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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 07:01
© SIAPPacheres

Une concentration de pollution de 6 millions d'habitants.
Nous avons entendu que cette usine traitait 2 400 000 m3 d'eaux usées par jour et rejetait 19 tonnes par jour de bactéries fécales dans la Seine. Combien de produits chimiques polluants sont également rejetés ?

Si nous  prenons les chiffres du rapport Amperes, la pollution de cet monstre serait équivalente à la ville de Lyon SANS épuration, ... le tout-à-l'égout directement dans le Rhône !!! C'est pourquoi il devient urgent de dépolluer les eaux de rejet des grosses stations d'épuration. La ville de Paris qui possède le plus faible tarif de l'Île de France et qui pollue sans en subir les conséquences pourrait être solidaire des villes de banlieue et participer à cette dépollution pour en diminuer le coût ( voir la deuxiéme vidéo ).

Ce que disait la presse, le 29/06/07 - par exemple - sur http://www.enviro2b.com :

Jean-Louis Borloo inaugurera aujourd'hui à 16h la station de traitements des pollutions azotées de la station Seine Aval à Achères (78), du Syndicat Interdépartemental pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne (SIAAP).


L'objectif de ce vaste programme qui représente 500 millions d'euros d'investissements est de garantir le respect des exigences européennes en matière de rejets dans le milieu naturel, de moderniser et réhabiliter le site, de préserver le cadre de vie des riverains et enfin de promouvoir le développement durable.

Et n'oublions pas qu'un abonnement ou part fixe sur la facture d'eau permet de faire payer ces  investissements par les moins pollueurs au bénéfice des plus gros pollueurs que sont les activités professionnelles. C'est le paiement durable du Grenelle de l'Environnement. Merci à nos décideurs !!!







Que faire des tonnes de boues des stations d'épurations ?
L'épendage ne côute rien, ni a la collectivité, ni à l'agriculteur.
Les Franciliens ont choisi d'exporter les boues du monstre dans le Loir et Cher, … dans l’intérêt de qui ?

 

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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 07:00
logo franceinterQui osera dire que les stations d’épuration ne polluent pas, après le témoignage d’un véritable expert.
Claude Danglot sur France Inter le 23 février 2010 est invité à l’émission « Service public ». 


Médecin et ingénieur hydrologue il a travaillé plus de trente ans dans un laboratoire de recherche sur les maladies de l’environnement, au Centre de Recherche et d’Expertise et du Contrôle des Eaux de Paris.

Il nous parle de la pollution des grosses stations d’épuration mais aussi des thèmes actuels d’informations d’igepac : 
-  des contrôles d’analyse des villages,
-  de la potabilité de l’eau du robinet,
-  des œstrogènes dans notre Environnement,
-   de la filtration de l’eau chez les particuliers,
-  du chlore dans l’eau et

-
  
des maladies, de la toxicologie à long terme.




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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 07:01

lagunage-01

 

La pollution officielle
( ou non-pollution )

et la vraie pollution

 


Nous allons tout d’abord définir la pollution telle nous la percevons. Lorsque nous parlons de pollution nous nous référons
à un degré de pollution au delà duquel nos sens nous font percevoir « une gêne » personnelle ou collective. 

 

Nous pouvons distinguer deux catégories bien distinctes :

 

- la pollution officielle, celle définie par des textes de loi approuvés par nos élus, et

 

- la vraie pollution, celle qui se voit, dénoncée et prouvée par la société civile.

 

Il ne faut pas oublier que la pollution n’existe que par la loi qui la définit, c'est-à-dire que si, et seulement si, elle dépasse une limite de nuisance définie par nos élus.  La pollution ne peut exister que par constatation des conséquences néfastes sur la santé publique, prouvées statistiquement et scientifiquement. C’est ainsi que la population sert de cobaye à des apprentis sorciers que sont beaucoup de nos décideurs.

 

Nos élus sont responsables de la pollution des stations d’épurations et doivent nous en rendre compte. Ils passent leur temps à nous démontrer que la loi est bien respectée. La propagande de cette politique revient à nous persuader qu’il n’y a une non-pollution ( mais dans laquelle le degré de dangerosité n’est pas pris en compte ).

 

Un premier exemple, ( le second sera l’épandage des boues de step ) :

 

Récemment, les résultats du rapport Amperes analysant la pollution des step a été rendu public. Pour le commun des citoyens, la publicité a consisté à annoncer que 85 % des produits polluants sont retenus par les step. Les preuves de ce rapport seront publiques dans quelques mois, mais nous pouvons lire dans  une publication plus détaillée que « 15% des substances prioritaires, 30% des molécules organiques ( pesticides … ) et 90% des substances pharmaceutiques se retrouvent dans les rejets en sortie de stations d’épuration conventionnelles … ».

 

Pour les grosses unités de step, la pollution devient énorme pour l’environnement qui accueille ces rejets, c’est de la vraie pollution. Car une pollution est une affaire de concentration de produits néfastes à notre environnement, à notre santé.

 

Les résidus ou produits de dégradation

 

Un produit A peut se dégrader (« se casser ») en sous-produits B,C,D, … parfois plus dangereux que A lui-même. Dans ce cas, les analyses prouveront que A n’est pas présent. Comme les sous-produits B,C,D, … ne sont pas sur les listes officielles des détections obligatoires, ils formeront de la vraie pollution, celle qui est ignorée par la loi.

 

Les boues des step en lagunage sont un bon exemple de pollution ignorées, puisqu’elles sont recyclées sur les terres agricoles.

 

La pollution des step par lagunage

 

Le traitement des eaux usées dans un lagunage se limite à une simple décantation prolongée à l’air libre avec une diminution substantielle de la pollution faite par dame Nature qui sélectionne ses éléments nutritifs. Elle ne peut pas toujours digérer suffisamment rapidement et surtout elle ignore de nombreux produits chimiques synthétiques fortement indigestes. Ce sont par exemple les produits de la chimie organique.

 

Par temps de pluie, la pollution est fortement accentuée.

 

Au cours du temps, dans les bassins de lagunage,  les dépôts font diminuer le volume de liquide et c’est ainsi que le temps de séjour d’une eau diminue et que la pollution en sortie augmente. Le curetage coûte cher et on le reporte au maximum légal, même s’il y a une urgence écologique. La loi est respectée avec une pollution garantie.

 

Inévitablement les produits solubles dans l'eau sont rejetés dans la Nature via la sortie du lagunage, par infiltration et épandage des boues. Si la pollution des petites unités est faible voire négligeable, les unités construites pour quelques centaines d’habitants commencent à avoir un certain impact sur l’Environnement. Dans tous les cas l’entretien de ces lagunages sont sous la responsabilité des collectivités locales et le curetage est obligatoire et produit des boues qu’il faut évacuer. Elles sont enfouies, brûlées, compostées ou épandues sur des terres agricoles ( sous forme plus ou moins liquides ou compostées ).

 

Les boues des STEP sont polluées

et sont épandues sur des terres agricoles


epandage-citerne

La pollution est une évidence, mais quel est le taux de pollution autorisé pour un épandage ?

 

Des produits polluants sont présents, dissous dans les eaux usées lorsqu’elles arrivent dans une station d’épuration.

 

Les boues des step sont constituées à plus de 90 % d’eau donc ces boues sont doublement polluées, par des particules solides et par l’eau qu’elle renferme. Ces boues vont servir d'engrais en agriculture. Elles sont sérieusement surveillées nous dit-on, or la pollution organique est considérée comme négligeable, à en croire la « stricte » réglementation existante.

 

Le début de notre enquête ne révèle qu'une seule réglementation concernant les limites de concentration des rejets des éléments ou composés : les arrêtés de 1998 obligeant à surveiller quelques métaux et 4 substances organiques ( voir tableau ci-dessous ). 

 

boues-elements-surveilles 

 

Quels sont les produits chimiques de synthèse, fabriqués par l’industrie, et qui sont présents dans les eaux usées que nous rejetons ?

 

Considérons uniquement les produits rejetés par les particuliers. Il faudra y ajouter les rejets des industriels autorisés à se collecter au tout-à-l’égout, rejets qui ne sont pas forcément les moins polluants.

 

Ces produits sont innombrables dans TOUTE notre alimentation : viandes, légumes, laitages, pains, etc. , et ceux souvent présents dans l’eau du robinet.

 

Les E… , 621, 627, 631, etc., conservateurs, exhausteurs de goût et colorants presque toujours inutiles.

 

Les vaccins et antibiotiques, les médicaments et (ou) leurs résidus que l’on retrouve dans les selles et (ou) les urines, sans oublier les hormones naturelles dont on connaît les dégâts sur l’Environnement.

 

Les produits de soins corporels : shampoings, savons, déodorants, gels, plus les produits de beauté des femmes et éventuellement ceux des hommes, plus, plus … .

 

Les produits de lavage : lessive, produit à vaisselle et produits d’entretien des sols, etc.

 

TOUS ces produits sont à l’état de traces mais c’est leur nombre qui est inquiétant. L’industrie produit des tonnes de ces produits et c’est par tonnes que notre Planète en absorbe dans les airs, l’eau et la terre.

 

Le langage de nos décideurs date du siècle précédent. Il n’est plus possible d’ignorer ces produits dès lors que l’on parle de respecter notre Environnement. Le langage d’un hier sans produit chimique de synthèse ne peut plus être celui d’aujourd’hui, et encore moins celui de demain si l’on veut respecter les générations futures.

 

 

Une autre inquiétude sur la réglementation : la limite des concentrations acceptables paraît très haute. Par exemple le plomb qui est un élément dangereux pour la santé et qui ne sert pas de nutriment aux plantes,  est autorisé à être introduit dans le sol à fortes doses :

 

 

Le plomb est autorisé a être épandu ( en moyenne )

à raison de 0,15 gr par an et par mètre carré.

 ( 1,5 kilogramme à l’hectare – 100m x 100m - !!! )

 

 Nous aimerions avoir quelques explications !

 


 « Le sol en contient déjà, on peut donc en rajouter … et il se chargera de le retenir » est un argument irresponsable.

 

Comme d'habitude, igepac vérifie et demande des explications pour vous informer.
Comme d'habitude, igepac ne pose pas la bonne question à laquelle était prévue une bonne réponse.

Comme d'habitude, trop souvent, le silence complet en guise de réponse.

Et comme d'habitude, igepac continuera son enquête pour informer en toute liberté.

 

Vous aussi apportez votre témoignage, … laissez un commentaire.


__________________________

La suite en vidéos

_________________

 

La réglementation

 

logopdf.png
<<  lire l’arrêté du 08 janvier 1998



 

logopdf.png
<< lire un extrait de l’arrêté du 20 février 1998 concernant l’épandage

 

logopdf.png
<< l’arrêté du 02 février 1998 ( en totalité ), relatif aux prélèvements et à la consommation d'eau ainsi qu'aux émissions de toute nature des installations classées pour la protection de l'environnement soumises à autorisation ( 145 pages )

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 07:00

lagunage-01 Visite de deux stations, 
 pour mieux comprendre



La première vidéo est une mise en eau d'une petite unité et la seconde nous fera découvrir la politique de nos décideurs, apprentis sorciers ; la véritable pollution des boues par les produits chimiques de synthèse est ignorée et en particulier celle qui relève de la pharmacologie et dont on connaît déjà les conséquences sur l'environnement et l'être humain.

 

Pourquoi ces boues épandues ne risquent-elles pas de contaminer les cultures et les nappes phréatiques ? 


Tout semble nous prouver que nos décideurs ont admis que la pollution chimique était incontournable et que l'on est plus à une pollution prés. Les conséquences ? Elles seront pour les générations futures. 

 

 

 

 

 




 



  

 

 


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20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 07:01

Une explication rapide
des principales étapes
d'épuration d'une station
"standard" d'une ville.

Quel est le taux de pollution d'une step ?
Une enquête igepac qui débute
en réponse au rapport Amperes.



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2 février 2010 2 02 /02 /février /2010 22:05

RV10.png
 
 << Lire un article précedent 
et le commentaire de Suez de cet article


___________________________________________________________

3 février 2010

logo cemagref Les stations d’épuration 


Rapport AMPERES : précision des données médiatisées

 

 

1. Deux précisions de Madame Marina Coquery coordinatrice scientifique du projet AMPERES, directrice de recherche au laboratoire d'analyses physico-chimiques des milieux aquatiques - Cemagref - UR Milieux Aquatiques, Ecologie et Pollutions - 3bis quai Chauveau, Lyon

 

Question igepac : « Le rapport parle de substances prioritaires mais quelles sont-elles ? »

 

Réponses de Madame Coquery : Les substances prioritaires de la DCE sont au nombre de 33.

 

Voir la liste

 

Question igepac : « Pour chaque molécule analysée, quelles sont les moyennes de concentration à l'arrivée et en sortie de station ? ( ou éventuellement pour chaque station ) »

 

Réponses de Madame Coquery : « Ces données existent mais sont en cours d'exploitation finale / publication scientifique. Elles seront prochainement publiques ( d'ici la fin de l'année au + tard ). »

 

 

2. Dans le document de synthèse du projet AMPERES, il est écrit :

 

« En définitive, 15% des substances prioritaires, … se retrouvent dans les rejets en sortie de stations d’épuration conventionnelles à des concentrations supérieures à 0,1 µg/l** en raison de leurs propriétés physicochimiques et de leur concentration élevée en entrée de stations d’épuration. »
 

 

3. Ce samedi dernier, chez Denis Cheissoux.  

 

La journaliste : « Ils ( les scientifiques du Cemagref et de Suez Environnement ) ont surveillé 100 molécules de synthèse des polluants … ils ont regardé combien étaient piégés … résultats avec Diane d’Arras qui dirige la recherche à Suez Environnement. »

 

Diane d'Arras : « On est plutôt agréablement surpris, puisqu’on s’aperçoit que globalement les stations traitent les micropolluants, qui ont été mis dans une liste comme étant prioritairement à éliminer, de façon satisfaisante. Il y a 85 % de ces micropolluants qui sont bien éliminés par les stations classiques qui sont installées en France aujourd’hui. »

 

igepac : FAUX … FAUX … FAUX … FAUX, évidemment … d’après ce qui précède. Faux … par omission.

 

 

4. Plus près de la réalité

 

« … 85 % de ces micropolluants qui sont bien éliminés … » veut dire : « … 85 % des 33 micropolluants quE NOUS AVONS SUIVI, sont éliminés … »

 

33 micropolluants parmi des centaines de molécules incluses dans les substances prioritaires ( voir le tableau ci-dessous ), ne peuvent pas donner un rapport de 85 % de « micropolluants bien éliminés par les stations classiques qui sont installées en France aujourd’hui. » 

 

Le début de la phrase devient : « On est plutôt DÉSagréablement surpris, puisqu’on s’aperçoit que globalement les stations traitent les micropolluants, qui ont été mis dans une liste comme étant prioritairement à éliminer, de façon INsatisfaisante.

 

( Pour une bonne information, il ne manquait qu’une vingtaine de lettres ! )

 

Patientons quelques mois pour obtenir des résultats exploitables.

Sans cette coûteuse étude ( ? ) nous savons déjà que les résultats sont catastrophiques car il n’y a pas de traitement efficace dans la plus moderne de nos stations ( qui est plus performante que les anciennes mais moins que les futures ). Le pire peut-être : les boues polluées sont épandues sur les terres agricoles, les céréales et les nappes phréatiques sont contaminées … .

 

En attendant, le Monde empoisonne notre Environnement en oubliant que l’Homme fait partie de cet environnement et nos décideurs sont des acteurs-spectateurs passifs !

 

 

Nos remerciements à Madame Marina Coquery  mais également à Madame Marie SIGNORET, chargée de communication - relations médias – Cemagref

 

https://projetamperes.cemagref.fr/

 

 

Annexe

 

Dans le tableau ci-dessous, des groupes de substances englobent généralement un très grand nombre de composés. Les métaux et leurs composés, les chloroalcanes, les hydrocarbures aromatiques polycycliques, les composés du tributylétain, … des centaines, des milliers de molécules. Plus les molécules issues de la dégradation de ces molécules polluantes !

 

 subs priori

 

 

Le communiqué

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 09:10


" Il y a véritablement, en France,
un problème des stations d'épuration "
 




Les stations d'épuration en France sont elles performantes ? Deux exemples mettent en lumière la complexité du problème. A Hyères, dans la baie de l'Almanarre, des millions de colibacilles rendent dangereuses les eaux de la plage.

Le responsable de cette pollution bactériologique est la station d'épuration , elle est défectueuse et souille six km de plage. Madame JOUILLOT adjointe au maire de Hyères explique les précautions prises pour pallier au mauvais fonctionnement de la station d'épuration qui date de sa mise en service.

Malgré les déchets jonchant la plage et les avertissements, des gens se baignent.. A Sauzon, petit port de pêche et de plaisance de Belle Ile, la station d'épuration n'a pas été très bien réalisée, les travaux pas très bien suivis par les Ponts et Chaussées.

Le Maire Adjoint de Sauzon semble minimiser le problème pourtant bien réel. En plateau, Louis BERIOT reçoit Mr LEFROUX, spécialiste des stations d'épuration, au secrétariat permanent pour les problèmes de l'eau. Il explique pourquoi certaines stations ne marchent pas, notamment pour défaut de prévisions et mauvaise exploitation. Il n'y a pas, au niveau des communes, la techniciténécessaire.

ina : La France défigurée - 13/08/1972

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 07:00
Prenez le temps pour mieux comprendre
ce qu'il  vaut mieux ne pas savoir.


Station Epuration 3



90 % des substances pharmaceutiques
qui arrivent dans les stations d'épuration ne sont pas traitées, le coût financier serait énorme pour éliminer ces polluants. En conséquence la pollution reste énorme et catastrophique. Voir nos précédents et récents articles sur ce thème.

( Les boues polluées de ces stations sont utilisées comme fertilisant
agricole : un dossier à ouvrir sur igepac, venez témoigner. )

 


C'est ce qui ressort d'un récent rapport  du CEMAGREF* et de SUEZ ENVIRONNEMENT ( Lyonnaise ) : "  En définitive, 15% des substances prioritaires, 30% des molécules organiques ( pesticides … ) et 90% des substances pharmaceutiques se retrouvent dans les rejets en sortie de stations d’épuration conventionnelles à des concentrations supérieures à 0,1 µg/l** en raison de leurs propriétés physicochimiques et de leur concentration élevée en entrée de stations d’épuration."

* Le Cemagref est un organisme privé de recherche spécialisé en sciences et technologies pour l'environnement. Il fonde sa stratégie sur une double compétence dans les domaines de l'eau et des agro procédés.

**
c'est la concentration maximale admise pour ce type de polluants dans l'eau du robinet.


Un rapide retour sur ce rapport :
deux communiqués de presse
 
( la suite de cet article sera publié lorsque nous aurons les compléments d'informations demandées aux auteurs de ce rapport )

AMPERES  - étudier les micropolluants dans les eaux usées et évaluer les filières d'épuration pour mieux protéger l'environnement 


  http://www.cemagref.fr/actualites


Le 21 janvier 2009, à l'occasion de la conférence de presse co-organisée par le Cemagref et Suez Environnement, seront livrés les résultats du programme de recherche AMPERES, mené depuis 2006 par les deux organismes et l'Université de Bordeaux 1, avec l'appui de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse et le soutien de l'ANR ( l'Agence Nationale de Recherche finance des projets de recherche ).

Le directeur général du Cemagref, Roger Genet, ainsi que Diane d'ARRAS, directeur recherche et métiers de SUEZ ENVIRONNEMENT et Isabelle KOCHER, directeur général de la Lyonnaise des eaux, accueilleront les participants autour de la présentation des enjeux et des principaux apports de cet ambitieux programme dédié à l'étude des micropolluants – médicaments, métaux lourds, pesticides…- présents dans les eaux usées et à l'évaluation des différentes filières d'épuration en France.

Marina Coquery, directrice de recherche au Cemagref et coordinatrice du projet et son collègue Samuel Martin (CIRSEE-SUEZ ENVIRONNEMENT) seront présents pour répondre aux questions concernant les techniques d'analyse de ces polluants, mises au point dans le cadre d'AMPERES, et les solutions concrètes de traitement proposées aux collectivités, qui permettent ainsi d'anticiper la réglementation de 2015, relative au traitement obligatoire des substances prioritaires identifiées par la Directive cadre européenne sur l'eau.

  

Le 25 janvier 2010 - Les résultats du programme

Les stations d’épuration arrêtent 85% des substances prioritaires, des efforts restent à faire sur les autres substances étudiées, rejetées dans les eaux usées.
 

 Après plus de 4 ans de travaux de recherche sur 21 stations d’épurations représentatives du parc français, le programme de recherche AMPERES livre ses résultats sur l’identification des micropolluants et l’efficacité des traitements sur les stations existantes et étudie les techniques de traitement les plus prometteuses.


logopdf.png
<< liste des substances étudiées


logopdf.png
<< une trop vague synthèse officielle : à  voir surtout les résultats en page 3 de ce document

logopdf_igepac.png
<< le rendement d'élimination des substances étudiées





Diane d'Arras, responsable de laboratoire chez Suez Environnement ( ? ) est heureuse de ce résutat ce samedi 30 janvier 2010, sur France Inter, à l'émission de Denis Cheissoux.



 



Conclusion

Certes, il ne faut pas traumatiser les citoyens mais il y a peut être des limites à ne pas laisser franchir si l'on veut croire à l'existence d'une éventuelle démocratie. Un enfant qualifierait cette information partisane, ... de gros mensonge. Nous vivons dans un monde médiatique d'informations partisanes où réalité et fiction s'enchevêtrent parfaitement !

En ne considérant que 15 % des rejets polluants non traités ;
imaginez que l'agglomération de Lyon ou Marseille ( 1,5 million d'habitants ) rejette directement dans la mer ces polluants. C'est ce que fait la région parisienne via la Seine ! 

C'est aussi l'équivalent de 15 000 villages de 100 habitants ! Ce qui argumente la position d'igepac : les petites unités polluent peu et pourtant elles en payent le prix fort.
...
 
La suite à venir prochainement.
______________


igepac prépare quelques heureux reportages mais de votre côté si vous connaissez d'agréables actualités, venez les partager sur ce blog. Les informations que nous recevons sont vraiment trop souvent désespérantes !

amperes rendement graphique

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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 16:41

la France gagnera la bataille de l’assainissement
Un communiqué de presse du 20 septembre 2009 
du Ministère de l'Écologie, de l'Energie,
du Développement durable et de la Mer

La saisine de la Cour de Justice intervient alors que la France a entrepris, depuis deux ans, un vaste plan de remise aux normes de ses stations d’épuration. Il était en effet inadmissible que certaines agglomérations restent non conformes à la réglementation européenne.


Dès sa prise de fonction, Jean-Louis BORLOO, ministre d’État, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, a lancé un appel solennel pour gagner la bataille de l’assainissement le 14 septembre 2007 à Biganos, près d’Arcachon. La situation de la France en matière d’épuration des eaux usées était alors alarmante : 146 stations n’étaient toujours pas conformes aux normes européennes ce qui représentait 36 millions d’équivalent habitants, soit la moitié de la population française.


Le plan d’action lancé en 2007 a mobilisé l’ensemble des acteurs du service public de l’eau : collectivités, maîtres d’ouvrage des stations, services de l’État, agences de l’eau, autour de la mise aux normes de ces stations d’épuration. Il était assorti de prescriptions très strictes : mise en demeure de l’ensemble des collectivités non-conformes, obligation de contractualiser avec les agences de l’eau, nécessité de prévoir un calendrier ainsi qu’un plan de financement précis, consignation des fonds nécessaires auprès des collectivités récalcitrantes.


Sa mise en œuvre avance aujourd’hui très rapidement : la France s’est ainsi engagée auprès de la Commission européenne à mettre aux normes l’ensemble des stations d’épuration des agglomérations non conformes, d’ici la fin 2011, en fonction des délais techniquement réalisables.


Des points d’étapes précis sont réalisés depuis, station par station. Ainsi, parmi les 146 plus grosses agglomérations qui sont citées dans les procédures contentieuses avec la Commission européenne, 93 ont aujourd’hui terminé leurs travaux, 41 les ont démarrés et 12 agglomérations finalisent leurs études. Les derniers travaux commenceront au plus tard en 2010, a indiqué Chantal JOUANNO, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, le 28 septembre dernier. Seules deux agglomérations ont des dates de conformité qui dépasseront la fin 2011 : Saint-Denis de la Réunion et Cayenne.


Enfin, Jean-Louis BORLOO et Chantal JOUANNO ont signé en janvier des conventions de prêts à taux bonifiés à hauteur d’1,2 milliards d’euros avec la Caisse des Dépôts et les agences de l’eau afin d’accélérer encore les programmes d’investissements pour la mise en conformité.


Carte de situation des 146 grosses agglomérations d’assainissement :
http://
www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/carte_146_octobre_2009.pdf

Télécharger le communiqué (format PDF - 122.3 ko)

Contacts presse :
Cabinet de Jean-Louis BORLOO   01 40 81 72 36
Cabinet de Chantal JOUANNO      01 40 81 79 55








<< Lire une critique de Marc Laimé
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Publications récentes d'igepac

aout-2011

    - Les eaux que nous buvons

    ( 1 - Généralités )

    ( 2 - La chimie de l'eau buvable )

 

    L'arnaque des tarifications

 ( abonnement & tarification progressive )

 

     

 

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1/
 La fourniture de l’eau doit être un service public, sa gestion financière doit être faite par la collectivité
  
2/  L'eau des particuliers doit être différenciée de celle des activités professionnelles : suppression des parts fixes ( abonnements ) et en urgence celle de la partie assainissement.

3/  L'Agriculture polluante doit payer sa propre pollution, sinon  cette pollution doit être prise en charge par la collectivité nationale.
      

P. S. Qui N'a Rien À Voir, ...

Epandage : pollution évitable

Les Seigneurs parisiens