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12 février 2010 5 12 /02 /février /2010 07:00

 
vasles moutonet comment une commune accepte le principe de « taxer » plus fortement les moins pollueurs pour « indemniser » les plus gros pollueurs.

 



« Vasles est un charmant petit village qui compte 1 600 habitants et 18 000 brebis, est situé en Deux-Sèvres dans le Canton de Ménigoute ( à 35 km à l’ouest de Poitiers ). ... . Le territoire accueillant de Vasles abrite l'Homme depuis plus de 100 000 ans. Plusieurs sites préhistoriques sur la commune … ». Sur le site de la commune  http://www.vasles.info

 

Ce site est bien contemporain mais igepac y a découvert des informations bien préhistoriques mais toujours de coutume dans notre Gaule du III ième millénaire.

 

Nous prenons Vasles en exemple de gestion de l’eau de nos campagnes, mais ce constat est national. Lorsque de trop gros frais d’investissement ( eau potable et assainissement  ) sont à réaliser dans des petites unités, il est nécessaire de rallier une plus grosse collectivité pour partager d’énormes dépenses. De toute façon, le prix de l’eau augmentera pour couvrir ces frais et c’est là que nos élus sont mal à l’aise : comment expliquer une telle politique, parfois nécessaire, mais pas toujours, en gardant sa notoriété et sa fonction d’élu ? La transparence n’est jamais au rendez-vous et le burlesque est souvent là.

 

Regardons comment la commune de Vasles s’y est prise pour annoncer une telle nouvelle à ses habitants.

 

logo nouvelle republique 2 << Lisez les coupures de presse

 

 

Ce que nous disent les élus dépassés par les évènements

 et qui ne savent plus gérer une situation financière

qui se faisait au jour le jour sans aucune prévision

à moyen ou long terme.

 

Il faut confier la gestion de l’eau à un professionnel ( donc privatiser ).

« C’est devenu trop onéreux … . Nous ne pouvons pas équilibrer le budget.  … . Le réseau est trop vieux, … ça fuit de partout  ... et ça coûte cher. » et « deux millions d’emprunt » pour une nouvelle station d’épuration, « quel aurait été le prix du m3 ? ». Ne vous inquiétez pas « le fermier prend une fois par an un abonnement d’environ 70 € »,  mais surtout « le prix de l’eau ne changera pas ».

 

Donc la municipalité demande au fermier ( Lyonnaise & Cie ), via le syndicat des Eaux, de lui offrir ce qu’elle n’avait pas les moyens de se payer. L’espoir fait vivre nos élus qui peuvent croire que ces millions vont tomber de la hotte Lyonnaise du Père Noël.  Mais jusqu’où peut aller l’incrédibilité d’une telle politique. Ces deux millions, plus la commission du fermier ( 30 % - ou plus? ) seront payés par le contribuable-usager dépendant du syndicat. La solidarité syndicale fonctionnera-t-elle ou le fermier se débrouillera-t-il pour conserver l’assainissement existant ? Une certitude, le prix de l’eau ne pourra qu’augmenter.

Normal, si l’assainissement est à rénover, mais pas normal de mentir : ce qui n’est pas le cas de Vasles, bien sûre.

 

PS : habitants de Vasles prenez la parole pour nous informer de la suite de la gestion de votre eau.

 

 

 

Définition de la privatisation (par igepac)

 

C’est la gestion

- de l'approvisionnement,

- de la distribution de l'eau,

- de la collecte,

- du traitement des eaux usées,

- AVEC la gestion financière.



ane 02C’est une parfaite absurdité que de confier la  gestion financière à un sous-traitant industriel ( que l’Administration et nos élus appellent le fermier )
et qui, comme sous l’Ancien Régime le fermier général, collecte auprès des citoyens des « impôts » pour la collectivité. L’actualité quotidienne nous apporte la preuve que la gestion financière de notre argent par ces privés est INCONTROLABLE.

 



Gardons la gestion financière

et prenons de véritables sous-traitants.

 

Les conséquences
 

Pourquoi donner la gestion financière totale du service des Eaux à un privé sachant qu’aucun contrôle ultérieur du bien fondé du prix de l’eau ne sera possible ?


Si les grandes villes ont parfois les moyens de se battre pour obtenir un prix plus raisonnable, à la campagne tout est permis et les prix sont souvent démentiels : c’est le paradis pour les fermiers où il suffit de demander pour obtenir. Qui est capable de contrôler ? Quel élu pourra dire non à son sous-traitant qui va lui payer un bon repas ( au frais de la princesse ) après chaque réunion du syndicat ? Et surtout, pourquoi se prendre la tête pour quelques euros supplémentaires par mois
( remarque d’un sénateur «  de gauche » en public : de quoi vous plaignez-vous, pour 30 € par mois, vous avez l’eau courante à la maison ! )

 

 

 

Un rappel ou une évidence mathématique

 sur les conséquences

du mode de facturation avec abonnement

 

« le fermier prend une fois par an un abonnement d’environ 70 € »

L’abonnement ou part fixe est un droit d’accès à l’eau, un « impôt sur la solitude », un « impôt sur la sous-consommation »,

un « impôt sur la sous-pollution »

et c’est le cas de Vasles.


Lorsque vous payez un abonnement ( les parts fixes de votre facture d’eau ), c’est un « droit obligatoire d’accès à l’eau » avant de consommer une goutte d’eau. D’autre part, moins vous consommez, moins vous polluez mais plus votre prix de revient du mètre cube d’eau sera élevé.


Un abonnement sur la partie assainissement de votre facture révèle soit une ignorance de la gestion financière soit la volonté de faire payer les investissements et la dépollution plus fortement aux plus petits pollueurs ( des particuliers ), au bénéfice des plus gros pollueurs
dont les activités professionnelles.


Le plus subtile que nous ont concoctés nos élus : « il faut que tout le monde participe … » , c’est la participation citoyenne. Si vous vivez seul(e), premier handicape : vous n’avez qu’un revenu ( en couple, vous ne payez qu’un abonnement et vous avez deux revenus ). Et de plus vous devrez payer plus cher car vous consommez moins et par conséquent VOUS POLLUEZ MOINS.

 

le_journal.png
<< Voir une étude d’igepac



Le montant de l’abonnement de l’assainissement devait officiellement servir à rembourser les dettes d’investissement : bilan la moitié des rejets venaient des activités professionnelles qui participaient à hauteur de pourcentage des montants des abonnements c'est-à-dire dans ce cas 10 % ! Merci à messieurs nos élus « gestionnaires » qui travaillent pour l’intérêt général de la collectivité !!!


La loi considère la gestion de l’eau comme une activité commerciale.

 

IL FAUT SE MOBILISER DANS L’URGENCE,

POUR OBTENIR LA SUPPRESSION DES PARTS FIXES 

RELATIVES A L’ASSAINISSEMENT.

LE POLLEUR NE DOIT PLUS ÊTRE PRIVILEGIĖ.

 

 

DE PLUS LA PRESENCE DE PARTS FIXES

PERMET TOUJOURS A LA COLLECTIVITE

DE VENDRE A PERTE

AUX PLUS GROS CONSOMMATEURS POLLUEURS !!!

 


Les explications moyenâgeuses de nos élus pour justifier le maintien des parts fixes, et pour favoriser le privé, n’ont aucun sens au XXIème siècle.
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1/
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2/  L'eau des particuliers doit être différenciée de celle des activités professionnelles : suppression des parts fixes ( abonnements ) et en urgence celle de la partie assainissement.

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