!!! La République prend un coup d'vieux !!!
Le SIAAP n'applique que la politique de gestion définie par les élus et en particulier les élus parisiens, le maire de Paris en tête. Monsieur le Maire de Paris et les Maires d'arrondissement sont responsables de la politique de leurs délégués au sein du SIAAP.
Pourquoi ne pas interpeler fermement les vrais responsables de notre démocratie républicaine ? L'attitude seigneuriale de ces élus n'est pas admissible au XXI ième siècle. Le comble, la mairie de Paris se vente d'avoir une eau peu chère et transporte ses rejets polluants chez ses voisins plutôt que de dépenser 1 euro de plus pour résoudre ce problème !!!
igepac a déjà publié des dizaines d'articles concernant les scandales des pollutions de step.
Le 07 juin 2010, dans la République du Centre, Thierry Châtellier publiait un article sur l'épandage des boues d'Achères autorisé dans 76 communes.
" Le préfet Lionel Beffre a donné son feu vert à l'épandage des boues parisiennes de la station d'épuration d'Achères située dans les Yvelines malgré l'hostilité des élus locaux. Le représentant de l'État a tenu compte de quelques cas particuliers. "
C'est le reflet d'une société qui se dit démocratique, républicaine et civilisée.
Où est notre république et la civilité lorsque des élus transforme le territoire de leurs voisins en " dépotoir de l'Ile-de-France ".
Michel Michelon l'a mauvaise. Il vient de découvrir l'avis favorable rendu par le préfet à l'épandage des boues d'Achères dans 76 communes du département, dont la sienne, Saint-Avit-les-Guespières, sur une petite parcelle de 4,4 ha au lieu dit « Le Moulin neuf ». « Alors qu'il y avait un avis défavorable du commissaire enquêteur et du conseil municipal. C'est injustifiable. Il y a des maisons à côté. Quand ils font des épandages, je vous dis pas les nuisances pour les voisins. » Le premier magistrat n'entend pas en rester là. « Il va falloir qu'on réagisse. »
Messieurs les élus d'Eure et Loir, igepac vous propose la solution radicale en France pour se faire entendre : les tracteurs. Rapportez leurs déchets aux parisiens, sur les pelouses, à l'Hôtel de ville, aux mairies d'arrondissements. Ces composts sont propres, il n'y a donc aucun problème pour faire un épandage géant sur Paris avec les autres départements concernés. Ne pas oublier Paris plage !
La suite de l'article de Thierry Châtellier
« On a pâti d'un manque d'unité »
Alors que le Siaap (Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne) a fait machine arrière dans le Cher sous la pression populaire, l'Eure-et-Loir, nettement plus impacté, n'aura pas réussi à contrecarrer les desseins du syndicat de la station d'épuration. « On a pâti d'un manque d'unité. Pourtant, dans le sud du département, tout le monde s'était opposé, même notre député Vigier. Et puis les zones d'épandage se réduisent pour le Siaap et nous, on est très proche, donc on coûte moins cher en transports. » Au nom du « principe de précaution », le conseil général avait aussi émis un avis défavorable en décembre dernier en soulignant que les « boues de la Siaap (...) étaient plus chargées en éléments indésirables que les boues des communes rurales. »
D'autres communes s'étaient prononcées contre. En vain. L'épandage contraint et forcé laisse amer Michel Michelon. « On sait qu'il existe d'autres techniques pour traiter ces boues, comme faire des galets que l'on fond dans les autoroutes ou les chemins ferrés mais bien sûr ça coûte plus cher au syndicat. » Pour l'élu de Saint-Avit, alors que le sud du département tente de s'unir en syndicat pour améliorer la qualité de l'eau du Loir et de ses affluents, l'épandage de boues est un mauvais coup. « On fait un grand syndicat du Loir pour nettoyer ces eaux qui, tôt ou tard, seront affectés par ce qui compose ces boues. » Et d'envisager, avec le soutien d'autres communes, un recours devant le tribunal administratif d'Orléans.
« On reconnaît qu'il y a un risque »
Une démarche que le conseiller régional verts Karim Lanayaa se dit prêt à soutenir. S'il a accueilli commme « une bonne nouvelle » le retrait du périmètre d'épandage des communes du Perche, il redoute de voir les boues d'Achères polluer les sols de Beauce. « Ces boues demeurent potentiellement toxiques et sont dangereuses pour nos sols et notre eau. D'ailleurs si on refuse d'inclure le Perche dans le périmètre, c'est qu'on reconnaît le risque de toxicité. »
L'élu vert se défend d'emprunter « une posture idéologique anti-boues. ». « Je suis favorable à l'épandage des boues, autres que celles d'Achères, qui peuvent avoir des vertus. Mais celles d'Achères contiennent des déchets industriels, hospitaliers, et des métaux lourds. » Valable pour une durée de 10 ans, l'arrêté préfectoral prévoit l'épandage d'une quantité de boues de 8,5 tonnes par produit brut par hectare tous les 5 ans soit 17 tonnes. Outre le Perche, les parcelles de pentes supérieures à 7 %, imbriquées dans les villages, isolées, en zones humides, situées à proximité de captages d'eau potable, de surface trop petite et/ou situées à proximité de l'aqueduc d'Avre ont été retirées du périmètre d'épandage de 4.000 ha.
Le Perche épargné par les boues
Un ouf de soulagement pour les amoureux des vallons verdoyants du Perche. Les neuf communes du parc régional du Perche, démarchées pendant l'enquête, ont finalement été retirées du périmètre d'épandage des boues d'Achères.
Le 9 octobre dernier, le bureau du parc régional avait tapé du poing sur la table et opposé un non ferme et définitif aux boues parisiennes. « Les gens du Siaap que nous avions rencontrés avaient été incapables de répondre à certaines de nos interrogations quant à la nocivité de ces boues sur les nappes phréatiques, les sols, la faune la flore », rappelle le directeur du parc Luc Barsky qui aurait aimé avoir des « données chiffrées sur les résidus médicaux ou hormonaux ».
Autre point d'interrogation resté sans réponse : la teneur des boues en PCB (Polychlorobiphényle). « Ils en cherchent trois. Alors qu'il en existe dix-huit. » Le directeur du parc avait suggéré en outre au syndicat du parc d'épandre les boues sur des terres situées à proximité de la station d'Achères qui les produit. « Pour des raisons économiques car cela coûte plus cher d'amener des camions des Yvelines jusqu'au Perche. Mais je sais que la difficulté pour eux c'est de trouver ces parcelles car de plus en plus d'agriculteurs sont hostiles à ces épandages.»
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Un arrêté préfectoral que conteste Karim Laanaya conseiller régional du centre d’Europe-Ecologie, car selon lui, ces boues seraient toxiques.Karim Laanaya conseiller régional du centre d’Europe-Ecologie demande aux maires concernés de contester l’autorisation devant le tribunal administratif.
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Les articles d'igepac concernant le SIAAP
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