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8 mars 2011 2 08 /03 /mars /2011 08:06

logo-afssa 

 

Le Conseil d'État a « taillé un costume sur mesure à Roselyne Bachelot (…) elle aurait couvert quelques “illégalités”, doublées de “partialité”. Une histoire d'eau plutôt difficile à avaler », révèle Le Canard enchaîné. Dans son édition d'aujourd'hui, l'hebdomadaire satirique trace l'histoire de deux particuliers qui avaient breveté un système la filtration lente des eaux brutes dans une série de bacs successifs afin de les rendre potables.

 

Le brevet est déposé le 22 mars 2002 sous le nom de « spirofiltration ». Puis, les intéressés ont créé leur société dénommée Aquatrium. Puis une étude expérimentale avait été lancée sur deux communes de la Meuse ayant donnée leur accord, le tout sous la surveillance des autorités sanitaires du département. L'opération s'est avérée concluante et surtout moins coûteuse que les solutions proposées par les multinationales de la distribution des eaux : 210 000 euros pour les deux communes en tout et pour tout.

 

Une-histoire-d-eau-eclabousse-Bachelot-le-canard-1.JPG

 

Une-histoire-d-eau-eclabousse-Bachelot-le-canard-2.JPG

 

 

Compléments d'informations :

http://fr.wikinews.org/wiki/Droit_en_France_:_le_Conseil_d%27%C3%89tat_taille_un_costard_%C3%A0_AFSSA_concernant_la_spirofiltration


http://web.aquatrium.free.fr/HTML/Spirofiltration.htm

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3 mars 2011 4 03 /03 /mars /2011 00:09

assemblee-nationale-02Question publiée au JO le : 22/02/2011 page : 1704

 

De M. Richard Mallié, sur l'étude récente de l'Agence nationale de sécurité sanitaire concernant les résidus de médicaments destinés à l'homme ou aux animaux retrouvés dans l'eau potable.

 

Même si aucune molécule n'a été retrouvée a des niveaux élevés, de nombreuses traces de résidus chimiques ont été identifiés.

 

Près de 25 % des échantillons prélevés par l'Anses contenaient des résidus.

 

On y a retrouvé la présence simultanée d'une à quatre molécules. Hormis la caféine, les molécules les plus fréquemment retrouvées proviennent d'antiépileptiques (carbamazépine) et d'anxiolytiques (oxazépam).

 

D'ailleurs, selon les experts, la présence de carbamazépine pourrait constituer une molécule « témoin » attestant de la présence et de la persistance de médicaments dans l'eau.

 

En conséquence, il souhaite connaître les intentions du Gouvernement à ce sujet.

 

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 00:03

 

algaepictureweb.jpg

 

Les chercheurs de Rochester Institute of Technology développent du biocarburant à partir de micro-algues cultivées dans des eaux usées. Le projet est doublement «verts» parce que les algues consomment des nitrates et des phosphates et permet également de réduire les bactéries et les toxines dans l'eau. Le résultat final : des eaux usées épurées de certains polluants et un biocarburant.

 

Les eaux usées épurées peuvent être réinjectés dans les stations d’épuration pour y subir un nouveau traitement, tandis que le biocarburant peut alimenter les autobus, les camions et le matériel agricole par exemple.

 

Les algues ont beaucoup d'avantages. Elles sont moins chères et plus rapides à produire que le maïs, qui nécessite des apports riches en éléments nutritifs du sol, des engrais et des insecticides.

 

Les algues sont des organismes simples. Elles utilisent la photosynthèse pour convertir la lumière solaire en énergie. Elles ont donc besoin seulement d'eau et de lumière pour se développer.

 

« Les algues, comme matière première renouvelable, se développent beaucoup plus rapidement que les cultures de maïs ou de soja. Nous pouvons commencer un nouveau lot d'algues tous les sept jours. » explique Eric Lannan, un jeune étudiant qui prépare une maîtrise en génie mécanique à RIT.

 

« Les algues permettent d’extraire l'ammoniac à 98 %, les nitrates à 88 % et les phosphates à 99 % des eaux usées ». Dans trois à cinq jours, les agents pathogènes ont disparu. « Nous avons obtenu des résultats qui montrent que le nombre de substances coliformes est considérablement réduit. »

 

En France, que fait-on de nos algues vertes ?

 

< Pour en savoir plus, article en anglais >

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 00:05

Une suite logique à nos préoccupations de juin 2010

http://www.igepac.com/article-la-pire-des-pollutions-des-stations-d-epuration-51577098.html

 

Un langage non adapté

 

L'épuration est l'action de rendre pur

( c'est la définition du dictionnaire ).

 

Actuellement, une station dite d'épuration

n'est qu'une station de clarification des eaux usées.

 

Une station d'épuration ne purifie pas l'eau. 

 

De ce langage est né

un enseignement qui n'a rien de scientifique

et qui occulte de graves pollutions.

 

Clarifix pourrait venir clarifier cet enseignement.

 clarifix-et-epuratus-2portraits.PNG

 

Le 21 juin 2004, le C.P.I.E. du Pays de l’Autunois-Morvan a " inauguré un nouvel outil pédagogique qui vise à faire connaître et comprendre les problématiques liées au traitement des eaux usées.

 

ÉPURATUS est un jeu ludique dont le personnage principal est un rat romain envoyé à notre époque pour découvrir les secrets du traitement des eaux. Destiné au public scolaire, il est utilisable dans une station d’épuration lors d’une visite encadrée par un animateur environnement. Les enfants se transforment alors en véritable scientifiques en herbe : expériences, jeux mathématiques, tests d’adresse, quizz, visent à aider Epuratus dans sa quête de savoir. "

 

igepac a été invité à connaître Epuratus et de cette visite a surgit Clarifix, un matou gaulois ( un matou végétarien ! ), pour nous prévenir que la potion d’Epuratus ( eau de sortie de station d’épuration ) est un véritable poison pour la Nature.

 

Epuratus a raison de nous dire qu’elle est non potable mais auparavant il nous dit qu’elle est propre. Rien d’étonnant pour un rat et de plus un rat romain qui ignore la présence des produits de la chimie industrielle dans notre vie du XXIième siècle.

 

Il va être difficile à notre matou de convaincre Epuratus, tout d’abord que Clarifix est végétarien et qu’il ne lui veut aucun mal, et ensuite de le convaincre de prêcher un autre discours auprès des jeunes générations.

 

* Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement, organisme affilié à l'Education Nationale. 

 

epuratus-step-cpie.PNG

 

http://www.cpie-autunois-morvan.fr/

 

epuratus-step-origines-des-eaux-usees.PNG

 

epuratus-step-pretraitement.PNG   epuratus-step-le-traitement-biologique.PNG   epuratus-step-clarification.PNG

 

epuratus-10m.PNG

  

clarifix-eau-sale-copie-1.PNG   

Clarifix à la station d'épuration

  

 clarifix-step-BD-01E.PNG

 

A suivre la visite sur une prochaine fiche et pourquoi ne pas poursuivre avec des aventures de Clarifix qui clarifieraient les informations sur l'eau et l'assainissement pour les futures et les présentes générations .

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 00:06

 

assemblee-nationale-01  Pourquoi ne pas libéraliser le contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine, actuellement monopole d'Etat ?

 

Question écrite N° : 78730 de M. Rémi Delatte ( Union pour un Mouvement Populaire - Côte-d'Or )

Ministère interrogé > Travail, emploi et santé

Question publiée au JO le : 18/05/2010 page : 5465

Réponse publiée au JO le : 15/02/2011 page : 1573

 

Texte de la question

 

M. Rémi Delatte attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur le contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine. Il lui rappelle que ce contrôle, régi par l'article 52 du code de la santé publique, relève de la compétence de l'État.

 

Ce contrôle comprend notamment des prélèvements et des analyses d'eaux qui sont réalisés par un représentant de l'État dans le département ou par un laboratoire agréé par le ministre de la santé et payé par la collectivité gestionnaire du service.

 

En conséquence celui qui assure la dépense des analyses est soumis à celui qui prescrit ces analyses puisqu'il lui impose un prestataire, ce qui paraît préjudiciable pour la libre gestion des communes ou des syndicats. C'est pourquoi il lui demande si le Gouvernement entend modifier cette législation.

 

Texte de la réponse

 

Le contrôle sanitaire des eaux destinées à la consommation humaine exercé par l'État est régi par les articles L. 1321-5 et R. 1321-15 à R. 1321-22 du code de la santé publique (CSP) sur la base des fréquences et types d'analyses imposés par la directive 98/83/CE du Conseil du 3 novembre 1998 relative à la qualité des eaux destinées à la consommation humaine.

 

Ce contrôle sanitaire, mis en oeuvre par l'agence régionale de santé (ARS), est indépendant de la surveillance que l'exploitant doit réaliser, conformément à l'article R. 1321-23 du même code. Les frais de prélèvements et d'analyses liés au contrôle sanitaire sont à la charge de la personne responsable de la production et/ou de la distribution de l'eau (art. R. 1321-19 et R. 1321-21 du CSP), comme cela est généralement le cas en matière d'environnement.

 

Cette organisation présente deux avantages majeurs : une diminution des coûts pour les collectivités, notamment les plus petites, par mutualisation à l'échelle du département, voire de la région si l'ARS a choisi un laboratoire unique pour la région ; une simplification des intervenants dans l'organisation qui permet à la France de s'acquitter, dans des délais souvent contraints, de ses obligations communautaires de rapportage auprès de la Commission européenne sur la qualité de l'eau du robinet.

 

L'ARS étant responsable du contrôle sanitaire, elle apparaît légitime à choisir le laboratoire chargé de ce contrôle, même si le coût est supporté par la collectivité. Confier l'organisation des procédures de mise en concurrence aux 36 000 communes risquerait de désorganiser totalement le contrôle sanitaire, avec les risques de contentieux européens et les risques sanitaires que cela pourrait générer.

 

 

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 00:06

assemblee-nationale-01 Mission impossible

 

La restauration de la qualité des masses d'eau doit être effective en 2015. Lorsqu’aucune amélioration notoire ne s’est vue en Bretagne depuis 40 ans, comment espérer en 4 ans, non pas arrêter l’accroissement de la pollution mais la diminuer pour obtenir un bon état des eaux ? Un député l’a posé au Ministre.

 

Une amélioration globale de la qualité des eaux ne viendra que d’un changement du mode de cultures. Le salon de l’Agriculture de 2011 ne nous permet d’être optimiste : « avec une superproduction intensive, nos agriculteurs industriels seront les sauveurs de l’humanité » !

 

En attendant, nous, consommateurs d’eau, nous payons via les Agences de l’Eau jusqu’à 0,80 € par mètre cube d’eau pour tenter de minimiser une pollution croissante.

_______________

 

Question écrite N° : 84348 de M. Pierre Morel-A-L'Huissier ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère )

Ministère interrogé > Écologie, développement durable

Question publiée au JO le : 20/07/2010 page : 8007

Réponse publiée au JO le : 15/02/2011 page : 1529

 

Texte de la question

 

M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, sur la qualité des masses d'eau. La restauration de la qualité des masses d'eau doit être effective en 2015 pour respecter le délai fixé par l'Union européenne. Il souhaiterait savoir quelles mesures sont en cours en France pour parvenir à cet objectif en 2015.

 

Texte de la réponse

 

Avec l'adoption de la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006, dans la droite ligne des objectifs fixés par le Grenelle de l'environnement, le Gouvernement a renforcé les instruments de la politique de l'eau et de la protection des écosystèmes aquatiques.

 

Ainsi, en matière d'assainissement, un plan d'actions pour la mise aux normes de l'assainissement des eaux usées des agglomérations françaises a été lancé le 14 septembre 2007, afin d'accélérer la mise en conformité, d'ici fin 2011, de l'ensemble des stations de traitement des eaux usées avec la directive relative « aux eaux résiduaires urbaines ».

 

Un suivi particulier, faisant l'objet d'un tableau de bord, a été mis en place pour 146 grosses stations de traitement des eaux usées. 122 ont été mises en conformité au 1er janvier 2011. Parmi les 24 stations restantes, seules 2 n'ont pas encore démarré leurs travaux, Ajaccio et Bastia. Ces projets font l'objet d'un suivi renforcé.

 

Un site Internet d'information sur l'assainissement communal a été ouvert en mars 2010 et permet au public et aux acteurs de l'eau d'accéder à l'information sur les stations de traitement des eaux usées et leur situation : http ://assainissement.développement-durable.gouv.fr/.

 

Dans le domaine des pollutions diffuses agricoles, le plan « Ecophyto » a été lancé avec pour objectif de réduire de 50 % l'usage des produits phytosanitaires en agriculture, si possible à l'horizon 2018. Les 500 captages d'eau potable les plus menacés ont été identifiés et un plan d'actions a été mis en place pour les protéger efficacement d'ici 2012.

 

Un plan d'actions en faveur des zones humides a été lancé le 2 février 2010 afin de préserver la valeur écologique et les services rendus par ces milieux originaux et fragiles (lutte contre les inondations, stockage du carbone, préservation de la biodiversité, filtration de l'eau). Le plan d'actions pour la restauration de la continuité écologique, annoncé le 13 novembre 2009, vise à effacer ou aménager, d'ici fin 2012, 1 200 ouvrages qui empêchent la libre circulation de la faune aquatique dans nos rivières. Ce plan s'inscrit dans la mise en place de la trame verte et bleue, la préservation des continuités écologiques étant tout aussi majeure que la protection des zones bien délimitées, riches d'une biodiversité remarquable.

 

L'ensemble de cette politique de l'eau et des milieux aquatiques est aujourd'hui décliné dans les schémas directeurs d'aménagement et de gestion de l'eau (SDAGE) qui ont été adoptés, fin 2009, par les douze comités de bassin de métropole, des départements d'outre-mer et de Mayotte. Ces plans de gestion élaborés en application de la directive cadre sur l'eau du 23 octobre 2000 constituent la feuille de route de la gestion de l'eau jusqu'en 2015. des programmes de mesures accompagnent les SDAGE et identifient les grands types d'actions nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par ces derniers, en cohérence avec les outils mentionnés ci-dessus.

 

Au niveau de chaque bassin, des objectifs et des actions ont été prévus afin de ne pas engager un coût financier trop important. Des possibilités de reports d'atteinte du bon état à 2021 ou 2027 sont en effet explicitement prévues par la directive cadre sur l'eau du 23 octobre 2000, pour cause de coûts disproportionnés eu égard aux avantages escomptés.

 

Dans le contexte économique actuel, il faut en effet veiller à la fois à ce que l'environnement soit un facteur de croissance et de développement local et à ce que les efforts soient convenablement dimensionnés et répartis. C'était en particulier l'objet de l'adaptation des neuvièmes programmes d'intervention des agences de l'eau, intervenue en fin d'année 2009, qui offre un cadre financier clair, ambitieux et réaliste pour le financement des actions d'intérêt commun au sein des bassins.

 

Le coût total des programmes de mesures a été estimé à 27 MdEUR pour la période 2010-2015. Les SDAGE sont à la hauteur des enjeux de la gestion de l'eau pour 2010-2015. En phase avec le Grenelle de l'environnement, ils prévoient d'atteindre, d'ici 2015, le bon état ou le bon potentiel écologique pour environ deux-tiers des masses d'eau de surface.

 

Les SDAGE et les programmes de mesures sont maintenant à la disposition des acteurs de l'eau de chaque bassin. Ils constituent le cadre de la gestion de l'eau pour la période 2010-2015. Il revient à chacun de s'emparer de ces outils car c'est bien l'engagement résolu de l'ensemble des parties prenantes, État, collectivités territoriales, acteurs socioprofessionnels, associations, ménages, qui fera le succès du rendez-vous de 2015.

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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 00:03

 

Politique & bisness de l’eau

 

La Lyonnaise des Eaux est bien connue du grand public. Il faudra s’habituer à La Nantaise des Eaux qui essaie de s’implanter sur un territoire très hostile car sous ce nom se cache le groupe allemand GELSENWASSER, le N°1 allemand des services de l’eau et de l’assainissement.

 

Historique en trois phrases

 

En 2006, NANTAISE DES EAUX SERVICES annonce 100 000 abonnés.

En 2007, le groupe GELSENWASSER entre dans le capital à hauteur de 60 %.

En 2009, le groupe GELSENWASSER est devenu l'actionnaire unique.

 

GELSENWASSER, via sa filiale Nantaise des Eaux Services gagne le contrat d’assainissement de Chelles (77) et regrette l’attitude de Veolia.

Communiqué de presse du jeudi 21 janvier 2010

 

La stratégie de GELSENWASSER est de se développer en France dans un marché de l’eau détenu à 95% par Veolia Eau, Suez-Lyonnaise des Eaux, Saur et leurs filiales.

 

Lundi 18 janvier 2010, après des mois de négociation, le Syndicat seine et marnais de Brou, Chelles, Vaires, Courtry et Le Pin (70 000 habitants) a attribué la gestion de son service de l’assainissement à Nantaise des Eaux Services.

 

Le délégataire sortant, Veolia Eau, a décidé de déposer une requête en référé auprès du tribunal administratif de Melun contestant la décision des élus. Le juge des référés a fixé l’audience au lundi 25 janvier.

 

Veolia, joue et perd – voir ci-dessous

 

GELSENWASSER s’étonne et conteste les moyens employés par Veolia Eau et en particulier celui qui voudrait que le syndicat n’ait pas retenu la candidature de Nantaise des Eaux Services au prétexte de références insuffisantes.

 

Nantaise des Eaux Services postule aux principaux marchés et délégations de services et sa candidature est systématiquement retenue par les grandes collectivités (Communauté Urbaine de Strasbourg, Communauté Urbaine de Nantes, Syndicat de La Rochelle Nord,…), sans doute heureuses de voir apparaitre un nouveau concurrent présentant les garanties professionnelles, financières et de transparence.

 

Le groupe GELSENWASSER gère par exemple les services de l’assainissement des villes de Brème et de Dresde ainsi que déjà plus de 90 000 clients assainissement en France grâce à Nantaise des Eaux Services.

GELSENWASSER considère que tous les moyens ne sont pas bons pour disqualifier les candidats et appelle Veolia Eau à plus de respect vis-à-vis de ses concurrents.

 

GELSENWASSER est le leader allemand en distribution d´eau potable, en collecte, traitement et évacuation des eaux usées, et est par ailleurs engagée à l´international en France, en Pologne, en République Tchèque, en Algérie et en Turquie. Les actionnaires de Gelsenwasser sont des collectivités à 98%. Les sociétés du Groupe GELSENWASSER approvisionnent en eau potable et assurent le traitement des eaux usées de 6,9 Millions d´habitants et d´un grand nombre de sociétés industrielles. Le chiffre d´affaires du Groupe s´est élevé en 2008 à 1,6 Milliard d´Euros.

_______________

 

Veolia, joue et perd

 

Communiqué de presse du 1er février 2010

 

Le Tribunal Administratif de Melun a rejeté le recours de Veolia Eau contre la décision du Syndicat Mixte d'assainissement de Brou-sur-Chantereine, Chelles, Vaires-sur-Marne, Courtry, Le Pin (SMABCVCP).

 

C'est donc bien la société Nantaise des Eaux Services, filiale du n°1 de l'eau allemand GELSENWASSER, qui sera le délégataire du service à partir du 7 juin prochain. Le contrat, signé pour une durée de 10 ans, représente un chiffre d'affaire de presque 16 millions d'euros.

 

Il consacre Nantaise des Eaux Services comme le nouveau challenger de Veolia et de Suez-Lyonnaise des Eaux en France.

 

Jean-Pierre CIGLIA, Président de Nantaise des Eaux Services, estime que

son groupe offre actuellement l'alternative du meilleur service au juste prix. Il condamne tout autant les tarifs excessifs que les prix anormalement bas pratiqués aujourd'hui par certains concurrents qui dépossèdent les élus d'une décision équitable, menacent la qualité du service et privent les PME d'un accès au marché.

 

nantaise-des-eaux-2010.PNG

______________________

 

Contact : Relations Presse :

Nantaise des Eaux Services Cabinet Catherine Jeudy

Jean-Pierre Ciglia – Président Catherine Jeudy

Z.I de la Gare- Rue Gironnière 9 rue du Marché Commun

44980 Sainte-Luce-Loire 44333 Nantes cedex 3

Tél : 02 40 18 84 00

Fax 02 40 25 84 28

Tél. 02 28 23 60 00

Fax. 02 28 23 60 23

E-mail : webmaster@ndes.fr E-mail : info@cabinet-cjeudy.com

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 00:05

ane 0221320 - Thoisy-le-Désert

Pour la deuxième année consécutive, un château d'âne est décerné au syndicat des eaux de Thoisy-le-Désert.

 

Le prix de l’eau et de l’assainissement est fixé dans l’intérêt du privé. Comme nous a dit le vice-président du syndicat, un élu, ( le président, qui n’est pas un élu, est un agriculteur en retraite ) : « faudrait pas pénaliser les agriculteurs ». Cette politique inqualifiable ( ... ici ) se traduit par une tarification qui entraîne des coupures d’eau pour les plus démunis. Le bras armé du syndicat : la SAUR. Un véritable racket qui mériterait d’être considéré comme un délit dans notre constitution : obliger les pauvres à payer le mètre cube d'eau à plus de 10 € alors que ce même mètre cube d'eau est vendu à perte aux activités professionnelles, aux environs  de 2 € .

 

La coupure d'eau en hiver sans même prévenir le maire, qui ne s’en offusquera pas forcément, est la coutume barbare locale de la SAUR, une coutume toujours d'actualité en 2011 et qui, rappelons-le, est à l'origine de ce blog.

 

Rappels sur la facturation et la pollution de la SAUR

 

La facturation : du n'importe quoi, du moment que le client paye.

 21320-thoisy-eau-facture-2010.PNG

 

Des taxes pêle-mêle, non expliquées :

 

1/ " La préservation des ressources en eau ( Agence de l'Eau ) " est à mettre dans la rubrique " Organismes publics " ;  

 

2/ A quoi correspond cette redevance, puisqu'il est déjà facturé une taxe de renouvellement du réseau  et une taxe de pollution ? 

 

3/ A qui est destiné la taxe du renouvellement du réseau ?

 

4/ La taxe nommée Chamboux provient de l'achat d'eau au syndicat de Chamboux. Il existe donc un intérêt à faire passer l'achat de cette eau sous forme de taxe. 

 

La Cours des Comptes devrait se " régaler " à contrôler ce syndicat, ... paroles de consommateur qui a pris également connaissance des rapports du délégataire.

 

21320-eau-thoisy-2010.PNG

  Le coût du mètre cube avoisine les 3 € 30

____________________________

 

La Saur garantit une pollution directe de l’environnement malgré des prix exorbitants de l’assainissement ( facturation quasi-identique à la précédente ). Rien de changé en 2011, depuis des années la Saur pollue et les clients payent, revoir cette vidéo-témoin :

   

 
A suivre ...

____________________________________________

 

L'observation de la gestion de notre eau est un parfait miroir du monde de l'humain.

 

Question philosophique 

 

" Que différencie l'Homme du XXIième siècle d'une bête féroce ? "

 

Question d'actualité

 

Que différencie un grand dirigeant d'Afrique d'un petit dirigeant bien de chez nous ? - Sa taille.

 

Question historique



Il est fort regrettable que nos aïeuls nous aient privé du pilori. Pour la survie de notre République, il aurait été fort utile d’exposer en place publique ces responsables qui se cachent en étant de véritables irresponsables : « c’est pas moi, c‘est l’autre ».

 

Paroles d'un ex-citoyen-victime de cette barbarie,

devenu témoin impuissant de cette barbarie, 

... qui perdure dans l'indifférence générale.

 

__________________________________________________

 
Dans chaque canton un PRC
sourire_bb.PNG( Pilori Républicain Cantonal )
 
 
pilori-prc.PNG
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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 00:05

picsou-eau.PNG

 Comment gagner des millions

ou

la magie du cumul des petits centimes

  

Depuis le 27 janvier 2005 la loi "Oudin-Santini" permet aux différents organismes chargés des services publics de l’eau potable et d’assainissement, aux agences de l’eau... d’affecter jusqu’à 1% de leur budget à des actions de coopération et de solidarité internationale. La loi permet d’obtenir des sommes jamais atteintes dans le domaine de la coopération : pour les seules agences de l’eau c’est potentiellement des dizaines de millions d’euros !!!

 

Ces " dons " humanitaires, obligatoires, non indiqués sur la facture d'eau, sont méconnus des consommateurs.

 

De la base au sommet de la pyramide, les gens de Pouvoir se font leurs lois, contre l’intérêt général de leurs concitoyens. Les parts fixes ( abonnements ) de nos factures d’eau en sont un bel exemple.

 

L’aide aux pays étrangers est une vocation louable de notre société : aider son prochain. Son prochain mais pas ses proches.

 

igepac avait déjà relevé le problème moral que posait les aides obligatoires des consommateurs d’eau du Sedif ( qui n’est pas le seul bienfaiteur,  Marseille est aussi en compétition ... ).

 

Le Sedif, présidé par M. Santini, fait payer depuis longtemps à tous ses clients ces aides, donc aux plus démunis, aux plus pauvres.

 

La loi a exigé que « l’eau paye l’eau », que fait alors le Président du Sédif ?

 

Il se fait voter une loi pour satisfaire son égo, moi Sedif le bienfaiteur de l’humanité. Qui peut s’y opposer ? Personne. Et c’est ainsi, que le plus pauvre des clients du Sedif fait un don obligatoire, une aide humanitaire sans nom. Tout comme en payant un  abonnement de sa facture d'eau, le consommateur fait un " don " obligatoire, sans le savoir, aux activités professionnelles locales  ... dans l'intérêt général évidemment.

 

La loi

 

N° 2005-95 du 9 février 2005 relative à la coopération internationale des collectivités territoriales et des agences de l'eau dans les domaines de l'alimentation en eau et de l'assainissement (1).

 

Article 1

 

A modifié les dispositions suivantes :

Crée Code général des collectivités territoriales - art. L1115-1-1 (M)

Cet article L1115-1-1 :

Créé par Loi n°2005-95 du 9 février 2005 - art. 1 JORF 10 février 2005

 

« Les communes, les établissements publics de coopération intercommunale et les syndicats mixtes chargés des services publics de distribution d'eau potable et d'assainissement peuvent, dans la limite de 1 % des ressources qui sont affectées aux budgets de ces services, mener des actions de coopération avec les collectivités territoriales étrangères et leurs groupements, dans le cadre des conventions prévues à l'article L. 1115-1, des actions d'aide d'urgence au bénéfice de ces collectivités et groupements, ainsi que des actions de solidarité internationale dans les domaines de l'eau et de l'assainissement. »

 

Article 2

 

A modifié les dispositions suivantes :

Modifie Code de l'environnement - art. L213-6 (M)

Cet article L213-6 modifié par Loi n°2005-95 du 9 février 2005 - art. 2 JORF 10 février 2005 :

 

« ...

 

 Dans le respect des engagements internationaux de la France et dans le cadre de conventions soumises à l'avis du comité de bassin, l'agence peut mener des actions de coopération internationale dans les domaines de l'eau et de l'assainissement, dans la limite de 1 % de ses ressources, le cas échéant et suivant les règles statutaires en vigueur pour chaque catégorie de personnels, avec le concours de ses agents. »

 

Le consommateur peut donc payer jusqu'à deux aides humanitaires « Oudin-Santini » sur une même facture d'eau, l'une prise par l'agence de l'eau et la seconde prise par par le distributeur. N'oublions pas une troisième, la plus révoltante, celle due aux parts fixes.

 

Un reflet de société, rien de bien nouveau, … un constat de plus.

 

Source : http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000628190&dateTexte=

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 00:05

 

" La loi permet aux services publics d’eau et d’assainissement d’attribuer une subvention au fonds de solidarité pour le logement afin de contribuer au financement des aides relatives au paiement des fournitures d’eau ou des charges collectives afférentes, alors qu’auparavant ils ne pouvaient abonder strictement que le volet eau du FSL.

Une convention passée avec le gestionnaire du fonds de solidarité pour le logement détermine les règles de calcul ainsi que les modalités d’attribution et de versement de cette subvention, dont le montant ne peut excéder 0,5 % des montants hors taxes des redevances d’eau ou d’assainissement perçues."

 

JORF n°0032 du 8 février 2011

 

LOI n° 2011-156 du 7 février 2011 relative à la solidarité dans les domaines de l’alimentation en eau et de l’assainissement (1) 

 

L’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté, Le Président de la République promulgue la loi dont la teneur suit :

 

Article 1

 

 

I. ― Le code général des collectivités territoriales est ainsi modifié :

 

1° Après l’article L. 2224-12-3, il est inséré un article L. 2224-12-3-1 ainsi rédigé :

 

« Art.L. 2224-12-3-1.-Les services publics d’eau et d’assainissement peuvent attribuer une subvention au fonds de solidarité pour le logement afin de contribuer au financement des aides relatives au paiement des fournitures d’eau ou des charges collectives afférentes mentionnées à l’article 6 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement.

 

« Une convention passée avec le gestionnaire du fonds de solidarité pour le logement détermine les règles de calcul ainsi que les modalités d’attribution et de versement de cette subvention, dont le montant ne peut excéder 0,5 % des montants hors taxes des redevances d’eau ou d’assainissement perçues. » ;

 

2° Le I de l’article L. 2564-41, tel qu’il résulte de la loi n° 2010-1487 du 7 décembre 2010 relative au département de Mayotte, est complété par les mots : «, à l’exception de l’article L. 2224-12-3-1, qui est applicable à compter de la création à Mayotte du fonds de solidarité pour le logement prévu par la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement » ;

 

3° A l’article L. 2571-2, avant la référence : « L. 2224-12-4 », est insérée la référence : « L. 2224-12-3-1, » ;

 

4° Au 2° de l’article L. 6213-7, après les références : « titres Ier, II », sont insérés les mots : «, à l’exception de l’article L. 2224-12-3-1, ».

 

II. ― Après le premier alinéa de l’article 6-2 de la loi n° 90-449 du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droit au logement, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :

 

« La demande d’aide est notifiée par le gestionnaire du fonds au maire et au centre communal ou intercommunal d’action sociale de la commune de résidence du demandeur. Ceux-ci peuvent communiquer au gestionnaire du fonds, avec copie à l’intéressé, le détail des aides déjà fournies ainsi que toute information en leur possession susceptible d’éclairer le gestionnaire du fonds sur les difficultés rencontrées par le demandeur. »

 

III. ― Le présent article entre en vigueur le 1er janvier 2012.

 

 

Article 2

 

Dans un délai de six mois après la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet un rapport au Parlement sur les modalités et les conséquences de l’application d’une allocation de solidarité pour l’eau attribuée sous conditions de ressources, directement ou indirectement, aux usagers domestiques des services publics d’eau potable et d’assainissement afin de contribuer au paiement des charges liées aux consommations d’eau au titre de la résidence principale.

 

La présente loi sera exécutée comme loi de l’Etat.

 

Fait à Paris, le 7 février 2011.

 

(1) Travaux préparatoires : loi n° 2011-156. Sénat : Proposition de loi n° 228 rect. (2008-2009) ; Rapport de M. Michel Houel, au nom de la commission de l’économie, n° 242 (2009-2010) ; Texte de la commission n° 243 (2009-2010) ; Discussion et adoption le 11 février 2010 (TA n° 59, 2009-2010). Assemblée nationale : Proposition de loi, adoptée par le Sénat, n° 2305 ; Rapport de M. Guy Geoffroy, au nom de la commission des lois, n° 2982 ; Discussion et adoption le 1er décembre 2010 (TA n° 567). Sénat : Proposition de loi, modifiée par l’Assemblée nationale, n° 147 (2010-2011) ; Rapport de M. Michel Houel, au nom de la commission de l’économie, n° 234 (2010-2011) ; Texte de la commission n° 235 (2010-2011) ; Discussion et adoption le 26 janvier 2011 (TA n° 54, 2010-2011).

 

http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000023557205&dateTexte=&categorieLien=id

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sourire bbLes pauvres doivent payer l'abonnement de leur facture d'eau, cette part fixe qui permet aux activités professionnelles locales de bénéficier d'un tarif préférentiel sur le prix de l'eau et de l'assainissement. Les pauvres vont donc pouvoir maintenant obtenir des aides financières grâce à cette loi ... dont une partie sera donc reversée aux activités professionnelles locales. C'est ce que les riches appellent une aide sociale, et ils se vanteront d'aider les pauvres. Le montant des aides aux pauvres restera négligeable face à celui des aides que procurent les parts fixes aux professionnels. Et nous avons vu également que les pauvres des grandes agglomérations aident, en plus, les pays en voie de développement !!! 

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