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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 06:44
 


LA RECONMANDATION SANITAIRE D'IGEPAC :

NE BUVEZ  JAMAIS L'EAU  DU  ROBINET  SANS  AVOIR  LA CERTITUDE QUE TOUS LES PESTICIDES UTILISES SUR VOTRE COMMUNE ONT ETE ANALYSES.

 
PRENEZ  VRAIMENT  LE  TEMPS  DE  TOUT  LIRE, de tout voir  !!!
... EN  PLUSIEURS  FOIS,
... Un dossier sans fin qui se construit de jour en jour sur votre demande.


 POURQUOI  S'INQUIETER  ? Le SEDIF vient nous rassurer.


Le SEDIF ( Syndicat des Eaux d’Ile de France ) est créé en 1923, cet établissement public administratif gère le service de l'eau de 144 communes de la région parisienne.


Son président : André SANTINI, Maire d’Issy-les-Moulineaux, Secrétaire d’Etat chargé de la fonction publique, au SEDIF depuis plus de vingt ans,
nous rassure sur son site :
 

" Les nitrates et pesticides, idées reçues et réalité

(1) La présence de nitrates dans l’eau inquiète. Pourtant, savez-vous qu’ils participent au cycle de la vie et que l’eau du robinet en contient moins que les fruits et légumes ?

(2) Les pesticides, quant à eux, sont présents en quantité trop faible dans l’eau du robinet pour avoir des effets. "


Merci  ( ? ) Monsieur Santini

____________

igepac précise :
(1) la réalité et
(2) les idées reçues 
_____________________________

Non, vous n'avez pas rêvé : vérifier http://www.sedif.com/eau_chez_moi/accueil_nitrates.html
________________________________

 La  réalité en IDF

Pollution de l'eau par les pesticides en IDF

http://mdrgf.blogspot.com/2007/07/pollution-de-leau-par-les-pesticides-en.html


ET




<< Les pesticides en IDF



Vu à la télé : la pollution en IDF



_____________________________
VOIR également  les pages " Les PESTICIDES et nous "  ------ ici ---->>
_____________________________

Est-ce vrai, docteur, qu'à doses faibles ou même à doses homéopatiques, les molécules comportant un noyau benzénique sont inoffensives à long terme, ( au cours d'une vie ) ? 

Pourtant, dans les années 70, j'avais appris que ces substances étaient mortelles quelque soit la dose, car les molécules se " fixaient définitivement sur le corps humain " ! 

De toute évidence, 40 ans plus tard, ces petites molécules sont devenues inoffensives,  au moins en Ile de France !!!


 
<<  pour vous mettre en appétit, je vous propose un léger cocktail
à partager avec nos élus du SEDIF !








 << Lire l'article sur Igepac Bourgogne



______________________________________

Questions à Monsieur Santini :

- Comment faites-vous pour connaître quelles sont les molécules qui doivent être analysées ?

- Pouvez-vous garantir que les molécules anlysées sont les seules utilisées sur les terres agricoles ? 
( les pesticides du commerce sont connus )

Merci de bien vouloir nous informer.

            

 








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9 octobre 2009 5 09 /10 /octobre /2009 13:57

   

Lettre ouverte adressée à nos Maires, Députés et Sénateurs 

 

Je vous écris ces quelques lignes pour vous poser un problème qui me « tracasse » depuis que je m’occupe de l’eau. Je retrouve cette même préoccupation chez les internautes d’Igepac.

 

1. Mon professeur de chimie organique n’a enseigné, en 1973, que la molécule de benzène ( et bien sûr ses dérivés ) était mortelle pour les êtres vivants, car elle se fixait à vie dans l’organisme.

 

2. Cette molécule se trouve dans la quasi-totalité des pesticides ( fongicides et herbicides ). Voir les documents sur les blogs d’Igepac.

 

3. Par exemple : si je compare la liste de ces produits utilisés dans mon département avec la liste des produits que la DDASS analyse dans ma commune, je m’inquiète fortement : 23 sur 38 ne sont pas analysés, et des plus couramment utilisés !

 

4. La DDASS m’a dit que la liste nationale de ces produits est  adaptée par chaque Préfecture. Localement, s’il n’y a pas un produit analysé, il suffit de lui signaler pour que l’analyse soit faite.   

Un ingénieur d’un service des Eaux m’a confirmé cela en me disant que le choix des analyses dépendait des collectivités.

 
Vous
, nos élus maires, seraient responsables de ne pas avoir pris cette élémentaire précaution ? … .

Ce qui est inconcevable.

 

5. Les DDASS détectent toujours des nitrates et bizarrement jamais de traces de pesticides, ou très rarement, pourtant toujours utilisés. Ce qui est très inquiétant : pas la moindre trace ! Les pesticides n’atteindraient pas la nappe phréatique ?

 

6. Le nombre de cancers déclarés dans mon entourage, surtout chez les trentenaires est alarmant. Mais ATTENTION, les colorants, conservateurs, antibiotiques et vaccins dans les viandes, etc. … ne sont pas inoffensifs.

 

7. Les pesticides ne font la une des médias. Ce qui paraît logique car la marée verte ( due aux nitrates ) est plus voyante qu’un cancer. Mais à concentration égale les pesticides sont 100 000 fois plus dangereux. Un litre d’eau polluée par un pesticide est aussi dangereux que 100 m3 d’eau pollués par les nitrates !

 

8. Sachant qu’il y a des milliers de molécules dangereuses utilisées par l’agriculture et que le fabriquant ne fournit pas toujours la composition de son produit,  comment Mesdames et Messieurs nos Maires faites-vous pour nous garantir que notre eau peut être buvable sans danger pour notre santé ?

 

9. etc.

 

DE CES CONSTATATIONS

 

Les premiers résultats de l’enquête d’Igepac s’oriente vers cette catastrophique conclusion : nous pouvons nous empoisonner, avec les pesticides, sans le savoir ( peut être simplement à doses homéopathiques ) et le sang contaminé ne serait alors qu’un détail sanitaire par rapport à ce que nous pouvons entrevoir.

 

C’EST FAUX, C’EST IMPOSSIBLE, … donc

 

à vous tous, avec vos expériences professionnelles respectives d'élus, je vous demande de nous rassurer, en nous prouvant que cette conclusion est fausse et que TOUS les pesticides utilisés dans nos communes sont bien analysés pour être détectés.

Merci de votre réponse,

Pierre PETIT

Cette préoccupation est partagée, participez vous aussi à cette enquête.
Demandez à vos élus des explications et apportez ici vos résultats.
Merci,
pour les futures générations.

Partager cette lettre, disponible au format PDF


  
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 18:58

 

Cet article répond à une campagne publicitaire actuelle selon laquelle l’eau que notre collectivité nous offre à boire serait de bonne qualité.  Igepac préfère la prudence et l’information  car les  pesticides sont indolores et toxiques à doses homéopathiques.

  

Nous vous proposons deux affaires portées devant les tribunaux :
une au Canada et une en France.

 

 

Au Canada : de l'eau cancérigène

 

 

 

 

Le gouvernement canadien sait depuis une trentaine d'années que la nappe phréatique qui alimente en eau potable les résidents de Shannon, village près de Québec, est contaminée par un produit toxique cancérigène, le TCE ( Trichloréthylène ou trichlo C2HCl3 ).

Mais les autorités n'ont rien dit et les cancers se sont multipliés. Les victimes exigent maintenant réparation.
Le village de Shannon vit à l'ombre de la base militaire Valcartier, du centre de recherche de la Défense nationale et d'une ancienne usine d'armement. Le village vit aussi à l'ombre du cancer.

 

 

Quelques éléments de cet énorme dossier :

 


 
<< De l'eau cancérigène

 
 

 
<<
Un puits de mensonges du fédéral ?
 

 


<< La signature du polluant dans l’ADN

 

 

 
<< Une vidéo de la télévision canadienne 
 

 

 

 

 


En France : l
e cancer des pesticides

 
Des produits utilisés par les agriculteurs sont reconnus cancérogènes

 

Le résultat d'une longue bataille juridique

 

 

Lors de l’épandage de pesticides, généralement il est admis que ces mêmes produits vont soit rejoindre le nuage de Tchernobyl, soit perdre leur toxicité  avant de pénétrer dans la nappe phréatique !

Dans cette affaire la justice
reconnaît que certains produits utilisés par les agriculteurs sont cancérogènes.

 

Qui aurait parié qu'une femme d'agriculteur parviendrait, de la petite ville vosgienne de Rambervillers, à percer l'un des secrets industriels les mieux gardés, celui de la composition des pesticides de grandes marques ?

 


 <<  Lire et relire l’article de l’Express, et publiez ici vos conclusions
 




 

 

 

P.S. : Igepac se renseigne actuellement pour répondre à cette simple question : les pesticides employés par l’agriculture dans ma commune sont-ils tous analysés, dans l’eau que je bois ?


A ce jour, la réponse sans équivoque est négative.

Renseignez-vous donc également et faites nous part de vos recherches. A suivre de très près.

 

La première précaution sanitaire à conseiller et qui ne va pas faire plaisir à bon nombre d’acteurs politiques et financiers :

 

 NE BUVEZ PAS L’EAU DE VOTRE ROBINET  

SANS AVOIR EU LA PREUVE QUE LES ANALYSES,

QUI ONT ETE FAITES,

CONCERNENT TOUS LES PESTICIDES

UTILISES SUR VOTRE COMMUNE !

 

Un pesticide, dans notre eau buvable, est reconnu être

100 000 fois (  en concentration )

 plus dangereux que les nitrates.

      

Un évident et simple principe de précaution.

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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 19:24

  

 11 avril 2009

 

Le chlordécone est un produit antiparasitaire qui a longtemps été utilisé en Martinique et en Guadeloupe pour lutter contre le charançon du bananier. Cette substance très stable a été détectée dans les sols et a contaminer certaines denrées végétales ou animales, ainsi que les eaux de certains captages.




 

 Cette contamination constitue une préoccupation sanitaire, environnementale, agricole, économique et sociale. Prise en compte dans le Plan national santé environnement (PNSE) adopté en 2004, elle a mobilisé l’Etat et ses opérateurs, au sein de plans locaux lancés par les préfets avec l’appui des comités de bassin [1] dès 1999. Le suivi et le renforcement de ces derniers sont assurés en Guadeloupe par le groupe régional d’étude des pollutions par les produits phytosanitaires (GREPP) et en Martinique par le groupe régional phytosanitaire (GREPHY).

 

Un plan d’action chlordécone 2008-2010 en Martinique et en Guadeloupe a été annoncé par le Premier ministre lors de son déplacement aux Antilles en janvier 2008 afin de renforcer les actions et mesures concernant cette contamination. Le professeur Didier HOUSSIN, directeur général de la santé, est chargé de coordonner l’action des services gouvernementaux pour la mise en œuvre de ce plan.

 

Les objectifs de ce plan d’action sont de :
 

-         renforcer la surveillance de la santé de la population et la connaissance des problèmes cliniques et environnementaux liés au chlordécone ;

 

-         continuer à réduire l’exposition de la population au chlordécone ;

 

-         proposer des mesures d’accompagnement en agriculture et améliorer la surveillance des sols et des produits des jardins familiaux. La communication sera développée pour que la population antillaise puisse accéder à toutes les informations utiles dans le domaine des pratiques agricoles ou de la consommation des aliments.

 

Le plan comprend quatre volets :

 

1. Renforcer la connaissance des milieux en développant les cartographies, en équipant les laboratoires d’analyses locaux d’ici 2009 et en poursuivant les études et recherches sur les milieux.

 

2. Diminuer l’exposition et mieux connaître les effets sur la santé.

 

- Les limites maximales de résidus (LMR) jusqu’ici fixées par les arrêtés d’octobre 2005 [2] , sur la base de l’évaluation de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA), garantissent la protection de la population consommant les produits disponibles sur le marché.

Le gouvernement a voulu aller plus loin, afin de réduire l’exposition de la population et de restaurer la confiance des consommateurs, et engager une politique de qualité de la production alimentaire. Ainsi, un arrêté sera publié d’ici fin juin 2008 fixant des valeurs de LMR inférieures aux seuils maximums tolérables de contamination des aliments établis par l’AFSSA :

 

-     -  en ce qui concerne les denrées végétales, les valeurs limites seront de :
 

-     -  20 µg/kg pour les denrées cultivables sous climat tropical ou tempéré (agrumes, fruits tropicaux, tous les légumes, laitues, maïs, canne à sucre…)

-    -  10 µg/kg pour certaines denrées spécifiques aux régions de climat tempéré ou susceptibles d’être importés de pays tiers (blé, riz, pommes, poires et fruits à noyaux, betterave sucrière…).

-     -  pour les denrées animales, qu’elles soient d’origine terrestre ou aquatique, la valeur limite sera fixée à 20 µg/kg.

-     -  Les plans de contrôle et de surveillance ont été renforcés dès début 2008, en particulier en ce qui concerne les denrées d’origine animale. Toutes les informations permettant d’assurer les consommateurs de la qualité des denrées mises en marché doivent être présentées sur les lieux de vente. Un soutien des programmes à destination des jardins familiaux est prévu afin d’accélérer ces actions de proximité. Il s’agit d’évaluer les risques liés aux pratiques de culture et d’élevage familial sur les sols contaminés et à prodiguer des conseils agronomiques et des conseils sur la consommation et les modes de préparation des aliments afin de réduire l’exposition. Les personnes recourant à la consommation des produits de leur jardin conserveront ainsi une alimentation saine et équilibrée.

-     -  Les actions du plan visent également à mieux connaître les effets sur la santé par la poursuite des recherches sur l’impact potentiel du chlordécone notamment en ce qui concerne le cancer de la prostate (étude "Karu prostate") et les issues de grossesse (étude "Ti-Moun") et la mise en place ou le renforcement de registre des cancers et des malformations congénitales dans les deux départements. Un comité scientifique piloté par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a été installé en mars 2008.

 

3. Assurer une alimentation saine, en développant notamment la traçabilité des produits, et gérer les milieux contaminés. Les agriculteurs concernés se verront proposer un diagnostic technico-économique personnalisé de son exploitation. Le cas échéant, des aides à la reconversion, aux investissements en cas de transfert de l’exploitation ou de réorientation de la production et aux professionnels en difficulté, ou le renforcement des formations pourront être mises en place.

 

4. Améliorer la communication, en renforçant notamment le rôle des groupes régionaux GREPP et GREPHY sous l’égide des préfets, et le pilotage du plan. Un site internet www.chlordecone-infos.gouv.fr sera ouvert le 30 juin 2008 pour faciliter l’accès à l’information.

Le montant financier consacré à ce plan s’élève à plus de 33 millions d’euros sur 3 ans. Une évaluation annuelle de l’état d’avancement des 40 actions du plan sera réalisée.

 

Consulter :

 

Le plan d’action chlordécone en Martinique et en Guadeloupe 2008-2010 (PDF - 207.6 ko)

 

Plan d’action chlordécone 2008-2010 en Martinique et en Guadeloupe

__________________________________________________________



[1] Assemblée qui regroupe les différents acteurs, publics ou privés, agissant dans le domaine de l’eau.

[2http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf...

 

   et http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf...

 

Rapport d’activité interministériel 2008 (PDF - 1.7 Mo)

Contact presse :
DGS : laurence.danand@sante.gouv.fr

 







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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 13:10

La Bourgogne sur-nitratée

La majorité des communes de Côte d'Or
( 395 sur 707 )
sont classées par la Préfecture
en zone vulnérable

voir l'évolution depuis 2003 dans le dossier ci-dessus !


Un tiers de la surface du département est boisée !

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11 septembre 2009 5 11 /09 /septembre /2009 19:45

 


      Un long article sur
     igepac BOURGOGNE

  Venez participer au débat.
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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 13:29


Les pesticides sont présents dans notre eau
mais aussi dans nos autres aliments
  
_____  2004 _____

 

C’est ce qu’il ressort du rapport annuel de la direction générale de la santé et de la consommation de la commission européenne (DG SANCO) révélé par le Mouvement pour le droit et le respect des générations futures (Mdrgf). Cette étude sur les résidus de pesticides dans l’Union Européenne en 2004 montre une augmentation du pourcentage des fruits, légumes et céréales contenant de tels résidus. En Europe, 47% des aliments analysés contiennent des résidus de pesticides dont 5% non conformes à la réglementation (dépassement des Limites Maximales en Résidus - LMR). A noter qu’en 2003, la contamination ne concernait que 42% (sic !) des aliments avec des dépassements de LMR identiques aux nouveaux chiffres.

Les aliments pour bébé n’échappent pas à cette pollution : 8,7% d’entre eux contiennent des résidus de pesticides et 2, 7% des échantillons dépassant les LMR.

Pour la France ce sont 48% des aliments qui contiennent des résidus de pesticides dont 4% dépassant les LMR. Si la situation semble s’améliorer pour les légumes (34% d’aliments contaminés en 2004 contre 41% en 2003), la situation est inverse pour les fruits : 65.7% contiennent des pesticides en 2004 contre 64.5% en 2003 et surtout pour les céréales où il n’y avait aucun dépassement de LMR en 2003 alors qu’en 2004 ce sont 2.4% des céréales analysées qui sont au-dessus des LMR.

- Le site du MGDRF
Mise en ligne : 7 novembre 2006


_____  2009 _____


liberation.fr, Laure Noualhat, le 13 juillet 2009


Les assiettes européennes, combien de pesticides ?


Alimentation. Une étude présente les résultats d’analyses massives.

L’Union européenne vient de publier les résultats d’une étude sur les résidus de pesticides dans les fruits, légumes et céréales européens. Au fil des préoccupations environnementales, c’est devenu un sujet de saison qui pousse chaque été à l’ombre d’une liste angoissante de molécules chimiques.

La France est toujours l’une des plus mauvaises élèves de la classe européenne…


En a-t-on trouvé beaucoup ?

Oui en quantité, non en dose. Le rapport annuel de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (1) distingue deux choses : la présence du pesticide et les limites maximales résiduelles (LMR), la première n’induisant pas le dépassement de la seconde.

Le rapport révèle donc la présence de produits phytosanitaires de synthèse dans 45 % des céréales, fruits et légumes analysés dans les 27 Etats membres, mais 96 % des denrées testées ne dépassent pas les limites. L’analyse des 74 305 échantillons de plus de 350 marchandises a permis de détecter 374 pesticides différents, dont 72 dans les céréales. Et 25 % contiennent plusieurs molécules simultanément, contre 15 % il y a dix ans. En France, 52,24 % des échantillons contiennent des produits phytosanitaires de synthèse et 8,54 % dépassent les LMR. Plus grosse consommatrice de pesticides en Europe (110 000 tonnes, dont 100 000 pour l’agriculture), la France est un des cancres de l’Union.


Leur présence est-elle un scoop ?

Non. Les pratiques de l’agriculture intensive rendent inévitable la présence de ces produits dans les aliments. Leur usage et leur présence sont sous surveillance depuis 1995. En 2007, le dernier rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a montré des résidus dans un fruit ou un légume sur deux. Mais tout est question de quantité : 44,5 % des échantillons présentaient des teneurs inférieures aux LMR. Seuls 7,6 % les dépassaient.

Au rayon des moins respectueux des limites, on compte poivrons, tomates, poireaux, laitues pour les légumes ; fraises, raisins et mandarines pour les fruits.

Est-il possible de les éviter ?


Non. Les LMR de pesticides correspondent aux quantités maximales attendues. Elles sont établies à partir des bonnes pratiques agricoles fixées lors de l’autorisation de mise sur le marché du produit phytosanitaire. C’est donc à l’agriculteur de respecter les informations fournies sur l’étiquette du bidon : la dose, le nombre et le rythme d’applications. Il existe donc une LMR pour chaque fruit, légume (ni lavé, ni épluché) ou céréale. Et pour chaque pesticide. Lors de la mise sur le marché de ce dernier, on mène aussi des essais sur les produits transformés (jus de tomates, farine, bière…).

Le Grenelle de l’environnement prévoit de diviser par deux l’usage de pesticides d’ici à 2017. Même les produits issus de l’agriculture biologique, qui bannit l’usage de pesticides de synthèse, présentent des résidus ; 1,24 % seulement dépasse les LMR.


Est-ce dangereux pour la santé ?

Tout dépend de la dose. Même si tout le monde consent qu’avaler des produits chimiques de synthèse n’est pas un gage d’excellente santé. Les troubles aigus dus aux pesticides frappent les muqueuses et la peau (40 % des cas étudiés), le système digestif (34 % des cas), le système respiratoire (20 %), le reste de l’organisme (24 %). Les études s’affinent. Fin juin, l’Inserm a établi un lien entre l’usage de pesticides et la maladie de Parkinson dans la profession agricole.

(1) www.efsa.europa.eu

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3 septembre 2009 4 03 /09 /septembre /2009 07:54

 

 

 

Photo : © Michel Bazin - Fotolia.com


L’abattage des bovins contaminés aux polychlorobiphényles (PCB) a commencé mercredi 24 juin à Saint-Cyprien dans la Loire. Le produit chimique a contaminé environ un millier de bovins sur une surface de 5 kilomètres. De ce millier, « 257 bovins, appartenant à six exploitations du Forez, ont été transportés dans la nuit dans un abattoir de l'Ain pour y être euthanasiés en présence de deux vétérinaires, puis incinérés par une entreprise d'équarrissage », a déclaré Didier Pierre, chef des services vétérinaires.


 

Vitale, une entreprise de recyclage du bois, est responsable de la pollution. En août 2002, l’entreprise a brûlé 30 000 tonnes de déchets de bois dans la région, que le bétail a consommé aux cours de plusieurs mois en broutant l’herbe.
 

L’état indemnisera la perte des bovins à hauteur de 2 millions d’euros, et prévoit de plus d’offrir une aide psychologique aux agriculteurs touchés par l’abattage. « Même si cette opération constitue un soulagement après plusieurs mois d'attente, c'est pour eux un moment difficile à passer », a ajouté M. Pierre.

Cet article est de Stéphanie Duchesneau
Développementdurable.com

" Située principalement dans un rayon de cinq kilomètres autour de la commune de Saint Cyprien, cette contamination à  "de type dioxine" (ou PBC DL pour "dioxin-like"), serait liée à l'incendie volontaire, en août 2008, d'un stock de 30.000 tonnes de déchets de bois de l'entreprise Vitale Recyclage, qui s'est consumé pendant plusieurs mois.

En février 2009, un arrêté préfectoral interdisant à dix exploitations de Saint-Cyprien la commercialisation de lait ou d'
animaux vivants avait déjà été pris à la suite de la découverte d'une contamination aux PCB (polychlorobiphényles). "  (  lire le dossier PCB sur ushuaia.com )  

La conséquence à venir de cette pollution locale des terres est la pollution de la nappe phréatique. Des contrôles sanitaires doivent être envisagés car cette pollution est mortel ! A suivre.

La Pollution aux PCB n'est pas réservée qu'à nos rivières.

LIRE les nombreux articles de Marc Laimé concernant cette pollution, sur son blog  " Les eaux glacées du calcul égoïste "

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30 août 2009 7 30 /08 /août /2009 20:50


Un dessin animé fort sympathique
que nos chaînes de TV devraient diffuser.

TRADUCTION de la morale, à la fin du clip : 

" Si vous pensiez que la pollution ne vous touchait pas, 
maintenant, pensez-y. "
    

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17 août 2009 1 17 /08 /août /2009 04:25


La « Directive Nitrates » est une directive européenne
datée du 12 décembre 1991.


C'est l'une des directives que les états-membres ont dû intégrer dans leur Droit de l'environnement national, pour protéger l'environnement et les ressources naturelles (et plus particulièrement la ressource en eau en l'occurrence).

Si les objectifs de cette directive ne sont pas atteints, des risques existent de ne pas pouvoir atteindre le « bon état » de la Directive cadre sur l'eau à cause du paramètre « nitrate ».

Sommaire

 

  • 1 Objet
  • 2 Champ d'application
  • 3 Aire d'application de la directive Nitrates
  • 4 Déclinaison en France
  • 5 Grandes orientations
  • 6 Exemples de mesures d'application des programmes d’action
    • 6.1 programme de résorption en zones d’excédent structurel (ZES)
  • 7 Évaluation
  • 8 Bilan
  • 9 Contentieux
  • 10 Voir aussi
    • 10.1 Articles connexes
    • 10.2 Liens externes
    • 10.3 Bibliographie
    • 10.4 Notes et références

Objet
 

L'objet de cette directive, dans la perspective d'un développement plus soutenable, est la lutte contre une partie de la pollution des eaux ; celle qui relève des apports et excès de nitrates d’origine agricole. Cette directive cible ces nitrates car, très soluble dans les eaux, ils sont reconnus comme étant une source grave et durable d'eutrophisation, voire de dystrophisation et de zones mortes en mer ou dans les estuaires, et qu'ils étaient dans une grande partie de l'Europe en forte augmentation depuis les années 1970, dans les sols, mais aussi dans les eaux de surfaces et souterraines. Les nitrates en favorisant les blooms planctoniques contribuent aussi à aggraver la turbidité de l'eau déjà accrue à cause de l'érosion des sols agricole qui s'est globalement aggravée des années 1970 à 1990, qui reste un des paramètres déclassant de nombreux cours d'eau.
Tous les nitrates ne sont pas d'origine agricole, mais d'autre directives et textes complémentaires concernent les eaux usées urbaines et industrielles). Tous ces textes sont techniquement, politiquement et juridiquement cadrés et mis en cohérence par la directive cadre sur l'eau[1] et ses SDAGEs.


Champ d'application

Tout composé azotés utilisé en agriculture est concerné par cette directive ; engrais chimiques, fertilisants traditionnels (effluents d'élevage dont déjections d'animaux ou un mélange de litière et de déjections d'animaux, même s'ils ont subi une ou des transformation(s)), résidus d'élevage piscicole ou encore de certaines boues d'épuration, etc.

Aire d'application de la directive Nitrates

La directive Nitrates couvre géographiquement toute l'Europe, tant pour les eaux souterraines ou superficielles, et tant pour les eaux douces et potables, que pour les eaux non potables, saumâtres et salées. Elle s'applique dans toutes les zones où une augmentation des teneurs en nitrates a une origine agricole. Ces zones, qui doivent être cartographiées et faire l'objet de programmes d'action (PA) encadrés par l'état (et les Agences de l'eau, avec l'ONEMA en France) sont dites « zones vulnérables ».

De nombreux textes concernent directement ou indirectement cette directive et ses objectifs. Les principaux sont :

  • Le décret du 27 août 1993, relatif à la protection des eaux contre la pollution par les nitrates d’origine agricole, qui impose en particulier de délimiter sur carte des « zones vulnérables » (définies par la directive)
  • Le décret du 4 mars 1996 et l’arrêté du 6 mars 1996 et suivants qui lancent et cadrent les programmes d’action (qui doivent être évalués avant et pour leur révision, correction et mise à jour)
  • L’arrêté du 2 novembre 1993, appliquant la loi sur l’eau de 1964 et l’accord avec la profession agricole, prescrit des programmes de résorption dans les cantons en Zones d’Excédent Structurel (ZES).
  • Le décret du 10 janvier 2001 (modifié par le décret du 30 mai 2005 et l’arrêté du 6 mars 2001 modifié), qui transposent la directive pour ce qui concerne la mise en œuvre des programmes d’action.

Des recommandations, guides et outils tels que le « code (national) de bonne pratique agricole »[2] existent (le code a fait l’objet d'un arrêté du 22 novembre 1993)

Le Grenelle de l'environnement, et les nouveaux SDAGE, via la trame verte et bleue en particulier, ont renforcé les perspectives d'encadrement de la lutte contre l'eutrophisation.

Grandes orientations

Cartographie des zones vulnérables : ce sont les zones où les valeurs limites européennes de concentration en nitrates dans les eaux superficielles destinées à l'alimentation en eau potable sont dépassées (> 50mg/l, sachant que l'OMS recommande de ne pas dépasser 25) ou menacent de l'être. Dans toutes ces zones, un programme d’action doit être inité et poursuivi tant que le bon état écologique n'est pas atteint du point de vue des taux de nitrates. Chacune de ces zones doit respecter un code de bonne pratique agricole (national, mais adapté au contexte local)

Les programme d’action (mis en place en France à partir de 1997 à 2000, avec un second programme (de 2001 à 2004), un troisième initié fin 2004 mais révisé en novembre 2005 imposant une fertilisation azotée respectant les principes d'une fertilisation équilibrée et un total d'apport annuel en azote organique inférieur à 170 kg d’azote/ha épandable.

Le nord de la France, intensivement cultivé (Picardie, Nord-Pas-de-Calais) n'a été classé en totalité en zone vulnérable qu'en 2004, après un classement partiel en 1997 (jugé non conforme par l'Europe). Le quatre départements de Bretagne étaient déjà classée vulnérables en totalité (dès 1994). Ces deux régions sont les plus concernées par les apports azotés

Exemples de mesures d'application des programmes d’action

  • fertilisation équilibrée, pour chaque parcelle.
  • Cahier de fertilisation et plan de fumure (intégrant le besoin prévisionnel en azote)
  • document d’enregistrement incluant ; 1), un plan de fumure prévisionnel azote et 2) l’enregistrement régulier des quantités d’azote réellement apportées (par îlot cultural si ce n'est à la parcelle). Ce document est notamment nécessaire pour un suivi statistique et l'évaluation des plans d'action.
  • plafond de 170 kg/ha épandable à ne pas dépasser pour l’ensemble de l’exploitation.
  • calendrier réglementaire des épandages de fertilisants précisant les dates autorisées d’utilisation des fertilisants, selon leur nature (solubilité, rapport C/N, par ex pour les fertilisants dits de type I (fumiers de bovins), de type II (lisiers) et de type III (engrais chimiques) et les cultures pour lesquelles ces épandages peuvent être autorisés à ces dates (grandes cultures d’automne : ex. blé ; grandes cultures de printemps : ex. maïs ; prairies (permanentes ou non) et certaines cultures particulières telles que le colza ou spécialisées (maraîchage, cressonnières, etc)
  • extension locales des périodes d’interdiction des fertilisants (par rapport au code national minimal), selon les risques pour les nappes et eaux de surface (par exemple,la Bretagne a interdit les fertilisation en automne, en encourageant une meilleure couverture hivernale de sols.) ;
    Une progressivité du calendrier a permis aux élevages ne possédant pas de capacités de stockage suffisantes de s'équiper, avec l'aide du PMPOA. Les élevages qui bénéficient de cette dérogation restent soumis aux dates figurant dans le calendrier du code national de bonne pratique agricole ; la dérogation est conditionnée à un délai de mise aux normes du stockage.
  • meilleure prise en compte de besoin azoté des cultures et des reliquats azotés (ce qui a déjà été épandu, qui est encore dans le sol, et qui n'a pas été consommé par les plantes).
  • Périmètres tampon ou de protection éloignant les limites d’épandage des zones sensibles (champs captant, sites aquacoles et conchylicoles, réservoirs d'eau, certains cours d'eau, berges zones de baignade, Zones humides remarquables, etc.).
  • interdiction de drainage des zones humides
  • interdiction de retournement (labour) ou destruction (par désherbage total) des prairies permanentes et/ou de toute prairies en zones inondables..
  • bandes enherbées protégeant les cours d'eau (en tant que « pompe à nitrate » et limitant l'érosion et donc la turbidité des cours d'eau
  • culture sans labour, alternatives au désherbage chimique, etc.

Le préfet de Bassin peut décider d' actions complémentaires visant à la fois un moindre lessivage des nitrates vers les cours d’eau et une moindre pression azotée dans les bassins versants situés en amont de captages d’eaux superficielles destinée à la consommation humaine ; si ces eaux ne répondent pas aux exigences de qualité des eaux brutes.
Ces mesures associent par exemple le maintien de l’enherbement des berges, une couverture totale et obligatoire des sols agricoles en période de lessivage (mesure indemnisée via l’indemnité compensatoire à la couverture des sols - ICCS), fertilisation azotée organique et minérale interdite audelà de 210 kg d’azote par hectare épandables, l'interdiction d'ajouter de l'azote sur toute culture suivant un retournement de prairies de plus de 3 ans, règle d'extension des élevage similaires à celles des ZES, etc.

programme de résorption en zones d’excédent structurel (ZES) 

La carte des zones d’excédent structurel correspond en France aux cantons où la charge azotée ayant une origine animale est supérieure à un plafond de de 170 kg d’azote organique par hectare épandable et par an (plafond de la Directive Nitrates). Par exemple, en décembre 2004 plus de la moitié de la Bretagne était encore concernée avec 104 cantons classés en ZES ;

Des programmes de stabilisations (ex : interdiction d’augmentation du cheptels dans ces zones, avec dérogations pour l’installation des jeunes agriculteurs) et de résorption, accompagnés de financements spécifiques ont été mis en place à partir de 1996.
Ils visent par exemple pour l'élevage :

  • la réduction de la pollution à la source (moins d'intrants alimentaires, cheptel réduit, élevage plus extensif...),
  • un prétraitement des déjections (compostage, méthanisation, nitrification-dénitrification des lisiers, incinération de fumiers de volailles...),
  • le transport et l'épandage d'effluents hors ZES, vers des cantons non saturés, mais inférieurs à 140 unités d’azote organique/ha épandable), avec développement de nouvelles zones épandable grâce à des procédés tels que l'injection directe dans le sol, qui atténue les odeurs et le lessivage de surface. )

Un plafond de surface d’épandage par exploitation a permis localement de limiter certaines dérives consistant à exporter le problème sur des territoires voisins, parfois éloignés.

  • En Bretagne, une limitation des apports de phosphore après traitement a été fixée à 100 kg P2O5 / ha

L’agrandissement d’exploitations par restructuration est cadré par le décret 2005-634 du 30 mai 2005.


Évaluation


Elle est obligatoire. À partir du 5ème programme d’action (PA et de l'évaluation environnementale des 4èmes PA, u, état des lieux et diagnostic des pressions azotées sur l'environnement doit être fait, avec aspects qualitatifs et quantitatifs, et analyse des tendances pour se préparer à respecter les exigences de "bon état écologique" comme le demande la Directive DCE, avec une traduction concrète en objectifs à atteindre au niveau local à l’horizon 2015 et avant 2027 pour les dérogations qui doivent être justifiées au regard de la qualité des efforts engagés et avec le risque d'amendes élevées en cas de non conformité), sachant aussi que l’enjeu de la DCE en matière de nitrates ne se résume pas au non-dépassement des 50 mg/l mais bien à une exigence de « bon état ». D'ailleurs, ces 50 mg/l ne sont pas une valeur d’action mais un plafond à ne pas dépasser ; des seuils plus faibles pourront être définis au regard des exigences écologiques (directive fille éventuellement)

L'évaluation se fait pour partie au fil de l'eau par les contrôles (subsidiaires) des États membres, et en aval par les programmes de surveillance des eaux estuariennes ou marines, via aussi IFREMER en France et OSPAR et HELCOM pour les eaux marines de l'Atlantique Nord-Ouest ou la Mer Baltique.. Elle se fait aussi périodiquement à l'occasion des mises à jour de plans d'action.


Bilan

Pour les eaux souterraines : les évaluations prospectives et des tendances restent délicates, car les questions des temps de transferts et de l’inertie de la nappe (temps de transfert) restent discutées et empreintes d'importantes marges d'incertitudes (les aléas telles que sécheresses ou saisons anormalement humides modifient les flux de nitrates et leurs vitesse).

Pour les eaux de surface et marines ; les bilans successifs des 4 premiers plans d'actions montrent que malgré des efforts et de premiers résultats encourageant, il n'y a pas encore d'amélioration tendancielle nette observable dans la plupart des masses d'eau concernant les teneurs en nitrates.
Localement certains progrès s'expliquent par une déprise agricole, et en France comme en Belgique, dans les zones où les sols sont les plus riches où là où l'élevage industriel est le plus développé, la pression environnementale des nitrates agricoles reste dans l’ensemble très élevée. Des progrès significatifs (couverture partielle des sols, légère progression de l'agriculture bio, pratiques de raisonnement, bandes enherbées) ont réduit certains facteurs à risque. Et la couverture des sols réaugmente globalement en hiver, mais ceci ne compense pas encore les effets des derniers retournements de prairies, ni les effets agronomiques de l'intensification de l'agriculture. En 2008, la part absolue de sols nus était encore élevée en hiver et en automne (visible sur les images satellitales). De plus, un sol couvert n'est pas en soi une garantie de « non-pollution ». Enfin, les jachères ont disparu, parfois au profit des agrocarburants dont le bilan écologique est maintenant revu à la baisse. Et la qualité écologique (en terme d'utilité pour la biodiversité) des bandes enherbées reste pauvre. Et, localement, les prairies permanentes ont encore régressé entre 2005 et 2009.


Contentieux

Cette directive a inégalement été respectée ou trop tardivement appliquée dans certains pays. Elle a pour cette raison été dans les années 1990 une source importante de contentieux européen (entre l'Europe et certains États-membres, dont la France).


Sources : Wikipedia

 

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