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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 00:05

  Un exemple de pollution estivale en bord de mer

 

 50630-cc-val-de-saire.PNG 

 

L’Ifremer analyse l'eau de mer en baie de Morsalines et le 11 août 2011 la préfecture de la Manche décide de déclasser cette baie pour ses coquillages. De plus récentes analyses révèlent encore une pollution notable.

 

Un article de Ouest-France

 

Bivalves sous surveillance

 

« L'arrêté promulgué par le préfet le 11 août était clair. « Les coquillages issus de cette zone ne peuvent être mis sur le marché de la consommation humaine qu'après purification de 48 heures en centre agrée », stipulait l'arrêté qui est donc reconduit suite aux dernières analyses réalisées par Ifremer jeudi dernier et qui démontre une pollution persistante. « La bactérie Escheruchia. coli est toujours présente. La norme veut que son nombre soit inférieur à 1 000 par 5 000 litres d'eau et le dernier résultat annonce une présence de 1 200 E. coli. L'alerte de niveau 2 est donc maintenue. Cette bactérie peut être à l'origine de maux de ventre », explique une responsable d'Ifremer.

 

Des ostréiculteurs inquiets. Le déclassement inquiète les ostréiculteurs de la baie où se situent de nombreux parcs à huîtres et des tonnes de bivalves. « Pour la vente et la consommation des huîtres, il n'y a pas de problème car tous les ostréiculteurs ici possèdent des bassins de purification », explique Joseph Costard, président de la section régionale de conchyliculture, qui insiste : « Il y a obligatoirement des sources de pollution immédiates sur le versant. »

 

Des analyses le 28 août. Le prochain prélèvement et les prochaines analyses auront lieu le 28 août tout en sachant qu'il faudra 2 analyses positives avant que la baie et les bivalves retrouvent leur statut de catégorie A. « Cette pollution temporaire va avoir un impact quant au prochain classement de la zone pour le parc ostréicole. Cette déclassification temporaire sera prise en compte par le préfet », poursuit le président de la section régionale. « Je demande aux maires concernés de trouver ces sources de pollution.»

 

Source :

http://www.ouest-france.fr/ du lundi 22 août 2011

 

igepac :

 

« Je demande aux maires concernés de trouver ces sources de pollution.»

 

Escherichia coli ou E. coli est la fameuse « bactérie du concombre » qui est une bactérie intestinale des mammifères et donc de l'être humain. C’est un coliforme fécal généralement inoffensif mais certaines souches peuvent donner lieu à des gastros, des infections urinaires et même à des méningites, septicémies, … , et cas extrême, peut devenir mortelle telle la « bactérie du concombre ».

 

Cette pollution est soit d'origine humaine ( assainissement collectif ) soit agricole ( épandage de lisier ).  Juillet, c'est la saison touristique.

 

La surpopulation estivale des bords de mer fait qu’aux heures de pointes, matin et soir, l’arrivée des eaux d’égout est trop importante pour que la station d’épuration puisse assurer un traitement correcte. Certaines stations d’épuration du littoral envoient parfois ce trop d’eaux dans les champs, pour irriguer. Polluer la terre plutôt que la mer, c’est un choix politique, économique. La terre et la mer veront leurs pollutions s'accroîtrent inexorablement jusqu'au jour où la santé publique sera plus importante que les interêts financiers. 

 

La pollution bactériologique est surveillée, c’est parfait, mais très insuffisant. Il faudra qu’un jour la pollution chimique, actuellement totalement ignorée, soit réglementée, ...  c’est un problème que devront résoudre les futures générations.

 

La solution ?

 

Comme pour les villes en bord de lac : le traitement des eaux de sorties des stations d’épuration. – Oui, mais ça coute cher !

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commentaires

M
<br /> Interessant ce partage<br /> <br /> <br />
Répondre
S
<br /> c'est toujours une histoire de fric !!<br /> <br /> <br />
Répondre

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