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21 décembre 2011 3 21 /12 /décembre /2011 00:19

 

STEP-greenwashing.PNG

 

Le greenwashing est un sport national qui peut se traduire en français par « mensonge écologiste ». Rien n’est assez théâtral pour promouvoir l’image médiatique de telle ville à travers son eau et son assainissement, avec des mises en scène qui nous coûtent cher, nous consommateurs d’eau et qui vont coûter encore plus cher aux futures générations.

 

Rarement le mensonge est d’omission, c’est plus souvent le mensonge délibéré pour un marketing « bling-bling ». Cette méthode est promue dès l’école primaire avec la complicité de l’ « Education » Nationale pour modeler les cerveaux des futures générations. Nos stations d’épuration sont exemplaires, elles ne polluent surtout pas, la preuve : « nous rejetons une eau limpide dans la rivière et avec nos boues elles sont convoitées par l’agriculture bio ».

 

Souvenez-vous, il y a plus d’un an du rapport AMPERES, une étude sur la pollution des eaux de step, une étude restreinte à quelques molécules de l’industrie chimique. Le communiqué de presse était d’un tel optimisme qui laissait présager que les résultats de l’étude ne devaient pas être bien convaincants. Avez-vous vu paraître ce rapport chez les médias ? Non, il faut l’acheter pour découvrir qu’il est illisible pour le commun des mortels, c’est un document de thésard avec le langage codé réservé à quelques spécialistes. Il sera publié sur ce site et traduit partiellement pour démentir la rumeur publique entretenue par tous nos responsables.

 

Si la pollution des step est une évidence d’un point de vue chimique, une autre évidence saisonnière est d’actualité, la pollution dans les stations de sport d’hiver. La blancheur de la neige fait oublier qu’une surpopulation momentanée est souvent une catastrophe écologique locale mais qui a l’avantage de disparaître aussi vite qu’elle est apparue et de rapporter quelques milliards d’euros de chiffres d’affaires au bilan du tourisme blanc ( à défaut d’être vert ).

 

Un tiers des stations sont hors normes

 

« Dans le domaine des eaux usées, on encense celles qui traitent plutôt que de montrer du doigt celles qui ne le font pas alors que c’est une obligation réglementaire », se désole Vincent Neirinck de l’association Mountain Wilderness. Ainsi, le guide 2012 précise que « 66% des stations traitent convenablement leurs effluents, possèdent une station d’épuration correctement dimensionnée et en bon fonctionnement »*.

 

* Article de http://www.novethic.fr/

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5 décembre 2011 1 05 /12 /décembre /2011 00:57

step-corse.PNG

 

 

 

 

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 07:00

 

pollutec-2011.PNG

 

Du salon Pollutec Horizons - Salon International des équipements, des technologies et des services de l'environnement du 29 novembre au 2 décembre à Paris-Nord

 

De nouvelles recherches de polluants

en sortie de station d'épuration,

en application de la circulaire

du 29 septembre 2010

 

Une avancée ( ? )* sur la recherche des substances dangereuses employés par les industriels mais une quasi absence de réglementation des substances utilisées dans nos logements et en particulier les produits pharmaceutiques dont on connaît déjà les conséquences sur les organismes vivants.

 

* La réglementation sera respectée

Les nouvelles substances sélectionnées sont-elles significatives ? Ou sont-elles si peu présentes comme celles actuellement analysées dont TOUTES les eaux ou boues sont TOUJOURS ( à 99,9.. % ) dans les normes de cette réglementation ? Pour igepac, les réponses sont évidentes car il est matériellement impossible de traiter une molécule spécifique dans une station d'épuration standard. Une image de cette réglementation pour comparaison, imaginons une loi limitant la vitesse au centre ville  à 130 Km, aux heures de pointe.

  

Au Salon

 

La problématique des rejets de substances dangereuses dans les eaux (RSDE) fera l’objet de plusieurs conférences aujourd’hui et demain. Une bonne occasion de faire un point sur son actualité réglementaire. Depuis la circulaire du 5 janvier 2009, les installations classées (ICPE) ont reçu pour la plupart la liste des substances à surveiller dans leurs effluents.

 

Après une phase d’observation de six mois, elles doivent être en mesure de définir pour chaque molécule la récurrence de leurs rejets et les éventuels dépassements de seuils. « Si certaines substances ne sont pas trouvées, elles peuvent être retirées de la liste à surveiller, explique Gilles Puech, responsable du développement des mesures chez Dekra Industrial et conférencier sur Pollutec Horizons.

 

Dans le cas contraire, un contrôle trimestriel s’avère nécessaire, voire des études technico-économiques (en partie subventionnées par les agences de l’eau) pour résorber le problème à la source (traitement des effluents, substitution des procédés en cause…) ». Pour les stations d’épuration urbaines (STEU), le salon est l’occasion de découvrir l’offre des bureaux d’études et des laboratoires de prélèvements, d’analyse et de mesure. Depuis la circulaire du 29 septembre 2010 ( voir ci-dessous ) elles sont directement concernées par la réglementation : les grandes installations ont dû se lancer dans une phase d’observation des substances en 2011.

 

Et les STEU d’une capacité nominale de traitement supérieure à 600 kg de DBO (demande biochimique en oxygène) devront les imiter en 2012.

 

Sources :

http://www.pollutec.com/

 

http://www.environnement-magazine.fr/pollutec/

 

 

_______________________________

 

 

La circulaire du 29 septembre 2010

 

 

La secrétaire d’Etat chargée de l’écologie a présenté en conseil des ministres du 13 octobre 2010 une communication relative au plan national d’action pour la période 2010-2013 contre la pollution des milieux aquatiques par les micropolluants. Pollution avérée par les observations ! 21% des rivières et 40% des nappes souterraines sont en mauvais état chimique sur les paramètres de la directive cadre sur l’eau.

 

La réduction des pollutions des milieux aquatiques par les micropolluants répond à des enjeux :

 

· environnementaux : les micropolluants sont des substances susceptibles d’avoir une action toxique à faible dose dans un milieu donné (métaux lourds, pesticides, phtalates, benzène...) ;

 

· sanitaires : protéger les milieux aquatiques, c’est protéger les ressources en eau destinées à la production d’eau potable ;

 

· économiques : compte tenu des limites techniques et financières du traitement des eaux, protéger les milieux aquatiques, c’est réduire les coûts de traitement

 

Le plan présente trois axes

 

► améliorer les programmes de surveillance des milieux et des rejets, pour assurer la fiabilité et la comparabilité des données. Les protocoles de caractérisation de la contamination des eaux par les micropolluants sont en effet délicats à mettre en œuvre, au regard des faibles concentrations quantifiables, de la multiplicité des molécules recherchées et de la complexité des matrices.

 

► réduire les émissions des micropolluants les plus préoccupants, en agissant à la source sur les secteurs d’activité les plus contributeurs, et les milieux les plus dégradés, pour atteindre les objectifs de la directive cadre sur l’eau (DCE) qui impose aux Etats membres le bon état des eaux d’ici 2015, et la réduction, voire la suppression des émissions et pertes de substances prioritaires d’ici 2021. La stratégie de réduction des substances dans l’eau vise une approche globale, en agissant sur l’ensemble du cycle de vie des micropolluants, et en privilégiant les logiques préventives aux logiques curatives, notamment au niveau de la mise sur le marché.

 

► renforcer la veille prospective relative aux contaminations émergentes. L’enjeu est la hiérarchisation du risque selon l’adage "tout est poison, rien n’est poison, tout est une question de dose (et d’interaction)".

 

logopdf igepac mini<< La liste des micropolluants à surveiller

 

Pour plus d’informations sur cette circulaire :

http://www.developpement-durable.gouv.fr/Les-micropolluants-dans-les.html/

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 08:47

 

cher-fromion.PNG

 

Coluche a inspiré ce titre d’article tant le spectacle « Le coq du Cher » du député du Cher est d’une vérité comique trop souvent commune.

 

Un nouvel article sur les boues du Cher nous démontre une fois de plus qu’un élu a d’autres préoccupations que la vie locale ( en dehors des mois qui précèdent sa ré-élection, évidemment ).

 

Lire l’article ici :

http://www.gilblog.fr/non_aux_boues_toxiques/boues-fromion-desinformation.html

 

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25 octobre 2011 2 25 /10 /octobre /2011 00:23

 

POLLUANTS-ifremer.PNG

 

Une info de Laurent

 

Les débris de plastique <1 mm ( ou microplastiques ) s'accumulent dans les lieux marins. L'ingestion de microplastiques offre une voie potentielle pour le transfert des polluants, des monomères et des additifs de plastique pour les organismes vivants avec des conséquences incertaines pour la santé.

 

Une étude a montré que les microplastiques contaminent le littoral sur 18 sites ciblés dans le monde entier représentant les six continents, à partir des pôles vers l'équateur, avec plus une concentration plus élevée dans des zones densément peuplées. Mais il n’y a pas de relation claire entre l'abondance des microplastiques et la répartition en fonction de la taille des particules naturelles.

 

Une source importante de microplastiques semble provenir des eaux usées des machines à laver contenant des fibres synthétiques de vêtements. L'évaluation médico-légale de microplastiques étudiées dans des sédiments a montré que les proportions de fibres de polyester et acrylique utilisés dans les vêtements ressemblaient à ceux trouvés dans des stations d’épuration.

 

Les eaux usées provenant des machines à laver domestiques ont démontré qu'un seul vêtement peut produire plus de 1900 fibres par lavage. Cela suggère qu'une grande proportion de fibres microplastiques trouvés dans l'environnement marin peuvent donc provenir du lavage du linge. ( Les eaux de station d’épuration sont rejetées dans les rivières et finissent par rejoindre la mer ou l’océan. )

 

Comme la population humaine augmente et que les gens utilisent de plus en plus des textiles synthétiques, la contamination par microplastiques est susceptible d'augmenter.

 

Source : publication scientifique en anglais (accès restreint)

http://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/es201811s

 

La semaine dernière, un article du Figaro a repris cette info et titrait :

 

« La majorité des particules qui polluent les océans provient du lavage des vêtements en synthétique. » Pour être plus exact, utilisons le conditionnel : « La majorité des particules qui polluent les océans proviendrait du lavage des vêtements en synthétique. »

 

Suite de l’article : « Plus de 240 millions de tonnes de plastiques sont produites chaque année dans le monde. Une petite partie se retrouve dans les océans sous forme de minuscules débris dont la taille ne dépasse pas 1 mm. Ils flottent à la surface de l'eau ou sont piégés dans les sédiments.

 

Cette pollution est apparue à partir des années 1960 et, depuis, elle s'amplifie. L'an dernier, une équipe de scientifiques européens estimait qu'il y avait environ 500 tonnes de plastiques en Méditerranée parmi lesquelles beaucoup de microparticules. L'ONU et plusieurs laboratoires dans le monde se sont saisis du dossier.

 

Une équipe pilotée par Richard Thompson, de l'université de Plymouth (Angleterre), vient de faire une découverte inattendue : près de 80 % des particules piégées dans les sédiments sont des morceaux de fibres synthétiques issus de l'industrie textile. Dans les échantillons prélevés sur 18 sites côtiers dans les six continents, ils ont trouvé du polyester (56 %), de l'acrylique (23 %), du polypropylène (7 %), du polyéthylène (6 %) et des fibres polyamides (3 %). Autrement dit, c'est en lavant leur linge que les humains salissent les océans. Leurs travaux sont publiés en ligne dans la revue américaine Environmental Science & Technology.

 

 

« Il y a sûrement d'autres sources que les textiles synthétiques, reconnaît Mark Anthony Browne, le premier auteur de l'étude, comme la fragmentation des sacs ou les particules plastiques présentes dans les produits de nettoyage. Des recherches doivent encore être menées mais les industriels du textile et de l'électroménager ainsi que les spécialistes des stations d'épuration doivent s'atteler au problème ». Le consommateur pourrait, lui, préférer les matières naturelles comme le coton.

 

Les microparticules de plastiques peuvent, selon lui, présenter un risque pour la faune marine qui les absorbe. Elles sont soupçonnées, en effet, d'attirer et de charrier des substances toxiques comme les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) ou les PCB (polychlorobiphényles). La dérive des particules plastiques modifie aussi le milieu marin car elles transportent certains planctons qui restent normalement attachés à des supports fixes, ajoute François Galgani, de la station Ifremer de Bastia.

 

Par Yves Miserey

L’article en totalité ici :

http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/09/15/01008-20110915ARTFIG00640-les-plastiques-dans-les-oceans-viennent-des-machines-a-laver.php

 

_____________________

 

Le Monde « plastique » est né il y a moins de cent ans. Ce Monde subissant une constante augmentation de la pollution chimique, admettra-t-il indéfiniment la présence de l’Homme ?

 

Il est évident que des micropolluants donnent naissance à des nanopolluants ( au niveau moléculaire ). Les conséquences sur les organismes vivants dans les dizaines années à venir sont inconnues, mais les scénarios catastrophes sont facilement imaginables. Pour les générations futures, souhaitons que la réalité ne dépasse pas la fiction.

 

______________

 

La pollution plastique en France avec Laurent, ci-dessous

 

logo-maldeseine.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 12:02

 

En raison de la situation de l’agglomération du Havre, à l’extrémité de la Pointe de Caux, épandre les boues d’épuration en amendement agricole impliquait de les transporter sur de longues distances, avec en plus une pollution assurée des sols. Le Havre parie donc sur l'auto-combustion des boues.

 

La toute nouvelle station d’épuration du Havre (322 000 EH), inaugurée mardi 18 octobre, est l’un des premiers sites français à accueillir un Thermylis – un procédé d’oxydation thermique des boues proposé par Degrémont et qui fonctionne par auto-combustion.

 

Et pendant ce temps nous avons vu que Madame la Ministre du développement ( et de la pollution ) durable inaugurait une réhabilitation d’Achères pour mieux polluer le sol et sous-sol des voisins situés à plus de 200 km 

e t c'est ainsi que

 le Bérry lutte contre l'envahissement  de cette pollution parisienne.

 

« Cette solution a donc été abandonnée au profit d’un traitement sur place par incinération. La solution Thermylis de Degrémont a été sélectionnée en raison de sa capacité à fonctionner en « auto-combustion ». « Le four utilise le propre pouvoir calorifique des boues », précise Gérard Tannière, directeur eau et assainissement de la Communauté de l’agglomération havraise (Codah).

 

Boues primaires et secondaires

 

Après avoir été mis en route grâce à du gaz naturel, le four n’est plus alimenté que par les boues. Ces dernières sont de deux sortes : les boues issues du traitement biologique, en l’occurrence des bassins Cyclor où le traitement est de type boues activées par réacteur biologique séquencé (dit RBS) ; et des boues primaires. Ces dernières sont produites à partir d’eaux brutes envoyées après prétraitement vers un décanteur lamellaire. « Elles ont une meilleure combustibilité que les boues secondaires », explique Philippe Harrissart, directeur de projet chez Degrémont. Ces deux types de boues sont mixés, puis le mélange est déshydraté dans des filtres presses pour atteindre une siccité de 32% avant d’alimenter le four Thermylis.

 

Lit fluidisé

 

Ce dernier contient un lit de sable porté à haute température et fluidisé par un apport d’air chaud (650° C) provenant d’une boite à vent. Cela crée une turbulence, similaire à celle d’un liquide en ébullition, où les boues sont incinérées à une température atteignant par pointes 850°C. La chaleur des fumées sortantes est récupérée pour chauffer l’air de fluidisation, d’où l’efficacité énergétique du procédé.

 

« Ce traitement génère des cendres sèches minérales, valorisables en ciment ou en matériaux pour les routes », poursuit Philippe Harrissart. Le four possède aussi un traitement poussé des fumées (chlore, dioxines…), ce qui produit un déchet appelé refus d’incinération des boues (refib), qui doit être envoyé en centre de traitement des déchets.

 

Pluie décennale

 

La station du Havre présente aussi d’autres particularités : ainsi, la décantation lamellaire sert, par temps de pluie, à traiter le surplus d’eaux entrantes. « Toutes les eaux générées sur la communauté d’agglomération par une pluie décennale peuvent ainsi être traitées sans rejet direct au milieu naturel », garantit Gérard Tannière. Autre spécificité : c’est la plus grande référence européenne de Degrémont pour son produit Cyclor. En raison du manque de place au sol, deux réacteurs Cyclor ont été installés l’un sur l’autre, ce qui est une première.

 

Tous ces efforts doivent permettre au Havre de protéger sa baie. L’agglomération contribue ainsi à atteindre le bon état dans l’estuaire de la Seine, conformément aux exigences de la DCE. »

 

Source :

http://www.hydroplus.info/

 

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17 octobre 2011 1 17 /10 /octobre /2011 00:03

Hé, oui, encore lui, le feuilleton du SIAAP. Saison 16

 

bourgeois-parisien.PNG

 

Ils n'en finissent pas d'emmerder leurs "voisins" au sens propre comme au figuré, ces élus parisiens.

 

Ce sera encore non aux boues !

  

De GILBLOG

  

6 février 2009 : le Préfet du Cher signait un arrêté autorisant l'épandage des boues-déchets de la région parisienne (station d'épuration d'Achères-78) sans procéder à aucune vérification....

 

Depuis l'enquête publique de 2007 les habitants du Cher refusaient massivement les boues-déchets, mais la Préfecture ignorait cette demande unanime.

 

L'action des associations opposées au projet d'épandage, soutenue par des citoyens de plus en plus nombreux s'est développée. La "Ronde des communes", des dizaines et des dizaines de rassemblements, des projections de films, des conférences, des manifestations dans les villages et à Bourges ont permis une avancée très importante.

 

La suite de l'article ici :

http://www.gilblog.fr/non_aux_boues_toxiques/bourges-samedi-15-octobre-.html

 

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14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 00:07

 

fumier epandage

 

Le SIAAP condamné à 1.000 euros d’amende mais les collabos de la pollution doivent rester anonymes. Un article du site leberry.fr :

 

« Le 21 décembre dernier, le tribunal administratif d'Orléans vide une grande partie du contenu de l'arrêté autorisant l'épandage des boues-déchets de la région parisienne.

L'État est même condamné à verser 1.000 euros à l'association de veille environnementale du Cher (Avec). En février, le collectif fait appel du jugement et la cour administrative de Nantes doit statuer au premier trimestre. En attendant, depuis juin dernier, le collectif s'échine à obtenir le plan annuel du syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération Parisienne (SIAAP). »

 

La suite ici :

http://www.leberry.fr/editions_locales/bourges/l_affaire_des_boues_d_acheres_toujours_pas_enfouie@CARGNjFdJSsAFxoGABs-.html

 

Le feuilleton " Si le SIAAP n'était conté " :

http://www.igepac.com/recherche/?query=siaap

 

 

 

 

 

 

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 00:05

  Un exemple de pollution estivale en bord de mer

 

 50630-cc-val-de-saire.PNG 

 

L’Ifremer analyse l'eau de mer en baie de Morsalines et le 11 août 2011 la préfecture de la Manche décide de déclasser cette baie pour ses coquillages. De plus récentes analyses révèlent encore une pollution notable.

 

Un article de Ouest-France

 

Bivalves sous surveillance

 

« L'arrêté promulgué par le préfet le 11 août était clair. « Les coquillages issus de cette zone ne peuvent être mis sur le marché de la consommation humaine qu'après purification de 48 heures en centre agrée », stipulait l'arrêté qui est donc reconduit suite aux dernières analyses réalisées par Ifremer jeudi dernier et qui démontre une pollution persistante. « La bactérie Escheruchia. coli est toujours présente. La norme veut que son nombre soit inférieur à 1 000 par 5 000 litres d'eau et le dernier résultat annonce une présence de 1 200 E. coli. L'alerte de niveau 2 est donc maintenue. Cette bactérie peut être à l'origine de maux de ventre », explique une responsable d'Ifremer.

 

Des ostréiculteurs inquiets. Le déclassement inquiète les ostréiculteurs de la baie où se situent de nombreux parcs à huîtres et des tonnes de bivalves. « Pour la vente et la consommation des huîtres, il n'y a pas de problème car tous les ostréiculteurs ici possèdent des bassins de purification », explique Joseph Costard, président de la section régionale de conchyliculture, qui insiste : « Il y a obligatoirement des sources de pollution immédiates sur le versant. »

 

Des analyses le 28 août. Le prochain prélèvement et les prochaines analyses auront lieu le 28 août tout en sachant qu'il faudra 2 analyses positives avant que la baie et les bivalves retrouvent leur statut de catégorie A. « Cette pollution temporaire va avoir un impact quant au prochain classement de la zone pour le parc ostréicole. Cette déclassification temporaire sera prise en compte par le préfet », poursuit le président de la section régionale. « Je demande aux maires concernés de trouver ces sources de pollution.»

 

Source :

http://www.ouest-france.fr/ du lundi 22 août 2011

 

igepac :

 

« Je demande aux maires concernés de trouver ces sources de pollution.»

 

Escherichia coli ou E. coli est la fameuse « bactérie du concombre » qui est une bactérie intestinale des mammifères et donc de l'être humain. C’est un coliforme fécal généralement inoffensif mais certaines souches peuvent donner lieu à des gastros, des infections urinaires et même à des méningites, septicémies, … , et cas extrême, peut devenir mortelle telle la « bactérie du concombre ».

 

Cette pollution est soit d'origine humaine ( assainissement collectif ) soit agricole ( épandage de lisier ).  Juillet, c'est la saison touristique.

 

La surpopulation estivale des bords de mer fait qu’aux heures de pointes, matin et soir, l’arrivée des eaux d’égout est trop importante pour que la station d’épuration puisse assurer un traitement correcte. Certaines stations d’épuration du littoral envoient parfois ce trop d’eaux dans les champs, pour irriguer. Polluer la terre plutôt que la mer, c’est un choix politique, économique. La terre et la mer veront leurs pollutions s'accroîtrent inexorablement jusqu'au jour où la santé publique sera plus importante que les interêts financiers. 

 

La pollution bactériologique est surveillée, c’est parfait, mais très insuffisant. Il faudra qu’un jour la pollution chimique, actuellement totalement ignorée, soit réglementée, ...  c’est un problème que devront résoudre les futures générations.

 

La solution ?

 

Comme pour les villes en bord de lac : le traitement des eaux de sorties des stations d’épuration. – Oui, mais ça coute cher !

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 15:33

 

Et sa continue, encore et encore !!!

 

Et pendant ce temps, en Auvergne, …

 

Un article de Gilblog

 

gilblog-menteur-fdsea.jpg

 

« Étienne Gangneron, président de la Fdsea (Fédération des syndicats d'exploitants agricoles) du Cher, annonce dans un communiqué du 12 août publié dans Le Berry Républicain et le Journal de Gien, que les premiers épandages de boues issues de la station d'épuration du Siaap d'Achères ont été effectués les 10 et 11 août derniers, et tout content, il ajoute "loin du séisme annoncé".  »

 

L'article ici :

http://www.gilblog.fr/non_aux_boues_toxiques/lequel-est-mal-renseigne.html

 

A la rentrée, igepac mettra au défi les pollueurs : prouvrer la non-pollution de l'épandage.

 

Les résultats de l'étude AMPERE du Cemagref  fera office de témoin à  charge.

 

Et  pendant ce temps,

  les-fechier-siapp-19-aout-2011.PNG

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Publications récentes d'igepac

aout-2011

    - Les eaux que nous buvons

    ( 1 - Généralités )

    ( 2 - La chimie de l'eau buvable )

 

    L'arnaque des tarifications

 ( abonnement & tarification progressive )

 

     

 

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Les défits d'igepac

 
1/
 La fourniture de l’eau doit être un service public, sa gestion financière doit être faite par la collectivité
  
2/  L'eau des particuliers doit être différenciée de celle des activités professionnelles : suppression des parts fixes ( abonnements ) et en urgence celle de la partie assainissement.

3/  L'Agriculture polluante doit payer sa propre pollution, sinon  cette pollution doit être prise en charge par la collectivité nationale.
      

P. S. Qui N'a Rien À Voir, ...

Epandage : pollution évitable

Les Seigneurs parisiens