C'est un rappel de l'ONU
par L’EXPERTE INDÉPENDANTE CHARGÉE DE CETTE QUESTION
Le droit à l’eau potable et à l’assainissement est un droit de l’homme essentiel à la pleine jouissance de la vie et à l’exercice de tous les droits de l’homme, a rappelé aujourd’hui, devant la Troisième Commission, l’experte indépendante « chargée d’examiner la question des obligations en rapport avec les droits de l’homme qui concernent l’accès à l’eau potable et à l’assainissement », Mme Catarina de Albuquerque.
Mme Catarina de Albuquerque exprimait ainsi « la volonté politique de la communauté internationale de répondre à la crise mondiale de l’eau et de l’assainissement », laquelle s’est concrétisée ces trois derniers mois par des résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil des droits de l’homme.
Ces décisions « confirment que le droit humain à l’eau et à l’assainissement fait partie du droit international des droits de l’homme », a souligné l’experte, dont le rapport analysait les moyens à mettre en œuvre pour que le droit à l’eau et à l’assainissement puisse contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), notamment la cible 7 relative à l’environnement durable.
Cette notion de droit est un idéal que notre société n'est plus capable d'en déceler le moindre sens moral. Chez nous, le droit commence par une obligation d'un péage du simple accès à l'eau ou à l'assainissement ( parts fixes, abonnements, redevances, ... ).