La technologie membranaire utilisée en Chine !!!
La plus grande usine d’assainissement d’Asie fonctionnant selon la technologie à membranes a été inaugurée en Chine à Guangzhou (Canton).
C’est ce qu’annonce son constructeur, United Envirotech, un groupe singapourien spécialisé dans la construction de stations d’épuration et de traitement d’eau. Usine construite en neuf mois !
L’usine JingXi traitera quotidiennement 100 000 m3 d’eaux usées. Elle est aussi originale de par sa profondeur : elle s’étend jusqu’à 20 mètres sous le sol, occupant environ un dixième de la surface d’une usine classique. Cette compacité était essentielle, dans une zone très densément peuplée.
« Cette technologie devrait être mise en place pour toutes les opérations de modernisation de nos infrastructures de traitement de l’eau », témoignait Zhang Guang Ning, secrétaire du parti communiste de la ville de Guangzhou.
Source : http://www.hydroplus.info/presse/environnement/actualites/1982/assainissement/une-usine-mbr-profonde-de-20-metres
____________________
United Envirotech utilise la technologie de traitement des eaux usées qui combine la filtration par membrane avec un traitement biologique classique des eaux usées. Ce traitement se compose de trois parties, une zone dite anaérobie ( où il n'y très peu d'oxygène ), une zone aérobie ( en présence d'oxygène ) et une zone de séparation par membrane.
Les deux premières parties constituent le traitement standard français actuel.
Les eaux usées circulent dans les réservoirs aérobie et anaérobie où des bactéries adaptées à la présence ou non d’oxygène dégradent les divers contaminants présents dans les eaux usées.
Les eaux sont ensuite traitées dans un module à membrane ( microfiltration ), qui est constitué de feuilles de membranes à fibres creuses immergées dans le réservoir aérobie. Avec la taille des pores de 0,1 micron, l'eau traitée est débarrassée des bactéries, microbes et autres matières en suspension et peut être directement réutilisée ( il reste donc les particules de moins de 0,1 micron ) ou encore purifiée en utilisant l'osmose inverse pour la redistribuer en eau potable, sans traitement préalable.
Un des avantages de cette technologie membranaire est de permettre au traitement de fonctionner à des concentrations beaucoup plus élevées de bactéries ( 15 g / l comparé au procédé classique à 3 g / l ). Une concentration élevée de bactéries raccourcit le temps nécessaire pour traiter les eaux usées. Ainsi, un temps réduit de traitement et l’absence de post-traitement permet de gagner 20% à 30% de l'espace requis par une station d'épuration biologique traditionnelle.
De plus, une augmentation soudaine de la concentration des contaminants au cours d'un processus de traitement des eaux usées ( aux heures de pointe ) est mieux acceptée par ce procédé qui offre des performances de traitement fiables.
Le fabricant donne les principaux avantages du procédé :
- une bonne qualité de l'eau traitée, en mesure de respecter les limites de rejet plus strictes, l'eau traitée est apte à une réutilisation directe ( mais attention pas pour n'importe quelle utilisation, car cette eau est encore contaminée ! ) ;
- un faible encombrement, entre 20 et 30% de moins qu'un usine de traitements traditionnels ;
- beaucoup moins de boues à gérer, ce qui permet d'économiser des coûts d'élimination ;
- et une facilité d'installation sur des installations existantes.
Traduction d'igepac de http://www.unitedenvirotech.com/technology.html
______________________________________
Cette nouvelle technologie est à l'état embryonnaire en France et ne coûterait vraiment rien en assainissement collectif, comparé à ce que nos élus ont prévu pour les ANC, c'est à dire les assainissements individuels.
Une telle technologie devrait être imposée à toute station d’épuration d’une capacité de traitement importante, capacité à déterminer. Ce qui éviterait par exemple au plus gros pollueur de France, le SIAAP (1) ( assainissement de Paris et Île de France ), de rejeter dans la Seine, par jour, des tonnes de substances indésirables pour l’environnement.
Les élus du SIAAP réclameront jusqu'à 10 000 € par ménage aux ANC mais ne réclameraient jamais 50 milliards d'euros aux Franciliens qui bénéficient de l'assainissement collectif, pour limiter la pollution ( 10 000 € fois 5 000 000 - le nombre d'abonnés du SIAAP ) !!!
Telle est la gestion actuelle de l'assainissement, définie par nos élus parlementaires et constatée par igepac. Les plus faibles ( ici par leur isolement, leur nombre et souvent ce sont les plus démunis ) se font légalement " assassiner ". Voir les articles sur igepac SPANC.
Voir sur ce blog, les articles concernant cette nouvelle technologie.
__________________________
(1) Le SIAAP se présente
" Une entreprise publique unique en Europe, avec un périmètre d'intervention qui englobe quatre départements et 180 communes reparties sur quatre autres départements, le SIAAP est le seul syndicat interdépartemental d’assainissement des eaux en Europe et la première entreprise publique à l'échelle de la première métropole européenne par la densité de sa population."
Et igepac complète
Par conséquent et actuellement, LE PLUS GROS POLLUEUR des sevices publics d'assainissement de France, voire d'Europe, avec Achères, superphénix des eaux usées, hors normes depuis ... des lustres et pour encore ... .