Un microgramme de pesticide, c’est négligeable, nous dit-on.
Dans 100 grammes d’un pesticide donné, il y a environ
1 000 000 000 000 000 000 000 000 molécules, ces « petites bêtes » nocives.
Dans un microgramme de ce produit, il y en aura donc 100 000 000 fois moins, « on » nous dit que c’est négligeable ( à notre échelle ) et que le risque de toxicité est nul ou négligeable.
Combien reste-t-il de molécules dans ce microgramme ?
Il n’en reste que 10 000 000 000 000 000 !
Considérons maintenant un nanogramme ( 1000 fois plus petit que le microgramme ), c’est un milliardième de gramme ou encore : vous prenez un kilogramme que vous partagez en un million de parts égales, puis vous partagez une de ces minuscules parties encore en un million de parts égales.
Combien reste-t-il de molécules dans ce minuscule nanogramme ?
Il en reste encore 10 000 000 000 000 ! Dix milles milliards.
La loi considère que la limite doit être de 0,1 µg/l ( 0,1 microgramme par litre ou 100 nanogrammes par litre ).
Elle tolère 1 000 000 000 000 000 molécules par litre, un million de milliards de ces « petites bêtes » par litre, … trois fois rien.
Un rien qui vaut donc tout de même 333 333 333 333 333, 333 … !
De quoi convaincre que l’homéopathie peut-être parfois efficace à doses répétitives.