac. L’argent investit pour l’obtention d’une certification serait mieux employer pour résoudre les vrais problèmes plutôt que de chercher à les « maquiller » ainsi. Combien ça coûte ? La seule réponse obtenue : « très cher, une fortune ... », mais aucun chiffre. Si vous pouvez nous renseigner sur le coût d’une certification et de surtout de sa mise en œuvre et de son suivi, n’hésitez pas à nous contacter.

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