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25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 07:00

logo-sedifLe SEDIF annonce une baisse du prix du mètre cube




" Prix de l’eau (hors taxes) au 1er janvier 2010, en baisse par rapport au prix au 1er janvier 2009.

Pour une consommation moyenne de 120 m3 d'eau par an (soit 30 m3 par trimestre), le prix du m3 relevant de la responsabilité du Syndicat (hors taxes et redevances), le même pour toutes les communes, ressort à 1,73 € H.T. au 1er janvier 2010, en baisse par rapport au prix au 1er janvier 2009 (1,76 € H.T.)."




sedif

Le SEDIF ( Syndicat des Eaux d'Ile de France ) en chiffres :
 
- 1 million de m3 produits chaque jour
- 95% de l'eau produite par 3 usines à partir des 3 grandes rivières d'Île-de-France
- 4 millions de consommateurs
- 8 784 km de canalisations soit la distance Paris-Mexico
- 602,5 millions d'euros de budget annuel en 2008
- 250 000 analyses par an, soit une analyse toutes les 2 minutes
16,6 millions d'euros consacrés depuis 1986 à des programmes d'aide au développement de réseaux hydrauliques dans des pays d'Afrique et d'Asie francophones.


La facture d'eau du SEDIF

Le service de l'eau est administré par le SEDIF et assuré par le groupe Veolia Eau, son régisseur. Il comprend le prélèvement de l'eau dans son milieu naturel, sa transformation en eau potable, sa distribution jusqu'à votre domicile, le contrôle qualité et le service client : 43,5% de la facture. Ce prix du service est fixé par le Syndicat des Eaux d'Ile-de-France, est identique pour les 144 communes adhérentes.

Les redevances et taxes (56,5% du prix total) varient d'une commune à l'autre en fonction des programmes d'investissement pour la dépollution et des contraintes de collecte et de traitement des eaux usées :


- La collecte et le traitement des eaux usées sont gérés par les collectivités locales (redevances d'assainissement) : 33,5 % de la facture.
 
- Les taxes reversées aux organismes publics financent les actions d'aménagement et de protection des ressources en eau au niveau régional et national : 23% de la facture.


Actuellement c'est le groupe Veolia Eau, agissant pour le compte du Syndicat des Eaux d'Ile-de-France, qui assure pour l'ensemble de ces acteurs facturation, recouvrement et reversement.

 

 
SEDIF prix eau évolution 1992-2007
sedif-prix-eau-2006-décomposition-charges
sedif-prix-eau-2006-décomposition-fonctionnelle
TARIF  EAU  2010 des 144 communes du SEDIF

Pour une consommation moyenne de 120 m3 d'eau par an.
Le tarif moyen "usagers" ( 60 m3 ) est supérieur à ces données car il dépend des parts fixes de la facturation.   


logopdf.png
<< Prix de l'eau par commune



logopdf.png
<< Classement croissant du prix du m3 

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8 décembre 2009 2 08 /12 /décembre /2009 16:38

    

Un article d'élus de Mâcon qui donne de l'espérance à igepac. Une énorme majorité d'élus partagent les remarques faites dans cet article mais refusent un débat sur des sujets trop souvent tabous ou ignorés. En Côte d'Or, par exemple, Messieurs les députés et maires des grandes villes savent très bien esquivés le débat, soit en ne répondant pas, soit en répondant en dehors  du sujet, soit en promettant de répondre ... un jour.

" Le prix de l'eau sera en 2009 de 423€ pour 120 m3 à Mâcon. Il était de 369€ en 2007.

Comment justifier ces 53 euros de différence ?

Est-il normal de payer une part fixe très élevée même pour les consommations les plus faibles ?

La communauté d'agglomération ne peut plus aujourd'hui faire l’impasse d'un débat sur un prix unique de l'eau, ... "



__________________


Commentaires igepac




* L'eau est trop chère à Mâcon ( ville de 37 000 habitants ) ? Pas pour tout le monde.

En 2008 le prix moyen payer par les particuliers était de 4 € le m3, 5 € pour une personne vivant seule ( personne agée, mère célibataire avec des enfants ... ou étudiant pour les moins "fortunés"). A l'hôtel, par exemple, le touriste aura de l'eau à 3 € le m3 !!! NORMAL !!!  

 

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19 novembre 2009 4 19 /11 /novembre /2009 13:48
Pour qui ? 

Nos élus ( à de rares exceptions près ) nous facturent le traitement
des eaux usées en incluant dans leur mode de facturation une part fixe généralement nommée " abonnement ". Ce mode de facturation a pour conséquence incontestable de faire payer très fortement les petits pollueurs pour alléger les factures des gros pollueurs et particulièrement ceux des activités professionnelles. Par exemple en ville, les hôtels et les restaurants, l'hôpital en sont les premiers bénéficières.

Un exemple classique de facturation de l'eau

 avec en détail la facturation de l'assainissement


Sur ce graphique, dans le prix de l'eau est inclus également le prix du traitement des eaux usées et les différentes redevances, c'est le prix réel que paye l'usager.

Sur la droite du graphique, le prix du traitement du m3 des eaux usées est le prix réellement payé par l'usager.

w Pourquoi nos élus demandent-ils aux personnes polluants le moins de payer pour les plus gros pollueurs ?

w
Pourquoi le principe pollueur-payeur n'est-il pas respecté ?

w
Pourquoi le Grenelle de l'Environnement n'a-t-il pas pris en compte ce " détail " qui est un pur scandale ?

C Combien de millions d'euros sont ainsi exigés abusivement, et de plus à des citoyens qui sont plutôt en bas de l'échelle sociale ? ( exigés : pour rester correct )


A nos élus :
Mesdames et messieurs répondez à nos questions si vous ne voulez pas que des suspicions trop évidentes vous soient reprochées !  

_______________________________________


Un exemple d'une étude igepac faite à 21320 - Créancey ( 400 habitants )

  Répartition du montant des parts fixes et du volume

 

Répartition du montant des parts fixes

en fonction des consommations annuelles

( sur la base des relevés de compteurs de 2002 )

  





 Répartition du volume total de la consommation

en fonction des consommations 

( sur la base des relevés de compteurs de 2002 )

 



                                                    

 9% des abonnés consomment la moitié du volume total



Nous remarquons que la quasi-totalité des particuliers ont en charge 90 % du montant des parts fixes. La moitié du volume des rejets est due aux gros pollueurs et principalement aux activités professionnelles. Le montant des parts fixes doit rembourser les dettes d’investissement, d’après nos élus ! Dans ce cas, qui paye les installations d'épuration ?

 
Les deux précédents graphiques montrent que les investissements et le traitement des eaux usées sont pour une large part à la charge des particuliers, les activités professionnelles ne participant qu’à un faible pourcentage. Et évidemment ce sont les plus petits consommateurs qui « indemnisent » le plus les activités professionnelles les plus polluantes.


Telle est la politique générale de l'eau dans notre pays, ici en France.  Ce n'est pourtant pas la France-Afrique, la France à Fric. Mais ça y ressemble bougrement à en croire ses oreilles !


















  

 













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5 septembre 2009 6 05 /09 /septembre /2009 17:00

 

 




 Lire cette enquête



Ce type d’enquête médiatisée ignore 90 % du territoire. Elle ne concerne pas l’usager mais sert à donner des indices de comparaison d’une année sur l’autre, indices qui ne sont pas inutiles, pour autant. Seules quelques grandes villes sont concernées et dans ces grandes villes, seuls les usagers qui consomment 120 m3 d’eau par an peuvent en apprécier la justesse.

 

Des abus relativement faibles sont signalés. Ces enquêtes ignorent les vraies injustices sociales : les écarts énormes de prix, de 1 à 10, entre proches voisins. Ces écarts sont dus à la présence de parts fixes, généralement appelées " abonnements " dans la facturation de l’eau. N’oublions pas que cette injustice sociale a donné le jour à l’Association IGEPAC, l’Eau de votre Commune.

 

Si les prix diminuent en ville ce n’est pas le cas à la campagne. Les fermiers ( Lyonnaise, Veolia & Cie ) compensent le manque à gagner en ayant une politique agressive à la campagne. ( voir l’article sur l’interconnexion d’igepac Bourgogne )

 

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2 septembre 2009 3 02 /09 /septembre /2009 08:22


Envoyez à igepac une copie de votre facture d'eau,
recto - verso ( supprimez vos données personnelles ) 
à l'adresse suivante :

igepac.facture@gmail.com

Merci de nous aider à médiatiser
le vrai prix de l'eau,
 celui que nous payons.
  

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 19:50

Envoyez à igepac une copie de votre facture d'eau,
recto - verso ( supprimez vos données personnelles ) 
à l'adresse suivante :

igepac.facture@gmail.com

Merci de nous aider à médiatiser
le vrai prix de l'eau,
 celui que nous payons.

Exemples
Communes
21121 AHUY

 

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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 00:00


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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 07:36

 

 

 L’eau des villes et l’eau des champs

en Bourgogne

 

 

Comparaison du prix du m en fonction de la consommation

( avec assainissement ) 

 

 

A la campagne où l’eau coule en abondance, cet accès à l’eau potable peut devenir inaccessible : à Créancey les parts fixes s'élèvent à 213 €. Aucune ville de France n’admettrait de tels montants de parts fixes ! Soulignons que ce montant est loin d’être négligeable en ville.

 

Prenons par exemple, la ville de Beaune. Avec un montant d’abonnement limité à 44 €, on constate que pour une consommation de 30 m3, le m3 est facturé à 4,56 €  alors qu’un hôtelier le payera 3,10 €. L’injustice est moins importante donc moins choquante ( une surfacturation seulement de 50%  pour le moins pollueur - par rapport au plus pollueur ! ).

 

Mâcon, chef lieu du département de Saône et Loire, a un prix de l'eau un peu trop élevé, comparé aux villes bourguignonnes. Une dizaine d'élus, ce n'est pas la majorité mais c'est déjà bien,  proposent un retour à une vrai gestion publique pour " un prix de l'eau unique, pour tous les usagers d'un même territoire - communes avoisinantes " ( le magazine de la ville de février 2009 ). Pour cette ville, les parts fixes sont élevées ( 64 € ) et donc très pénalisantes pour les faibles consommations.

 

Dijon, avec un montant de parts fixes d'une douzaine d'euros est sur la bonne voie depuis longtemps, mais fait moins bien que Longvic ( 9500 habitants ) qui a totalement supprimé les parts fixes.


 

L’eau est plus chère pour les villages qui sont obligés de sous-traiter la gestion de l’eau. La longueur importante des réseaux et le faible nombre d’habitants d’un village sont des justifications de prix élevés ; vrai dans une certaine mesure, sauf pour les activités  professionnelles !

 

Bien que le nombre de communes soit ici volontairement limité pour plus de lisibilité, le graphique ci-dessous justifie l'existence des parts fixes par un prix de vente local quasi-unique aux professionnels, à la ville comme à la campagne. Et nos élus voudraient nous faire croire que ce n'est qu'une malencontreuse conséquence, indépendante de leur volonté.

 

Jusqu'à preuve du contraire, le maintien de parts fixes sert à niveler le prix de vente aux professionnels gros consommateurs ( prix de vente toujours en dessous du coût de production ).

 

 

 

Sources du graphique ci-dessus : IGEPAC - UFC21.

 

Question d'IGEPAC :

Pourquoi le consommateur d’eau potable doit-il  soutenir le marché économique local et national ( agriculture ) ?
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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 07:32

 POURQUOI  L’EAU est-elle plus chère à la campagne ?

 

Certains élus, par médias interposés, ressassent leur divine réponse : « La longueur des réseaux est inversement proportionnelle au nombre d'habitants au km2, l'eau coûte donc plus chère à la campagne qu'en ville ». Une parfaite lapalissade pour éluder la réalité. Certes, la longueur du réseau n'est pas sans conséquence sur la facture d'eau, mais d'une façon générale cette conséquence est bien moindre que celle présupposée. Ce genre d'évidence gratuite n'est jamais quantifiée, évidemment.

 

Et pourquoi ?   

 

Une véritable injustice nationale

 

L’AGRICULTURE nourrit la Nation, les habitants des villes et des villages. Et donc l'agriculture pollue les sources et les rivières. Les maires des villages sont mis en demeure, par la Préfecture, de prendre les dispositions nécessaires pour lutter contre la pollution des nappes phréatiques ( pollution par les produits chimiques utilisés par l'agriculture ).

 

L'Etat ( DDASS ) adresse aux maires des villages, par exemple cette lettre administrative : « La teneur en nitrates analysée ( 50,4 mg/l ) dans votre commune est supérieure à 50 mg/l. Cette eau est donc NON CONFORME à la réglementation française pour ce paramètre. Une enquête devra être effectuée IMMEDIATEMENT afin de déterminer les causes de cette non-conformité. Des mesures correctives nécessaires devront être prises rapidement afin de rétablir la qualité de l'eau. Les résultats de l'enquête de recherche des causes ainsi qu'une information sur les mesures correctives prises devront être transmises   Immédiatement au Préfet ... etc. ». L'humour des ordinateurs de nos administrations est souvent très pesant, mais certainement pas anodin.

 

Comment remédier à une telle pollution, qui dure depuis des années et qui est très variable suivant les saisons ( épandages  et météo ), que faire ? Poursuivre l'exploitant agricole en justice et lui demander des dommages et intérêts ? Impossible, la pollution agricole est, de fait, un droit. C'est donc aux consommateurs d'eau potable de payer la facture.

 

Cette dépollution n'étant pas matériellement possible, la seule possibilité pour les petites communes est de faire appel à une entreprise privée ( les habituelles Lyonnaise, Veolia et consorts ) très impatientes d'avoir de nouveaux clients. Que proposent-elles ? De diluer cette pollution avec une eau moins polluée ( essentiellement des eaux de surfaces ) ce qui augmente le prix du m3 d’eau de 1 à 2 €. C'est ainsi que l'eau du robinet pourra avoir parcouru une cinquantaine de kilomètres pour venir alimenter un village où l'eau polluée de ses sources coule en abondance.

 

Si la Bretagne fut une des premières régions à être victime de cette pollution, la pollution s'est généralisée sur l'ensemble du territoire où l'agriculture est présente. La Bourgogne, lieu de naissance d'IGEPAC, n'y échappe pas.

Une rapide remarque à propos des taux de pollution : la Lyonnaise ( Magazine Hiver 2009 ) conseille de boire l'eau du robinet  : " Eau du robinet  - Dégustez toutes ses saveurs - On y prend goût ! ". La loi limite la pollution en nitrate à 50 mg/l. Nous pouvons donc boire l'eau de la Lyonnaise dosée à 30 mg/l ( dosée à 30 mg/l pour être sympa, nous aurions pu prendre 49,99 mg/l ). Mais la Lyonnaise oublie de nous dire que la loi nous oblige à limiter notre consommation. En effet si la loi sanitaire interdit de boire un verre d'eau dosé à 50,6 mg/l de nitrate, elle ne peut pas nous autoriser à boire  l'eau de la Lyonnaise sans modération. Dans le cas cité, nous devons nous limiter à 2 verres ! Une relativité qui coûte très chère aux communes rurales.

Mais de quoi vous plaignez-vous, nous rabâche nos élus ? Évidemment, la situation des pays en voie de développement est encore plus inquiétante car la pollution n'est pas contrôlée et les conséquences sanitaires y sont catastrophiques avec des développements exponentiels de cancers. Nous avons la chance d'être immunisés par des ingurgitations homéopathiques, n'est-ce pas Docteur ? Un très gros dossier à établir.

 

Actuellement, seuls les villageois subissent les conséquences financières d’une politique agricole qui semble être est incontournable : la pollution agricole est autorisée, l'agriculture est fortement subventionnée et « le pouvoir d'achat des exploitants agricoles doit être maintenu ( Agence de l'eau ) ». Il faut donc que le coût total de la pollution agricole soit pris en charge par l’ensemble des consommateurs, villageois et citadins.

 

En conclusion et pour comble !  Les villages subissent seuls la pollution et doivent se résoudre à acheter l'eau moins polluée des villes ! Et les maires de ces villages doivent quémander des subventions, demander l'aumône aux élus-décideurs locaux ( citadins le plus souvent ). Et le jour venu, on rappellera à la commune que c'est grâce à son cher protecteur qu'elle a pu avoir une aide !

 

L’eau est devenu un patrimoine national. La pollution est un problème national, son financement doit être national.

Les Agences de l’eau pourraient en réguler le financement. ... ?
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    - Les eaux que nous buvons

    ( 1 - Généralités )

    ( 2 - La chimie de l'eau buvable )

 

    L'arnaque des tarifications

 ( abonnement & tarification progressive )

 

     

 

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1/
 La fourniture de l’eau doit être un service public, sa gestion financière doit être faite par la collectivité
  
2/  L'eau des particuliers doit être différenciée de celle des activités professionnelles : suppression des parts fixes ( abonnements ) et en urgence celle de la partie assainissement.

3/  L'Agriculture polluante doit payer sa propre pollution, sinon  cette pollution doit être prise en charge par la collectivité nationale.
      

P. S. Qui N'a Rien À Voir, ...

Epandage : pollution évitable

Les Seigneurs parisiens