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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 14:18

Sur les traces de Sophie Le Gall, en 45 minutes, Inès Léraud nous fait voyager dans l’enfer glacial des catacombes de la République.

Si la descente commence en Bretagne, ce train fantôme vous ramène rapidement à une réalité nationale.

Accrocher les ceintures, la descente est vertigineuse … sauf pour les malentendantsFrance Inter 22 02 2015

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 16:33

station-epuration-vitteaux-avril-2014---01.jpg

 

STEP ou step : Station d'épuration

 

Le contenu des deux premières demies-bouteilles sont des prélèvements avant que Veolia intervienne.

 

Au troisième jour, troisième bouteille, Veolia  commence à résoudre le problème de surcharge.

 

Au quatrième jour, quatrième bouteille, Veolia résout le problème de surcharge des bassins de la station d'épuration ( mais celui de la rivière ).

 

Le septième jour, cinquième bouteille, la pollution redevient normale !!!

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Ci-dessous, après une semaine, nous remarquons un précipité brun au fond des bouteilles et une pollution donnant une forte coloration des eaux rejetées. Une forte odeur caractérise ces rejets de step :

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station épuration vitteaux avril 2014 - 02

A suivre, une rétrospective de la pollution des step, gérées par nos élus qui se permettent de sanctionner les assainissements individuels de leurs électeurs.

 

La gestion de l'eau ou des eaux usées n'est qu'un pur reflet de notre société.

 

 

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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 11:09

 Pollution par des  fraîches boulettes de "goudron"

 

Parcs à huîtres, à moules ... en bord de mer ... à suivre.

 

Photos prises sur 500 mètres de plage

 

 carte-sos-vendeecote-14-02-2014.png

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 00:37

 

Suite aux mails reçus à propos du dernier article, voici le petit test que vous propose et que je fais couramment.

 

1°/ J'achète une bouteille d'eau de table, aujourd'hui chez LIDL pour apprécier le discount, une eau de source provenant de 44530 - Guenrouët.

 

2°/ Je vais sur GOOGLE pour localiser la source : 

 

44530 Guenrouet

 

Je remarque une forte densité de cultures.

 

 3°/ ENSUITE, je vais voir les analyses chimiques du secteur, publiées sur le site gouvernemental :

http://www.igepac.com/pages/ANALYSES_de_leau_de_votre_commune-1788179.html /

 

 

eau analyse 44530 Guenrouet 2007

Je remonte 6 ans en arrière, jusqu'en mars 2007, PAS une seule analyse de pesticides.

 

4°/ J'utiliserai donc cette eau pour arroser mes petits radis !

 

AVERTISSEMENT : cette eau est peut-être buvable, mais dans le doute je m'abstiens d'en donner à ma petite fille.

 

JE CHOISIS UNE EAU DE MONTAGNE qui est plus souvent buvable qu'une eau dite " de source " sans autre dénomination car c'est souvent une eau brute de campagne généralement agricole.

 

 

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Lidl est une entreprise allemande de hard-discount.

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26 mars 2013 2 26 /03 /mars /2013 00:57

 

 

RV10.pngRappelons que les produits chimiques de synthèse envahissent notre environnement et la moindre des choses que le consommateur réclame, c’est d’être informé du contenu de son alimentation.

 

Rien de surprenant pour nous : « 80 % de l’eau du robinet et 10 % des eaux en bouteille contiennent des molécules indésirables » nous fait savoir 60 Millions de Consommateurs avec France Libertés. Pas d’affolement pour autant, l’eau reste potable nous rassure le Président de France Libertés ( sur France Infos ), tout en précisant qu’un cocktail de produits en faibles quantités peut être dangereux.

 

Car si l’on veut paraître « sérieux » il ne faut surtout pas faire peur au bon peuple qui pourrait s’affoler inutilement, n’étant pas habitué à être pris pour adulte.

 

Mais vouloir paraître n’est pas le style de ce site. Comme il est impossible de ne pas ingurgiter son propre cocktail quotidien, nous consommateurs, nous devons exiger des pouvoirs publics de nous faire connaître le contenu de nos produits alimentaires.

( Oui, … mais il nous manque une association de consommateurs, digne de ce nom ! )

 

Voici la liste des 85 molécules qui ont été recherchées :

Phtalates : Diméthylphtalate (DMP), Di octylphtalate (DOP), Di 2-éthylhexylphtalate (DEHP), Butylbenzylphtalate (BBP), Di butylphtalate (DBP), Di isobutylphtalate (DIBP), Diéthylphtalate (DEP)

Médicaments : Tamoxifene, Diclofenac, Tramadol, Ceftriaxone, Ciprofloxacin, Clarithromycin, Ofloxacine, Piperacillin, Pristinamycin IIA, Sulfamethoxazole, Trimethoprime, Sertraline, Prednisolone, Ketoprofen, Buflomedil, Cyamemazine, Furosemide, Bezafibrate, Atenolol, Losartan, Naftidrofuryl, Pravastatin, Carbamazepine, Oxazepam, Fluoxetine, Diosmin, Propanolol, Epoxycarbamazepine, Erythromycine, Fenofibric acid

Perturbateurs endocriniens (dont hormones utilisées dans un cadre médical) : Bisphenol A, Prednisone, Biochanine_A, Coumestrol, Daidzeine, Formononetine, Ethylhexyl diphenyl phosphate, Tributyl_phosphate, Triphenyl_phosphate, Tripropyl_phosphate, Tris(2-butoxyethyl)phosphate, Tris(2-chloroethyl)phosphate, Tris(2-chloroisopropyl)phosphate, Tris(2-ethylhexyl)_phosphate, Tris(dibromopropyl)phosphate, Progesterone, Testosterone, Levonorgestrel, Norethindrone

Pesticides : 2,4-D, 2,4-MCPA, Ametryne, Atrazine, Bentazone, Carbofuran, Chlortoluron, Cyanazine, Desethyl-terbuthylazine, Diflufenicanil, Dinoseb, Diuron, Hydroxyatrazine, Imidacloprid, Isoproturon, Linuron, MCPP, Metazachlore, Methabenzthiazuron, Metobromuron, Metolachlore, Metoxuron, Monolinuron, Oxadixyl, Piperonyl_butoxide, Prometon, Propazine, Sebuthylazine, Sebuthylazine-desethyl, Secbumeton, Simazine, Tebutame, Terbuthylazine, Terbutryne

Dommage d’avoir oublié la plus répandue des molécules : le glyphosate, substance active du Roundup.

 

« Concernant l'eau du robinet, huit prélèvements sur les dix que nous avons effectués contiennent au moins un des polluants recherchés. Plus troublant encore : l'eau en bouteille n'est pas épargnée par la pollution. Sur 47 échantillons analysés, 10 présentent des traces de pesticides ou de médicaments.

 

Ainsi 10 % des échantillons d'eaux en bouteille analysés contiennent des traces de tamoxifène, une hormone de synthèse utilisée dans le traitement du cancer du sein. »

Voir l’article complet de 60 Millions :

http://www.60millions-mag.com/actualites/articles/qualite_de_l_eau_nbsp_difficile_d_echapper_aux_polluants

 

Le lobby agricole plus fort

que celui des consommateurs

 

Les pesticides sont reconnus dangereux pour la santé des agriculteurs. Mais soyons encore rassurés, ils ne sont pas dangereux dans notre alimentation.

 

Par contre, manger du cheval pourrait faire scandale ... ( NB : il y fort longtemps que je ne mange plus mon meilleur ami ).

 

La Mutuelle de santé agricole reconnaît la maladie de Parkinson comme maladie professionnelle due aux pesticides. Décret 2012-665 du 4 mai 2012 :

http://www.preventica.com/actu-enbref-maladie-parkinson-reconnue-professionnelle-agriculteurs-3300512.php

 

Ce 21 mars, l'État a été condamné par la Cour d'appel de Nancy à indemniser un agriculteur

http://www.leparisien.fr/environnement/pesticides-toxiques-l-etat-condamne-a-indemniser-un-agriculteur-21-03-2013-2659549.php

 

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 TOUJOURS d'actualités, la production igepac :

 

Les eaux que nous buvons

 

    ( 1 - Généralités )

 

    ( 2 - La chimie de l'eau buvable )

 

PDF à télécharger gratuitement

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6 février 2013 3 06 /02 /février /2013 21:10

Du métaldéhyde, un pesticide anti-limaces, a été détecté dans les cours d'eau de la région de Nantes.

 

" Pour la première fois en sortie des stations de traitement d'eau potable " nous rassure l'Agence régionale de la santé et d'ajouter : " Les eaux destinées à la consommation humaine sont déclarées non conformes mais elles ne présentent pas de risque sanitaire ".  Ouf, y nous ont fait peur. Il est vrai qu'un peu de tue-limace dans un biberon n'est pas mortel ... pour le bébé.

 

 

" Depuis l'automne, les fortes pluies conjuguées aux températures clémentes ont favorisé la prolifération des limaces et donc l'usage du métaldéhyde. 

 

Un premier "pic de pollution" a été observé, tout particulièrement dans le Maine-et-Loire, en novembre ; un second à la mi-décembre.

 

Les exploitants des usines de production d'eau potable ont mis en oeuvre sans délai les mesures correctives (renforcement des traitements, mélanges d'eau, arrêt des captages les plus impactés) lorsque cela était techniquement possible.

 

A ce jour, la situation évolue favorablement, une diminution des concentrations au niveau des cours d'eau est observée. "

 

http://www.nantes.maville.com/actu/actudet_-Pays-de-la-Loire.-Du-produit-anti-limaces-dans-les-cours-d&039;eau_fil-2288898_actu.Htm

ou

http://pays-de-la-loire.france3.fr/2013/02/06/pays-de-la-loire-du-metaldehyde-dans-leau-potable-du-robinet-195319.html

 

Comment vous débarrassez de votre ver solitaire ?

- Allez faire une cure d'eau du robinet à NANTES, y paraît qu'ça marche bien en ce moment.

 

 

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4 février 2013 1 04 /02 /février /2013 00:06

   

plateau-fruits-de-mer.PNG

  

 Voici un article bien argumenté de Laurent Colasse ( Association SOS MAL de SEINE ) qui nous fait un bref bilan (non exhaustif) de l'impact de la pollution de l'eau par le plastique sur notre alimentation. 

  

Suite à l'article du Journal de l’Environnement du 25 janvier 2013 « Les poissons du channel mangent aussi du plastique » (1), qui est une reprise de l'interview du Guardian (2).

 

Voici ce que l'association SOS Mal de Seine en traduit

 

La présente étude fournit la première mention de la présence du plastique dans le tube digestif de 10 poissons en Manche (3).

L'étude a été réalisée par le Docteur en biologie marine Richard Thompson de l'Université de Plymouth. C'est un spécialiste anglais des microplastiques (4).

 

Il travaille pour l'application de la Directive Cadre européenne "Stratégie pour le Milieu Marin" DCSMM (ou MSFD en anglais) (5). Son étude est parue dans Marine Pollution Bulletin. Un tiers des poissons attrapés dans la Manche pour cette étude sont contaminés par du plastique : Il y avait en moyenne deux petits morceaux de plastique (68% fibres) de l'ordre du millimètre (0.13 à 14.3mm) dans leur appareil digestif. (Minimum 1, Maximum 15 morceaux de microplastiques dans les 504 poissons examinés).

 

Certaines espèces de poissons sont un peu plus "touchés" que d'autres mais cela reste comparable.

 

Les plastiques retrouvés dans les estomacs sont : Rayonne (57,8%) Polyamide (35,6%), polyester (5,1%), le polystyrène (0,9%), polyéthylène (0,3%) et acrylique (0,3%). La rayonne est un polymère synthétique utilisé dans le textile, les vêtements, l'ameublement, l'hygiène féminine et les couches...

Polyamide et polyester sont très utilisés pour la pêche. (mais aussi pour les vêtements ?)

 

Thompson émet l'hypothèse qu'il s'agit du résultat indirect de nos eaux usées.

Richard Thompson est déjà à l'origine de cette révélation (6). Les microplastiques dans les océans viennent sûrement en grande partie de nos machines à laver !

 

Il conclut que les plastiques sont ingérés en faible abondance mais par un grand nombre de poissons et d'espèces de poissons. Il ne sait pas si ces microplastiques restent longtemps dans les estomacs (il faut des études plus poussés) mais il rappelle les 48 jours de séjour dans les moules (7). Il ne sait pas l'effet sur l'alimentation humaine : Nous ne mangeons pas les estomacs des poissons incriminés...

 

Ah oui au fait ? En France, on n'a pas parlé de ça cet été ?

 

La pollution des moules belges : un article de RTL Belgique du 27 août 2012 (8) faisait référence aux recherches du Docteur Colin R. Janssen ( Toxicologue à l'université de Gand - Laboratory of Environmental Toxicology and Aquatic Ecology, Ghent University, Jozef Plateaustraat 22, B-9000 Ghent, Belgium) dont voici la publication scientifique en traduction sur Google :

http://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www.ugent.be/en/news/bulletin/research-shows-that-mussel-meat-contains-microplastics&prev=/search%3Fq%3Djanssen%2Bmicroplastic%2Bmussels%26hl%3Dfr%26safe%3Doff%26tbo%3Dd%26rls%3Dig%26biw%3D1280%26bih%3D820%26site%3Dwebhp&sa=X&ei=zN8IUa6IL6rD0QX_9YDIDA&sqi=2&ved=0CDoQ7gEwAA

 

 

  Il y a donc URGENCE à comprendre ce que l'on redoute

et à faire comprendre l'évidence. .

  

 

Je vous souhaite un excellent plateau de fruits de mer avec le petit coup de blanc qui va bien...

Résumé de 48 secondes en vidéo : PLASTIQUE SEDUCTION.

 

___________________  

 

 

Les références

 

(1) ( http://www.journaldelenvironnement.net/article/les-poissons-du-channel-mangent-aussi-du-plastique,32803?xtor=EPR-9

 

(2) http://www.guardian.co.uk/environment/2013/jan/24/fish-channel-plastic-contamination/print

 

(3) http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0025326X12005668

(Lusher A.L. & al, 2012 in press)

 

(4) http://www.plymouth.ac.uk/staff/rcthompson

 

(5) http://ec.europa.eu/environment/marine/pdf/9-Task-Group-10.pdf

 

(6) http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es201811s

 

(7) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18678044

 

(8) http://www.rtl.be/info/belgique/societe/902552/nos-moules-seraient-touchees-par-la-pollution-de-la-mer-du-nord

 

 

   

logo maldeseine - http://maldeseine.free.fr -

 

 

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13 décembre 2012 4 13 /12 /décembre /2012 19:26

 

FRANCE INFO ce Jeudi 13 Décembre 2012 à 15:42

 

La France a interdit jeudi le bisphénol A dans les contenants alimentaires. Plusieurs études avaient conclu à sa dangerosité, notamment comme cancérigène et neurotoxique. La substance sera interdite dès 2013 dans les contenants alimentaires destinés aux bébés, mais il faudra attendre début 2015 pour qu'elle soit prohibée dans les autres.

 

Dès 2013, le bisphénol sera interdit pour les contenants alimentaires destinés aux bébés et début 2015 pour les autres.

 

La France sera le premier pays au monde à adopter une mesure aussi générale", se félicitait jeudi la socialiste Patricia Schillinger, la rapporteure du texte au Sénat, alors que le Parlement a définitivement voté la loi interdisant le bisphénol A dans les boîtes de conserve et autres pots d'aliments en 2015.

 

Cancérigène et neurotoxique

 

Le perturbateur endocrinien avait été jugé dangereux par de nombreuses études qui soulignaient son caractère cancérigène et neurotoxique, un rapport de 2011 de l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation ayant jugé nécessaire de le remplacer "sans tarder".

 

Dès 2013, le bisphénol sera interdit pour les contenants alimentaires destinés aux bébés et début 2015 pour les autres. C'est peut-être là que le bât blesse, selon Yannick Vicaire, chargé de mission au réseau environnement santé qui plaidait pour une interdiction définitive tout de suite, pour l'ensemble des contenants alimentaires.

 

"Mauvaise foi" des milieux économiques

 

Il condamne la "mauvaise foi" des milieux économiques, qui repoussent une nouvelle fois les délais "écouler leurs stocks" : "Il y a d'un coté une cohérence pour la santé des nourrissons, de l'autre une incohérence pour l'alimentation des parents, alors qu'elle conditionne celle du fœtus : chaque année, 830 000 enfants naissent, mais avant leur naissance, ils sont évidemment exposés à l'alimentation de leur maman.", explique-t-il au micro de France Info.

 

La suite de cet article ici :

http://www.franceinfo.fr/sciences-sante/il-faudra-attendre-2015-pour-que-le-bisphenol-soit-totalement-interdit-832201-2012-12-13

 

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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 17:15

 

 

Ordures ménagères - compost - épandage

 

=

 

Pollution de l'environnement

( sol agricole et nappes phréatiques )

 

=

 

ALIMENTATION en question en bout de chaîne

 

 

 RV11

 

 

La méthanisation est une bonne solution de moindre pollution. Mais que faire des milliers de tonnes de résidus. En france nous adorons épandre nos résidus pollués car, pour notre législation ( c'est-à-dire suivant la décision politique de nos élus ) la pollution n'est qu'une affaire de concentration. Un incroyable jeu de roulette russe dont les futures générations seront témoins du résultat.

 

 

 

 

 

Quelle valorisation organique au bout de la chaîne ?

par Stéphanie Senet du journal de l’environnement

 

Sous le coup d’un moratoire, le projet d’usine de tri-méthanisation de Romainville (Seine-Saint-Denis) a donné lieu à deux nouveaux audits, l’un portant sur les risques de l’installation et l’autre sur les débouchés, flous, du compost.

 

Pour rappel, le projet piloté par l’Agence métropolitaine des déchets ménagers (Syctom) prévoit la construction d’une usine de tri-méthanisation d’une capacité de 315.000 tonnes d’ordures ménagères par an (1). L’autorisation de l’exploitation a été accordée par un arrêté préfectoral du 17 janvier 2011, pour une mise en service en 2015. Mais le projet a été bloqué suite à l’opposition croissante des riverains et des élus locaux, en raison des risques d’accidents, de nuisances et de la remise en cause du tri mécano-biologique ou TMB (voir JDLE). Un moratoire a été décidé en février dernier. La décision de poursuivre ou non ce projet doit être prise par le Syctom le 19 décembre prochain.

 

Le premier audit représente une lecture critique des études de dangers et d’impact fournies par l’exploitant Urbaser. Réalisé par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris), il relève «les faiblesses des mesures de maîtrise des risques sans que cela porte à conséquence sur le fond». Les experts relèvent quand même à la hausse la gravité de certains scénarios, comme la ruine du digesteur suite une montée en pression à l’intérieur, ainsi que la probabilité de certains accidents majeurs. Ce qui change quelque peu la grille de hiérarchisation des risques présentée dans le dossier d’Urbaser.

 

Du côté des impacts, l’Ineris identifie également plusieurs failles, comme la concentration dans l’atmosphère des émissions d’ammoniac (NH3) de la future usine, et la possibilité de réduire certains polluants (Cd, As, Pb, H2S, NH3, NOx, SO2 et PM10), pour l’heure non identifiées dans le dossier. Il recommande de réaliser plusieurs études complémentaires afin de préciser l’efficacité énergétique des procédés techniques utilisés dans l’usine, l’impact paysager de la plate-forme portuaire autour du canal de l’Ourcq (il est prévu de transporter les digestats issus de la méthanisation par voie fluviale), l’impact sur les trafics routier et fluvial, la réduction du rejet de biogaz brut dans l’atmosphère. Il recommande aussi d’éviter le stockage de produits polluants au niveau de la plate-forme portuaire, et de mettre à jour la modélisation des rejets d’odeurs.

 

Le dernier audit porte sur l’analyse environnementale du digestat et du biogaz issus du TMB. Réalisé par le cabinet suisse Erep, il offre tout d’abord un panorama intéressant du développement du TMB en Europe, qui montre qu’il s’agit d’un choix avant tout politique. On trouve en effet une centaine d’installations en France (y compris en projet), 48 en Allemagne, 16 en Autriche, 133 en Italie, une trentaine en Espagne, 1 au Portugal, et aucune au Royaume-Uni.

 

Alors que Bruxelles prépare actuellement un règlement précisant, pour le compost, les conditions de sa sortie du statut de déchet, l’Europe semble divisée en deux camps: d’un côté les pays voulant favoriser la production de compost à partir de biodéchets collectés séparément (Allemagne, Autriche, Pays-Bas, Flandres) et de l’autre les pays souhaitant défendre leurs installations de TMB, comme la France, l’Espagne ou la Pologne. Ceux-ci font pression pour que le compost puisse être produit à partir d’ordures ménagères en mélange.

 

Quelle que soit l’issue des négociations, la question de l’avenir des composts reste entière. En France, par exemple, seulement 1 kilogramme par habitant et par an est produit à partir du digestat d’une usine de méthanisation. L’essentiel du compost (24 kg/hab/an) provient des plates-formes de compostage de déchets verts.

 

Si le compost produit par une usine de TMB est certes conforme à l’actuelle norme française NFU 44-051, sera-t-il pour autant valorisé en épandage? Le taux de valorisation organique est des plus aléatoires, oscillant entre 6% à Amiens (Somme) et 27% à Varennes-Jarcy (Essonne). A Montpellier (Hérault), 95% du digestat est même destiné à la mise en décharge…

 

France Nature Environnement rappelle que si Bruxelles favorise le compost issu du TMB, elle donnera un coup d’accélérateur à un produit contenant du plastique, du verre et des métaux, comme le cadmium et le mercure. «Les agriculteurs en sont conscients puisqu’ils ont refusé de signer une charte autorisant ces composts et que ceux-ci sont exclus de la charte sur l’agriculture biologique», rappelle Penelope Vincent-Sweet, pilote du réseau Déchets.

 

A Romainville, l'association de défense des riverains Arivem et la municipalité (ainsi que celle de Bobigny) déplorent de leur côté que la remise en question globale du projet ne soit pas permise par le cahier des charges des récents audits.

 

(1)L’usine sera complétée par un centre de tri des collectes sélectives et d’un centre de pré-tri des objets encombrants.

 

http://www.journaldelenvironnement.net/article/tri-methanisation-un-compost-en-decharge,31666

 

Les métaux sont la partie visible d'un énorme iceberg.

 

ET les conséquences sur l'alimentation humaine de centaines de produits chimiques de synthèse présents dans les épandages ?

- Sans importance. AUCUNE LEGISLATION de contrôle chimique EXISTE pour cette multitude de produits polluants !!!

Voir ici une preuve : http://www.trivalis.fr/-Resultats-d-analyses-.html

 

Qui, de nos politiques, connaissent l'existance des produits chimiques de synthèse dans nos déchets ?

 

Nous avons lu sur ce même site que cette politique écologique de l'épandage des résidus des ordures ménagères est officiellement autorisé pour des cultures maraîchères, en Vendée et en Bretagne. SANS OUBLIER l'épandage des résidus de station d'épuration ( eau et compost ) et il est même prévu un label bio !!! Telle est la gestion de notre société où, seuls, les intérêts particuliers règnent en maîtres.

 

Rêvons d'un parti qui se préoccuperait de l'Environnement dans lequel l'homme ne serait plus un prédateur mais un être vivant intelligent ! 

 

 

 

   

 

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27 juin 2012 3 27 /06 /juin /2012 16:07

Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à l'existance de ce blog durant ces trois dernières années.

 

SI VOUS CONNAISSEZ UN REPRENEUR ... igepac est à céder à toute personne ayant du temps libre pour défendre les idées développées sur les blogs d'informations.

 

 

 

UN MAIL INTERESSANT pour illustrer cet aurevoir.

 

 Je me présente. Je m'appelle Pascal. Je m'intéresse de près à la politique de l'eau et à l'état de nos ressources depuis quelques années déjà. Ayant été moi-même concerné par plusieurs arrêtés d’interdiction de consommation de l'eau dans ma commune, j'ai décidé d'enquêter pour savoir si cette situation était exceptionnelle ou bien si ce genre d’événement était plus fréquent.

 

J'ai ainsi sillonné internet durant plusieurs mois à la recherche d'articles de presse qui signaleraient d'autres pollutions. Les articles étaient si nombreux qu'il m'a fallu trouver un moyen de les rassembler. J'ai donc décidé de créer une carte interactive et ouverte à tous pour que les internautes puissent obtenir des informations sur le passif de l'eau potable dans leur région. ( voir sur le blog suivant )

 

Je tiens aussi à jour un blog dont l'objectif est d'alerter sur des pollutions de l'eau en cours en France : http://pollution-eaux-france.blogspot.fr/

 

Ma démarche est individuelle et avant tout citoyenne. Si elle vous intéresse, je serai ravi de mettre à votre disposition mon travail, mon but étant que celui-ci trouve plus d'écho.

 

Quelques lignes sur votre blog seraient déjà d'une grande aide.

 

Amicalement,

Pascal

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Publications récentes d'igepac

aout-2011

    - Les eaux que nous buvons

    ( 1 - Généralités )

    ( 2 - La chimie de l'eau buvable )

 

    L'arnaque des tarifications

 ( abonnement & tarification progressive )

 

     

 

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1/
 La fourniture de l’eau doit être un service public, sa gestion financière doit être faite par la collectivité
  
2/  L'eau des particuliers doit être différenciée de celle des activités professionnelles : suppression des parts fixes ( abonnements ) et en urgence celle de la partie assainissement.

3/  L'Agriculture polluante doit payer sa propre pollution, sinon  cette pollution doit être prise en charge par la collectivité nationale.
      

P. S. Qui N'a Rien À Voir, ...

Epandage : pollution évitable

Les Seigneurs parisiens