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7 septembre 2010 2 07 /09 /septembre /2010 00:29

godmanchester-O2.PNG

Des informations sur de nouvelles technologies pour le traitement des boues nous viennent du Québec, sur le site de Manon Collard : « La production ( de boues ) est de l’ordre de 7 500 tonnes de boues par année. En 2008, la Ville a produit 7 581 (tmh) de boues. De ce total, 83 % ont été épandues sur des terres agricoles, 15 % ont été dirigées vers l'enfouissement.

Devinez où je pense que ce trouve ces terres agricoles ou 83% de la merde de Valleyfield a été envoyée... eh oui, ici à Godmanchester ».

 

Manon fait référence au site de la ville voisine de Sallaberry :

 

Salaberry.PNG

 

La ville de Salaberry-de-Valleyfield nous offre de nombreuses  informations sur son site

 

Un bel exemple d'informations ( à lire absolument ). 

  

La gazéification est un procédé qui permet de convertir des matières carbonées, comme le charbon, le pétrole ou la biomasse en monoxyde de carbone et en hydrogène par réaction de la matière première avec une quantité contrôlée d'oxygène à des températures très élevées. Le mélange carboné obtenu, appelé syngaz (gaz de synthèse), est un carburant. La gazéification est une méthode très efficace pour l'extraction d'énergie à partir des différents types de matières organiques, et trouve également des applications dans la valorisation des résidus verts.

Typiquement, un procédé de gazéification, tel que les procédés de pyrolyse et d'incinération, comprend quatre étapes :

i)

Préparation des intrants (séparation, broyage, etc.) ;

ii)

Pyrolyse - phase de chauffe dans une atmosphère sans oxygène ou avec des seuils minimaux d’oxygène, pour produire le gaz de synthèse, et/ou du combustible liquide et de la cendre;

iii)

Lavage / nettoyage des gaz, pour enlever les particules, les autres hydrocarbures et les matières solubles. Un traitement des eaux de lavage est nécessaire dans le procédé;

iv)

Finalement, la récupération et la manutention des gaz nettoyés.

 

L'usine municipale de traitement des eaux effectue un traitement biologique par boues activées selon un système conventionnel. Ces boues sont ensuite traitées (complètement asséchées) par une torche au plasma, un système novateur de haute technologie, installé grâce à un partenariat avec l'entreprise Fabgroup, propriétaire de la torche et détentrice du brevet. Cette technologie génère des cendres et de l'énergie ; on évalue en ce moment les meilleurs débouchés pour ces deux sous-produits. Chose certaine, la Ville n'a pas à dépenser d'importantes sommes pour le transport et le traitement des boues.

La production est de l’ordre de 7 500 tonnes de boues par année. En 2008, la Ville a produit 7 581 (tmh) de boues. De ce total, 83 % ont été épandues sur des terres agricoles, 15 % ont été dirigées vers l'enfouissement. Finalement,  105,8 tmh (1,4 %) ont été traité par le procédé OHAP. En 2008, le coût pour la valorisation a été de 51, 69 $ la tmh. Le coût à la tonne avec le système OHAP est déjà prévu par contrat, à hauteur de 52,83 $, tarif indexé à chaque année en fonction de quatre indices définis dans l'entente.

 

Plus de détails sur le site de la ville :

http://www.ville.valleyfield.qc.ca/webconcepteur/web/SalaberrydeValleyfield/fr/service.prt?svcid=SV_FOIRE_QUESTIONS3&iddoc=170589

 site-de-Manon.PNG

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 00:45

grasse-01.jpgGrasse-La Paoute : une station d’épuration exemplaire pour igepac

L’ultrafiltration pour une réelle retenue de produits chimiques, certes une filtration-passoire pour les petites molécules polluantes mais c’est mieux que rien ( 99,.. % de nos step ). C’est la génération des futures stations d’épuration. Ensuite, les boues déshydratées servent de combustibles à une cimenterie. La pollution des terres agricoles est ainsi évitée.

Mise en service en 1998, la station d’épuration de la Paoute traite 70 % des eaux usées domestiques des habitants de Grasse, et depuis 2003, tous les effluents industriels du bassin grassois.

La ville de Grasse, en 2007, a profité du renouvellement de son contrat de délégation de service public de l’assainissement pour confier à la Lyonnaise des Eaux, la réalisation de sa filière de traitement des eaux usées industrielles.

Filière pour réutiliser les eaux industrielles

« Réguler, conditionner et sécuriser », voici les maitres mots du sénateur-maire de Grasse, Jean-Pierre Leleux, avec deux objectifs, « renforcer la sécurité du traitement biologique de la filière domestique, et améliorer le traitement de l’usine existante ». La capacité de traitement de l’usine a été augmentée pour passer de 50 000 à 52 000 équivalents/habitants.

Les eaux épurées grâce à des membranes d’ultrafiltration prochainement installées à la Paoute (déjà utilisées aux Roumiguières) reviendront en milieu naturel dans le Grand Vallon. Ces eaux pourraient servir aussi à l’arrosage. Pour la filière comme pour l’atelier de séchage de boues, les travaux termineront en juillet 2010 pour des mises en route en septembre 2010. Les ouvrages sont réalisés par l’architecte, Odile Reboul Mirabeau.

Création d’un atelier de séchage de boues

Parallèlement, un atelier de séchage de boues sera construit sur le site de la Paoute. Ce procédé vient compléter la déshydratation mécanique des boues de la station d’épuration de Grasse. Les bâtiments et ouvrages s’intégreront parfaitement au site.

L’atelier de séchage thermique sera équipé d’une installation spécifique de désodorisation et devra également présenter une atténuation des nuisances sonores. La production des boues est estimée à 5 000 tonnes/an et lorsqu’elles sortiront de l’atelier, les boues n’auront plus que 15 % d’eau. Les boues humides seront stockées dans deux silos de 70 m3, la zone étant couverte et désodorisée. Au final, les boues séchées seront utilisées comme combustible de substitution dans le four de la cimenterie Vicat, situé à la Grave de Peille.

Source le-petit-nicois.PNGhttp://www.lepetitnicois.fr/economie-et-societes/agriculture-environnement/la-paoute-une-station-d-epuration-exemplaire,1520.html

_______________________

  

Voici un noucel exemple du modéle fort répandu de communication :

Les Echos du 10 juin 2010 annonçait que « Digne inaugure l'épuration HQE. La station de traitement des eaux usées dignoises sera la première unité d'épuration Haute Qualité environnementale de France. Elle servira de modèle au référentiel en cours d'élaboration »

Et pour justifier, les normes enfin respectées avec un retard de 5 à 20 ans sur les réglementations nationales et européennes : « ce nouvel ouvrage a été équipé d'un dispositif de traitement poussé des eaux permettant de filtrer non seulement la pollution carbonée des boues, mais également les molécules azotées provenant de l'agriculture (nitrate, ammoniaque…), et les phosphates contenus dans les poudres à laver. »

Un traitement minimum ogligatoire.

logopdf.png

<< Réglementation sur le traitement du phosphore dans les stations d'épuration, contrainte la plus récente qui devait être respectée dès 2005 !!!

 

 

Source logo-les-echos.PNGhttp://www.lesechos.fr/info/metiers/020575391527-digne-inaugure-l-epuration-hqe.htm

 

Les certifications, HQE ou type Iso 14 001 ... , foisonnent dans le seul but de nous faire croire que la qualité de service est au top. Un marketing « bling-bling » inutile et coûteux pour les usagers qui n’ont aucune réelle garantie. Pourquoi ? Que se soit au niveau du traitement des eaux usées et plus encore au niveau de la fourniture d’eau potable, les aléas sont tels que la qualité ne peut pas être constante. Tel est le constat d’igepac. L’argent investit pour l’obtention d’une certification serait mieux employer pour résoudre les vrais problèmes plutôt que de chercher à les « maquiller » ainsi. Combien ça coûte ? La seule réponse obtenue : « très cher, une fortune ... », mais aucun chiffre. Si vous pouvez nous renseigner sur le coût d’une certification et de surtout de sa mise en œuvre et de son suivi, n’hésitez pas à nous contacter.

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7 juin 2010 1 07 /06 /juin /2010 00:00

La pire des pollutions est celle des nouveaux parcs d'attractions, les Panoramix Step.

 

panoramix-06

Des centaines de station d'épuration ( step) sont actuellement en rénovation ou construction, la remise aux normes devant être effectuées fin 2011.  

Prés des trois quarts du montant des investissements des travaux sont des subventions ( Europe, région, département, Agence de l'eau ) et le quart restant est à la charge des usagers reliés au tout-à-l'égout. Les municipalités font visiter les nouvelles stations d'épuration lors de l'inauguration et en cours d'année aux scolaires. Jusqu'ici, c'est parfait, rien à dire.

Mais lorsque certaines municipalités confondent step et parcs d'attractions et présententent les step actuelles comme une solution de dépollution parfaite de nos rejets, c'est une certaine leçon de morale qui manque de vertu citoyenne.

Exemple qui reflète le mode de communication de la très grande majorité des articles des médias 

Un internaute a lu dans son journal local un aticle consacré à l'inauguration d'une step. A propos des critéres de HAUTE qualité :

 

step-01-06-2010-A

 

A propos de la Panoramix step :

 step-01-06-2010-B

Encore un gros mensonge sur la qualité des rejets de step !!!

Voilà le genre d'informations que nous retrouvons quotidiennement.

Les usagers croient ce qu'on leur dit et ne sont pas sensibilisés sur la pollution la plus sournoise : une eau claire et limpide n'est surtout pas synonyme de potabilité. 

La pollution des boues d'épandage et celle des rivières n'est pratiquement jamais abordée. N'oublions pas que nous retrouvons, dans les rejets en sortie de stations d’épuration conventionnelles : 15% des substances prioritaires, 30% des molécules organiques et 90% des substances pharmaceutiques ! ( étude faite sur un nombre limité de molécules : Rapport Amperes - voir sur le site de nombreux articles ).

 

Jusqu'où peuvent aller ces fausses informations

Ce n'est pas une histoire mais un reportage belge : les usagers pensent que l'eau du robinet provient des stations d'épuration. OUI, mais en partie seulement. Dilués dans la rivière puis retraités, les eaux de step se retrouvent aux robinets des citadins qui puisent l'eau dans leur rivière ou fleuve ( pratiquement toutes les grandes villes de France ).

   

Conclusion : avouons honnêtement les faiblesses des traitements de nos déchets pour que chacun prenne conscience que la seule façon de moins polluer c'est de limiter sa propre consommation de produits chimiques et si possible utiliser des produits les moins polluants. Avec la politique actuelle, pourquoi moins polluer de chez soi, puisque les step sont là pour purifier : " les eaux rejetées ne sont pas très éloignées de celles du robinet " ?
 
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28 mai 2010 5 28 /05 /mai /2010 07:00

corbeil-compost-01

 

Une nouvelle alerte igepac, pour vous informer : ce que des élus omettent de dire à leurs concitoyens.

 

Le compost est un mélange de détritus organiques et de matières minérales (sable, cendres, etc.) destiné à engraisser et alléger un sol. Le terreau est une terre riche en matières organiques d’origine végétale ou animale. ( dictionnaire Hachette - 1999 - la pollution par les produits chimiques de synthèse n'est pas encore mentionnée )

 

Pour certains élus, le compostage des boues des stations d’épuration est une solution peu couteuse pour se débarrasser des déchets polluants de step et surtout moins voyante que les boues brutes donc moins sujette à controverse. En effet, vous fabriquez un produit que vous appelez compost : c’est un mélange de boues de station d’épuration déshydratées que vous mélangez à un compost de végétaux. Votre produit polluant étant réduit en poudre, il passera inaperçu au milieu de brindilles de végétaux et donnera confiance à votre client, de plus les couleurs des composts sont semblables.

Le tour de magie est réalisée : une pollution durable avec un label environnement durable. Votre compost est ensuite revendu par les circuits légaux, une sorte de « blanchiment » de la pollution, en toute légalité puisque la loi sanitaire est inexistante sur les polluants que nous utilisons pour notre confort et qui se retrouvent tous dans les stations d’épuration, donc dans les boues et le compost ou les rivières.

Vivre dans un environnement où la pollution chimique est inévitable, c'est peut-être le nouvel avenir de l'Homme, mais ce n'est pas celui que souhaite igepac aux futures générations. Il existe suffisamment de pollutions "inévitables" qu'il est inutile de s'en fabriquer pour quelques euros d'économie malsaine.  

La provenance du compost n'est pas toujours mentionnée.

Conclusion : ATTENTION au compost que vous utilisez pour votre jardin ! Assurez-vous de son origine pour éviter de polluer votre sol et surtout vos aliments inutilement.

 

L'inconscience collective :

deux exemples parmi tant d'autres

 compost-step-bagnols-20-mai-2010

compost-les-sables-d-olonne-mai-2010 

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 07:00

La station d'épuration Furania va enfin être inaugurée ce 06 mai en présence du Préfet, du Président du Conseil Général, du Directeur de l'Agence de l'Eau Loire-Bretagne et de la Présidente du Syndicat Intercommunal des Eaux du Furan. Un énorme chantier ouvert depuis janvier 2007.

 

Pour connaître la réalisation 

http://www.saint-etienne.fr/index.php?module=cms&action=getContent&id_heading_object=1488

http://www.zoom42.fr/actu/ACT_detail.asp?strId=26912

  

Les images sont extraitent du site de la ville

http://www.station-epuration.saint-etienne.fr/

 

step-saint-etienne-epaississeurs

 step-saint-etienne-traitement-boues

 step-saint-etienne-digesteurs

  step-saint-etienne-gazomètre

 

 step-saint-etienne-four

 

step-saint-etienne-etat-2008

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27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 07:00

logo-astee" L’ASTEE, Association Scientifique et Technique pour l’Eau et l’Environnement, rassemble experts, chercheurs, scientifiques, praticiens, mais également représentants des ministères et des organisations publiques et privées qui interviennent dans les différents secteurs de l’environnement. Elle encourage régulièrement par ses actions et ses informations au respect de l'environnement et se prononce en faveur du développement durable pour garantir aux populations les conditions d'accès à une véritable qualité de vie."

 

Cette association organise le 29 avril, une journée technique à Marseille, sur le thème : BOUES DE STATION D'EPURATION, où en sommes-nous ?.

« Cette journée technique sera l’occasion de faire un rappel de la réglementation et des évolutions à venir comme celle de la Directive communautaire sur les boues d’épuration et de dresser un constat sur les pratiques actuelles et les solutions d’avenir.

Le but de ces journées techniques est d’apporter conseils et aide à la décision aux différents acteurs de la protection de l’environnement et du développement durable, notamment aux élus locaux des communes urbaines et rurales de toutes tailles.  Les domaines couverts portent principalement sur l’eau potable, l’assainissement, les milieux aquatiques, les déchets, la qualité de l’air, les nuisances sonores et les ressources énergétiques. »

 

Un panel impressionnant "d'experts" pour qui les boues de step sont des bio-polluants, fertilisants les terres cultivables.  Cette extraordinaire pollution nationale n'est pas abordée lors de ces journées, pourquoi ? Marseille ne pratique pas l'épandage mais l’incinération, or la moitié des boues de step de France sont épandues sans pratiquement aucune dépollution comme nous le rappelle la chambre d'agriculture de Haute Loire : les valeurs limites de la réglementation sont "très rarement atteintes en Haute-Loire". Ce qui prouve que cette règlementation ne contrôle pas véritablement la pollution mais semble être là pour justifier comment se débarrasser à moindre coût de ces tonnes de déchets. On nous rabâche que " l’épandage est la solution la plus économique mais aussi la plus écologique ". 

 

Une pollution diluée devient acceptable, et parvient même à être écologique dans le cas d'épandage des boues de stations d'épuration !!! 

 

Nous comprenons pourquoi les syndicats d'exploitants agricoles soutiennent l'épandage, après avoir eu la garantie que les conséquences de pollutions ne seraient pas de leurs responsabilités. Qui osera leur dire ensuite qu'ils polluent ?

 

Le maire, la collectivité donc les citoyens par délégation ne peuvent pas moralement d'un côté autoriser une telle pollution nationale et de d'un autre côté prétendre donner des leçons de respect de l'Environnement. 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 07:00

Naturbis FR3 – step et pollution

Une video de 6 minutes

 sur le fonctionnement de deux types de stations d'épuration :

 

- l'un  classique d'une grande ville

avec un traitement bactériologique,

 

- l'autre où la nature prend son temps

pour obtenir le même résultat d'épuration partielle, 

et donc un même résultat de pollution.

 

On ne nous dit pas tout,

mais c'est déjà mieux que de faire croire

qu'une step ne pollue pas. 

 

A méditer en attendant le bilan de notre enquête :

rejet de DCO ( de polluants, a priori )

autorisé par la "stricte" réglementation,

dans l’eau de sortie d’une step : 50 mg/l ou 50 g/m3.

 

- Pour 4 00 000 m3 par jour ( Paris - 7,5 équivalents-habitants - SIAAP ) : 20 tonnes de DCO par jour,

- pour 45 000 m3 par jour ( Dijon - 400 000 équivalents-habitants ) : 2,25 tonnes de DCO par jour. ( les données pour Dijon ont été prises dans la vidéo )

 

Regardez maintenant la vidéo

fr3-naturbis

 

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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 07:00
Ce n'est pas le premier avril mais bien le 17, à en croire cet article, à Mauron, au coeur de la Bretagne, la pollution semble sans limite.

 


Agrandir le plan

    Les sept agriculteurs sont sortis de la Mairie avec de larges sourires !!! 

« Il s'agit des eaux traitées de la station qui, en période estivale de juin à septembre, ne peuvent pas être rejetées dans les cours d'eau naturels à cause de leur trop bas débit. A cette époque de l'année, interviennent les agriculteurs qui acceptent ces eaux sur leurs terres de cultures, principalement herbagères et de maïs. ». Les pollutions des cultures et de la nappe phréatique sont négligées et les odeurs estivales ignorées !!!

Le bouquet final : « l'ensemble de cette infrastructure pourrait desservir 200 ha s'il y avait plus d'eau ». 

Des milliers de molécules chimiques organiques toxiques contenues dans les eaux en sortie de step polluent les rivières ( voir de nombreuses preuves sur ce site dans les articles et les vidéos ). Dans ce type de step ( 5 000 personnes en été, voire plus ? ) l'eau ne passe que quelques heures en bassins, la concentration de la pollution y est fortement élevée et particulièrement le matin. ... .

 

Que font nos services sanitaires ?

 

igepac fait appelle à TOUTE personne responsable de ce type de politique pour venir nous expliquer. Qu'a-t-on pu proposer ou dire à ces "agriculteurs" pour qu'ils acceptent cette pollution avec un grand sourire ? 

  

C'est vraiment une très mauvaise plaisanterie pour les usagers locaux à qui leurs élus demandent de l'argent pour dépolluer les eaux usées, eaux qui iront rejoindre les terres agricoles avec les boues laissées au passage dans les bassins de la step !!!

Et pour les non-raccordés au réseau collectif, ces mêmes élus vont les faire payer pour vérifier qu'ils ne pollueront pas plus que la réglementation ne l'autorise et ils pourront même les obliger à faire des frais pour soi-disant moins polluer !!!

Amis bretons, vous semblez être repartis pour une nouvelle guerre de cent ans, bon courage.

( A la fin de la rédaction de cet article, il est encore difficile de croire que cette information n'est pas un mauvais canular de premier avril ! )   

 

L'enquête d'igepac sur la pollution des step trouve toute sa pertinence au fil des jours. Vous aussi, aidez nous à mieux informer par vos témoignages et vos expériences. Les analyses de boues d'épandage qu'igepac a déjà reçu ne tiennent pas compte de la pollution des produits chimiques organiques de synthèse.  Seuls quelques métaux et minéraux ont une limite extrêmement élevée à ne pas dépasser ce qui permet pratiquement d'épandre les boues sans aucun traitement. A quoi sert une station d'épuration, ... à contrôler la diffusion de la pollution ou à épurer ?

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17 avril 2010 6 17 /04 /avril /2010 07:00

 biocarburant_01.gif

 

 

Une idée qui ne manque pas d'intérêts.

 

 

boues de step et biocarburant

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 07:00

step-usine-méthanistion-besancon

  

La ville de Besançon traite ses effluents, comme quasiment toutes les villes de France, dans une station d’épuration dite à "boues activées". Sa capacité de traitement est de 200 000 équivalents-habitants. Une caractéristique notable est à souligner sur cette station d’épuration, les boues sont méthanisées depuis 1969.

 

La méthanisation des boues issues de la décantation primaire et des boues biologiques est réalisée depuis la première année de fonctionnement de la station en 1969. Depuis, bien des évolutions ont eu lieu, traitement du phosphore, de l’azote, mais le principe de digestion anaérobie des boues a été conservé et amélioré au fur et à mesure du temps.

 

Aujourd’hui les 200 m3 de boues produites par jour sont méthanisées et produisent 4 000 m3 de biogaz qui est utilisé :

 

• pour le maintien en température des digesteurs,

 

• pour la production d’eau chaude de la station d’épuration,

 

• pour la production d’électricité.

 

Un quart des besoins énergétiques provient du biogaz.

 

step-principe-de-méthanistion-besancon

  

  

Principe de fonctionnement

 

L’épuration biologique des eaux urbaines produit dans le cas présent, deux types de boues de caractéristiques différentes qui sont mélangées avant d’être méthanisées :

 

• les boues primaires issues du prétraitement réalisé en amont de la filière biologique (comprenant une forte fraction fermentescible),

 

• les boues biologiques issues de la filière biologique aérobie (comprenant une fraction fermentescible assez faible).

 

Les boues sont envoyées dans les méthaniseurs et y séjournent en moyenne une vingtaine de jours. Sous l’action de bactéries anaérobies, une fraction du carbone contenu dans les boues est transformée en biogaz, composé à 60 % de méthane (CH4) et 33 % de dioxyde de carbone (CO2) ainsi que 7 % d’autres gaz. Ce biogaz est valorisé pour :

 

• Le brassage des réacteurs (par un système de compression et de diffusion),

 

• le chauffage des réacteurs (réacteurs mésophiles – température de fonctionnement 37° C),

 

• la cogénération (production combinée de chaleur et d’électricité).

 

Le biogaz produit est tout d’abord stocké à 15 mbars dans un gazomètre intégré aux digesteurs puis déshydraté et désulfuré avant d’être stocké à 32 bars dans trois bonbonnes de 80 m3unitaire (ce qui représente 2 400 m3 de gaz à la pression atmosphérique). Le biogaz est ensuite détendu à 1 bar pour alimenter l’unité de cogénération(module JENBACHER 562/450 kWh) où il est brûlé.

 

Un réseau d’eau fonctionnant en circuit fermé récupère les calories au niveau des fumées et de l’huile moteur pour le chauffage des locaux techniques.

 

La cogénération, pour des raisons économiques, fonctionne principalement du 1er novembre au 31 mars et durant les heures de pointe d’hiver où les tarifs d’achat du courant sont les plus élevés et ce de 12 à 16 heures par jour.

 

L’électricité produite annuellement (510 290 kWh) est entièrement consommée par la station, la revente à EDF (4 166 kWh) est très marginale.

 

Durant les mois de mars à octobre, le biogaz est utilisé pour le maintien en température des réacteurs, et l’excédant de biogaz est brûlé en torchère. Les boues digérées sont ensuite centrifugées (ajout de floculant).

  

logopdf.png     

<< le document

  

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Publications récentes d'igepac

aout-2011

    - Les eaux que nous buvons

    ( 1 - Généralités )

    ( 2 - La chimie de l'eau buvable )

 

    L'arnaque des tarifications

 ( abonnement & tarification progressive )

 

     

 

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Les défits d'igepac

 
1/
 La fourniture de l’eau doit être un service public, sa gestion financière doit être faite par la collectivité
  
2/  L'eau des particuliers doit être différenciée de celle des activités professionnelles : suppression des parts fixes ( abonnements ) et en urgence celle de la partie assainissement.

3/  L'Agriculture polluante doit payer sa propre pollution, sinon  cette pollution doit être prise en charge par la collectivité nationale.
      

P. S. Qui N'a Rien À Voir, ...

Epandage : pollution évitable

Les Seigneurs parisiens